vendredi, mars 29, 2024
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L’Arabie Saoudite arrête 32 espions du régime iranien

L'Arabie Saoudite arrête 32 espions du régime iranien

L’Arabie saoudite a arrêté 32 espions ayant des liens avec le régime iranien en trois ans, selon un rapport publié dimanche dans le quotidien saoudien Okaz. Les espions étaient 30 Saoudiens, un Iranien et un Afghan qui faisaient tous partie des réseaux d’espionnage travaillant pour le régime iranien, indique Okaz.

Les 32 espions qui avaient des liens avec les services de renseignement iraniens sont toujours en procès et le procureur a récemment apporté des preuves contre chacun des suspects, rapporte le quotidien.

Les charges retenues contre eux comprennent la formation d’une cellule d’espionnage, qui a assuré la liaison et collaboré avec les éléments du ministère du Renseignement du régime iranien, l’apport d’informations secrètes et sensibles liées à l’armée, qui affecte la sécurité nationale, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Arabie Saoudite et ses forces armées.

Les suspects sont également accusés d’avoir eu contact avec le chef suprême du régime iranien Ali Khamenei, et de s’être coordonnés avec les agents du renseignement iranien, selon Okaz.

Les autres charges comprennent les tentatives d’actes de sabotage contre les intérêts économiques et des installations vitales en Arabie Saoudite, de déstabiliser la paix sociale et l’ordre public, semer le chaos, inciter à des conflits sectaires, et procéder à des actes hostiles contre le royaume.

Les suspects sont également confrontés à des accusations de haute trahison, et de tentative de recrutement de personnes qui travaillent dans les organismes d’État, pour qu’ils commettent des actes d’espionnage pour les services de renseignement iranien.

Selon les accusations, la plupart des suspects avaient voyagé en Iran et au Liban, où ils ont été formés aux techniques d’espionnage, y compris la rédaction de messages codés.

Certains suspects avaient piraté des ordinateurs pour obtenir des informations sensibles liées à la sécurité intérieure et extérieure et à l’économie nationale de l’Arabie Saoudite, a indiqué Gulf News dimanche.

D’autres charges comprenient le soutien aux émeutes et aux manifestations à Qatif dans l’est de l’Arabie Saoudite, la possession d’armes, la falsification de documents et l’acceptation de pots de vin.

 

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