Signal historique de soutien au long combat du peuple iranien pour la liberté et la démocratie, la Chambre des représentants des États-Unis, forte d’une majorité bipartite, a adopté la résolution H.Res. 166, qui non seulement exprime son soutien aux aspirations du peuple iranien à une République démocratique, laïque et non nucléaire en Iran, mais condamne également sans équivoque le terrorisme, la guerre par procuration régionale et la répression interne du régime iranien.
Cette importante mesure législative, soutenue par 220 représentants des deux principaux partis politiques, témoigne d’un consensus croissant à Washington reconnaissant la légitimité de la quête du peuple iranien pour un changement fondamental et la viabilité de l’alternative démocratique présentée par la Résistance iranienne.
U.S. #HRes166 Introduced with Over 150 Signatures – Backing #Iranian People’s Demand for a Democratic Republichttps://t.co/8b4Ibz7S1R
— NCRI-FAC (@iran_policy) 28 février 2025
L’ampleur du soutien à la résolution H.Res. 166 au sein du Congrès américain témoigne du caractère destructeur du régime iranien et de la justesse de la cause du peuple iranien. Le fait que 220 membres du Congrès, constituant une nette majorité, aient coparrainé cette résolution envoie un message sans ambiguïté : le soutien à un Iran libre transcende les clivages partisans et est de plus en plus considéré comme la pierre angulaire d’une politique étrangère solide.
La résolution a été présentée et défendue par un groupe important de législateurs, dont 11 présidents de commissions de la Chambre, les dirigeants démocrates de 6 commissions, les présidents de 45 sous-commissions et un nombre important de membres d’organismes cruciaux tels que la commission des affaires étrangères (21 membres), la commission des forces armées (32 membres), la commission des crédits (30 membres) et la commission du renseignement (14 membres).
Un soutien aussi important de la part de personnalités qui façonnent la politique américaine en matière de sécurité nationale, de relations étrangères et de finances témoigne d’un engagement profond et sérieux envers les principes énoncés dans la résolution. Elle marque la reconnaissance du fait que le régime théocratique de Téhéran est, comme l’affirme la résolution, « la source du terrorisme et du bellicisme au Moyen-Orient ».
Se faire l’écho du cri du peuple iranien : une république libérée de toute dictature
La résolution H.Res. 166 fait fortement écho aux revendications exprimées par le peuple iranien lors des soulèvements nationaux successifs, notamment ceux de 2018, 2019 et 2022. Ces manifestations, « principalement menées par des femmes et des jeunes », ont manifesté un rejet sans équivoque de la théocratie au pouvoir. Point crucial, la résolution reconnaît que le peuple iranien a « rejeté la dictature monarchique et appelé à une république fondée sur la démocratie et le pluralisme ». Ce renoncement explicite à toute forme de régime autoritaire – qu’il s’agisse de la tyrannie religieuse actuelle ou d’un retour à un passé monarchique discrédité – est un principe fondamental de la Résistance iranienne et reflète les aspirations sincères de millions de personnes.
.@RepMcClintock: #HRes166 endorses NCRI's Ten-Point Plan, standing behind the people of Iran, pledging to support them until #Iran has been restored to its rightful place among the free, prosperous and peaceful nations of the world.https://t.co/bqvlRBMYA1
— NCRI-FAC (@iran_policy) 26 février 2025
La résolution affirme que « le peuple iranien a été privé de ses libertés fondamentales. C’est pourquoi il s’oppose à toute forme de régime autoritaire, rejette la dictature monarchique et la tyrannie religieuse, comme en témoignent ses slogans de protestation, et cherche à déterminer son destin par son vote, seul critère de légitimité politique. » Ce langage valide directement le message central des manifestants qui réclament une république fondée sur la souveraineté populaire, et non sur le règne arbitraire d’un Shah ou d’un Guide suprême.
The situation of the Iranian society is explosive. The mullahs are surrounded from all sides: by a society that is filled with anger and rebellion, by Resistance Units, and by selfless and rebellious youth. These resistance units are Iran’s freedom fighters and the driving force… pic.twitter.com/IuLUCwc1Fo
— Maryam Rajavi (@Maryam_Rajavi) 26 février 2025
Approbation d’une alternative démocratique viable : le Plan en dix points
Il est important de noter que la résolution H.Res. 166 ne se limite pas à condamner le régime ni à soutenir des aspirations abstraites. Elle franchit une étape cruciale : identifier une voie concrète à suivre en « soutenant l’opposition iranienne et le Plan en dix points pour l’avenir de l’Iran, qui s’aligne sur les valeurs démocratiques et garantit une république démocratique, laïque, pacifique et non nucléaire pour l’avenir de l’Iran. » Ce plan en dix points, élaboré par Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), propose une feuille de route complète pour un Iran post-théocratique.
