jeudi, mars 28, 2024
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« L’élément répulsif du régime en Iran, c’est sa manière de traiter les femmes » – Vidal-Qadras

Alejo Vidal-Quadras, vice-président du Parlement européenCNRI – « Ce qu’il y a de plus répugnant dans le régime totalitaire en Iran c’est bien la manière dont ils traitent les femmes. Ils ont commis des atrocités et des crimes innombrables, mais la façon dont ils traites les femmes, dont ils les humilient », a déclaré Alejo Vidal-Quadras au parlement européen le 23 février à Bruxelles.

Le Vice-président du PE intervenait devant 150 parlementaires et assistants réunis à l’invitation d’Eva-Britt Svensson, présidente de la commission des droits de la femme et de l’égalité des genres, pour débattre sur « Les femmes, avant-garde du changement démocratique en Iran ». L’invitée d’honneur était Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne. La réunion a été l’occasion d’annoncer la création du groupe parlementaire de solidarité avec femmes pour un Iran libre sous l’égide de l’eurodéputée Edit Bauer.

Voici des extraits de l’intervention de M. Vidal-Quadras :

je dois vous féliciter pour cette initiative, pour ce groupe de solidarité du parlement européen avec les femmes pour un Iran libre. Nous avons été heureux durant de nombreuses années de nous battre de manière pacifique et démocratique sous la direction de Mme Radjavi. Donc maintenant Edit [Bauer, présidente du groupe] vous commencez ce que je crois être une nouvelle ligne d’action très fructueuse dans ce parlement.

C’est très pertinent, car s’il y a un élément répulsif dans le régime totalitaire en Iran c’est bien la manière dont ils traitent les femmes. C’est ce qu’il y a de plus repoussant. Ils ont commis des atrocités et des crimes innombrables, mais la façon dont ils traitent les femmes, dont ils les humilient, c’est bien l’aspect le plus répugnant de ce régime. C’est pourquoi je suis sûr que le groupe de solidarité sera extrêmement utile et vous aurez bien entendu notre plein soutien.

Et pour finir, je voudrais souligner un point, parce qu’il arrive parfois que l’opinion publique soit mal informée. Il est clair pour nous qu’on ne peut attendre des gens qui ont fait partie de l’establishment dans le régime, d’être aujourd’hui des dirigeants. C’est une contradiction. M. Moussavi a été Premier ministre de ce régime, et quand il était au pouvoir des dizaines de milliers d’opposants politiques ont été massacrés, assassinés. Alors franchement, il n’a aucune crédibilité pour diriger un mouvement qui veut un véritable changement dans le pays, un véritable changement démocratique en Iran. C’est donc ce que je voulais dire aujourd’hui, vous féliciter encore une fois pour cette nouvelle initiative et bien sûr comme toujours, Mme la Présidente vous êtes la bienvenue. Soyez assurée que nous n’échouerons pas dans notre combat pour un Iran libre.