vendredi, mars 29, 2024
AccueilActualitésActualités: Droits humainsIran : Un membre de l'OMPI tué sous la torture dans une...

Iran : Un membre de l’OMPI tué sous la torture dans une prison des mollahs

Abdolreza RajabiCNRI – Le régime iranien a tué un membre de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) sous la torture. Voici un extrait du communiqué de l’OMPI publié le 30 octobre :

 

CNRI – Le régime iranien a tué un membre de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) sous la torture. Voici un extrait du communiqué de l’OMPI publié le 30 octobre :

Abdulreza Rajabi, membre de l'OMPI, mort sous la tortureLes bourreaux du régime des mollahs de la prison de Gohardacht ont tué Abdulreza Rajabi, membre de l’OMPI, sous la torture le mardi 28 octobre. Avant son assassinat, il avait été mis en isolement à la sinistre prison d’Evine le 26 octobre, sans qu’on lui en donne la moindre raison, puis transféré à la prison de Gohardacht, à l’ouest de Téhéran. Malgré les efforts du régime pour ne pas dévoiler ce transfert, Abdulreza Rajabi avait réussi à en informer sa famille lors d’un contact téléphonique. Le régime avait coupé la ligne dès qu’il avait compris que l’information était passée.

Abdulreza Rajabi est né en 1962 à Mahidacht dans la province de Kermanchah, dans l’ouest de l’Iran. Il a été arrêté en 2001 par des agents du régime et grièvement blessé. Il a ensuite été condamné à mort. Sa peine a été commuée en prison à vie en 2006. Il a connu de terribles conditions dans la prison de Dizel Abad de Kermanchah et dans le quartier 350 de la prison d’Evine de Téhéran. Il a été soumis à des tortures physiques et psychologiques, alors qu’il était malade.

Au fil des ans, le régime a tenté de le briser pour le forcer au repentir par des pressions et toutes sortes de manigances. Il a été soumis à des simulacres d’exécution à plusieurs reprises, mais il n’a jamais capitulé.

L’OMPI demande à tous les défenseurs des droits de l’homme de condamner ce crime odieux de la dictature religieuse et exhorte le Secrétaire général des Nations Unies, le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme et les autres organismes internationaux compétents à envoyer une mission pour enquêter sur ce crime et la situation dans les prisons du régime iranien, ainsi que l’état critique des prisonniers politiques.