La résolution souligne le large soutien international déjà reçu par ce plan, notant que « plus de 4 000 parlementaires du monde entier, dont 243 membres bipartites de la Chambre des représentants du Congrès, la majorité des 33 assemblées législatives, principalement en Europe, et plus de 130 anciens dirigeants mondiaux et 80 lauréats du prix Nobel, ont soutenu le plan en dix points de Maryam Radjavi ».
Ce plan défend « le droit de vote universel, des élections libres, une économie de marché et la séparation de la religion et de l’État, et prône l’égalité des sexes, des religions et des ethnies, une politique étrangère fondée sur la coexistence pacifique, la paix au Moyen-Orient et une République d’Iran non nucléaire ». La reconnaissance et le soutien officiels de ce plan par la Chambre des représentants des États-Unis confèrent une légitimité internationale accrue au CNRI en tant que principale alternative démocratique à la dictature au pouvoir.
We need to support the freedom-fighting organizations within Iran with the same financial resources that Obama sent to their oppressors. I challenge the House majority to do so. Remarks in support of H. Res 752 https://t.co/Ddzu38QDuk pic.twitter.com/2DfinUgbY5
— Tom McClintock (@RepMcClintock) 29 janvier 2020
Sécuriser la Résistance iranienne : Protéger Achraf 3
Souligner davantage son engagement envers l’opposition iranienne organisée, H.Res. La résolution 166 répond directement au besoin crucial de sécurité et de droits des réfugiés politiques iraniens résidant à Achraf 3, en Albanie. La résolution « appelle explicitement le gouvernement des États-Unis, en coopération avec notre alliée l’Albanie, à assurer la pleine protection des réfugiés politiques iraniens d’Achraf 3, en Albanie, contre les efforts continus du régime iranien pour cibler les dissidents à l’étranger ». Reconnaissant que nombre des plus de 900 résidents sont d’anciens prisonniers politiques et des témoins cruciaux des crimes odieux du régime, notamment le massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988, la résolution insiste sur le fait qu’ils doivent « bénéficier de tous les droits stipulés dans la Convention de Genève de 1951 et la Convention européenne des droits de l’homme, notamment le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité, à la protection des biens, ainsi qu’à la liberté d’expression et de réunion ».
Cette directive claire en matière de protection est essentielle pour protéger ceux qui se sont courageusement opposés au régime et dont les témoignages sont essentiels à la justice et à la reddition de comptes au niveau international.
Un message clair : la politique de complaisance a échoué, soutenons la volonté du peuple
La résolution constitue une condamnation sans appel de la politique de complaisance passées, affirmant sans équivoque que « les efforts déployés par les pays occidentaux au cours des 45 dernières années pour changer le comportement de ce régime ont échoué ». Elle affirme plutôt que « la solution ultime pour mettre fin aux menaces du régime iranien est l’instauration d’une république laïque, démocratique et pluraliste par le peuple iranien et sa résistance ». Il s’agit d’une reconnaissance cruciale du fait que le changement interne, impulsé par le peuple iranien et sa résistance organisée, est la seule voie viable vers la paix et la stabilité en Iran et dans la région.
En condamnant le « guerrier du régime au Moyen-Orient, source majeure de terrorisme et d’instabilité régionale », en appelant à sa fin, et en affirmant que « répondre à l’appel des manifestants iraniens à des changements fondamentaux en Iran contribue à la coexistence pacifique entre les nations voisines et renforce la sécurité régionale et mondiale », la résolution 166 aligne la politique américaine sur la cause de la liberté en Iran.
L’adoption de la résolution 166 du Conseil national de la la résistance iranienne (CNRI) témoigne avec force de la lutte menée depuis des décennies pour une république démocratique, laïque et non nucléaire. Cette résolution capitale devrait inciter la communauté internationale à poursuivre son action pour demander des comptes au régime criminel de Téhéran et soutenir le peuple iranien dans sa quête de reconquête de son pays.