dimanche, janvier 19, 2025
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Un groupe d’amitié australien appelle à suspendre les condamnations à mort de six prisonniers politiques en Iran

Les partisans australiens de la démocratie en Iran, une coalition de législateurs, de politiciens et de défenseurs des droits de l’homme, ont écrit à la ministre des Affaires étrangères Penny Wong pour exhorter le gouvernement australien à condamner la dernière vague d’exécutions du régime iranien visant des prisonniers politiques. Le groupe a souligné les condamnations à mort récemment prononcées contre six membres de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK) par le tribunal révolutionnaire de Téhéran, dirigé par la juge Iman Afshari.

Les six individus – Abolhassan Montazer (65 ans), Pouya Ghobadi (32 ans), Vahid Bani-Amrian (32 ans), Babak Alipour (33 ans), Ali Akbar Daneshvarkar (57 ans) et Mohammad Taghavi (58 ans) – ont été condamnés après des mois d’interrogatoire et de torture. Les chefs d’accusation retenus contre eux incluent « rébellion armée contre le gouvernement » et « appartenance à l’OMPI/MEK ».

La lettre dénonce également les peines d’emprisonnement et d’exil prononcées contre Mojtaba et Ali Taghavi, frères de Mohammad Taghavi, sur la seule base de leur filiation familiale.

L’organisation a souligné que ces peines s’inscrivent dans le cadre d’une répression plus large menée par le président iranien Massoud Pezeshkian, avec plus de 250 exécutions depuis juillet 2024. Le groupe a appelé l’Australie à utiliser ses canaux diplomatiques et à plaider auprès des Nations Unies pour mettre un terme aux exécutions et demander des comptes à l’Iran pour ses violations des droits de l’homme.

« Les exécutions en Iran sont devenues un outil pour réprimer la dissidence et intimider une population agitée », indique la lettre, soulignant la nécessité d’une pression internationale urgente pour protéger les personnes ciblées.

La lettre a été signée par une liste de législateurs et de personnalités publiques australiens éminents, dont d’anciens sénateurs, des membres de la Chambre des représentants, des législateurs d’État, des chefs religieux et des universitaires.

Le groupe a également envoyé une copie de l’appel à des responsables internationaux clés, dont le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres et Volker Türk, haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, soulignant l’urgence d’une action mondiale coordonnée.