vendredi, mars 29, 2024
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La calamité des exécutions en Iran

La calamité des exécutions en Iran

Le régime iranien est connu pour la répression des Iraniens et son flagrant déni des droits humains. Les organisations internationales des droits humains ont demandé au régime de mettre fin au traitement inhumain des prisonniers, à ses punitions médiévales, à sa répression, sa censure, etc.

Les militants des droits humains dans le pays ont partagé leur quotidien sous le régime via une vidéo où on peut voir un homme pendu sur une grue en public. Cette vidéo atroce a été partagée et a créé l’indignation générale.

Un utilisateur des réseaux sociaux a souligné que ces images ne provenaient pas des activités de Daech à Mossoul ou en Syrie, mais d’Iran où la population est obligée de regarder un jeune homme se faire exécuter en public, un fait courant en Iran.

L’incident a eu lieu la semaine dernière à Marydasht, une ville dans le sud du pays. L’homme sur la vidéo est un homme de 26 ans qui avait été emprisonné à l’âge de 13 ans.

On peut entendre les personnes en arrière-plan crier – certainement des membres de la famille du jeune homme.

Les exécutions comme celle-ci sont malheureusement très fréquentes. Les femmes, les hommes et les jeunes reçoivent le même traitement et la peine de mort est prononcée pour des crimes mineurs et des activités liées à la drogue. Les prisonniers n’ont pas le droit à un procès équitable.

Amnesty International, dans son dernier rapport, a souligné que le régime iranien refuse de se plier sous la pression internationale concernant son taux élevé d’exécution. Le régime iranien affirme même qu’il est « non islamique » de faire campagne pour la peine de mort.

En octobre dernier, une nouvelle loi a été adoptée en Iran concernant les peines dans les affaires de drogue et la peine de mort a été renforcé. La quantité de drogue nécessaire pour prononcer la peine de mort a cependant été augmentée. Néanmoins, la peine de mort a été gardée dans les affaires liées à la drogue. Des exécutions ont été déjà été mise en œuvre depuis le passage de la loi l’année dernière.

D’autres « crimes » ou « délits » qui peuvent être munis de la peine de mort en Iran sont « la corruption sur Terre », « insulte au prophète » et « inimitié envers Dieu ». Mohammad Ali Taheri, un guide spirituel et fondateur du groupe Erfan-e Halgheh, est un un prisonnier de conscience et a été emprisonné pour « corruption sur Terre » et il purge une longue peine de prison.

L’exécution de jeunes de moins de 18 ans au moment de leurs crimes est une calamité dans le pays. Même si un deuxième jugement a lieu (en vertu de l’article 91 du Code pénal islamique de 2013), cela a généralement la même fin. Des dizaines de personnes dans le couloir de la mort qui ont commis un crime étant mineur font face à une exécution imminente. Chaque année qui passe les rapproche de leur mort.

L’Iran est un des pays avec le plus haut taux d’exécution par habitant dans le monde et les militants contre la peine de mort sont eux-mêmes emprisonnés.