Le 31 mai 2025, Lord Steve McCabe a livré un message de solidarité lors d’un grand rassemblement international organisé par la Résistance iranienne près de Paris. Cet événement a réuni des députés, des dirigeants politiques et des défenseurs des droits humains du monde entier pour soutenir le changement démocratique en Iran et reconnaître le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) comme l’alternative légitime à la théocratie au pouvoir.
Lord McCabe, fervent défenseur de la cause iranienne et membre du Comité britannique pour la liberté de l’Iran, a salué le consensus international croissant contre le régime, citant le soutien de plus de 4 000 parlementaires du monde entier, dont plus de 600 du Royaume-Uni. Il a salué les récentes mesures prises par le gouvernement britannique pour affronter les agents du régime et qualifier le CGRI d’entité terroriste, les qualifiant de plus que nécessaire.
Il a exhorté le gouvernement britannique à aller plus loin : reconnaître officiellement le Plan en dix points de Maryam Radjavi et entamer un dialogue avec le CNRI. McCabe a souligné que seul le peuple iranien peut façonner son avenir, et qu’aucun groupe n’est mieux placé que le CNRI pour représenter ses aspirations démocratiques.
Il a conclu par un avertissement : ignorer cette force démocratique organisée serait une erreur stratégique. « L’Iran sera libre », a-t-il déclaré.
Le discours de Lord Steve McCabe :
Présidente élue, Madame Radjavi, honorables collègues, Mesdames et Messieurs, c’est un plaisir de vous retrouver à nouveau au cœur de la résistance iranienne, aux côtés d’amis du monde entier.
.@steve_mccabe at the second #FreeIran2025 conf: There is a growing support for NCRI in the British parliament & a growing call for proscription of the IRGC as a terrorist entity. Globally, more than 4,000 parliamentarians have expressed support for @Maryam_Rajavi 10-point plan. pic.twitter.com/NBVEH6Om66
— Shahin Gobadi (@gobadi) 31 mai 2025
Je suis fier d’être membre de longue date du Comité britannique pour la liberté en Iran, depuis de nombreuses années maintenant, en tant que député et, plus récemment, en tant que membre de la Chambre des Lords.
Depuis sa fondation par feu Lord Corbett et sa direction ultérieure par feu Sir David Amess, notre comité n’a cessé d’appeler à une approche ferme envers le régime iranien, en proscrivant le CGRI et en soutenant le peuple iranien et sa résistance organisée pour l’instauration d’une république démocratique laïque.
Aujourd’hui, cette position représente un consensus international croissant, reflété par le soutien de plus de 4 000 parlementaires et d’une centaine d’anciens dirigeants à travers le monde.
Et comme nous venons de l’entendre, ils sont désormais plus de 600. Je crois qu’ils étaient 500 lors de la présentation du livre l’autre semaine, et ce nombre ne cesse d’augmenter.
La ministre de l’Intérieur, Yvette Cooper, a promis un nouveau cadre juridique qui donnera aux ministres britanniques le pouvoir de proscrire le CGRI, ce que nous réclamons depuis très longtemps.
Cela fait suite aux mesures visant à inscrire le CGRI et le ministère iranien du Renseignement au système d’enregistrement des influences étrangères. Toute personne agissant pour le compte du régime iranien, du CGRI ou du VEVAK est ainsi contrainte de s’enregistrer sous peine de cinq ans de prison.
Ces mesures sont bienvenues et attendues depuis longtemps. Le CGRI est une organisation terroriste et devrait être interdit dans le monde entier.
Alors que le gouvernement britannique agit désormais contre le régime, je l’exhorte à franchir une nouvelle étape : soutenir le combat du peuple iranien pour un avenir démocratique. Cela implique de reconnaître le Plan en dix points de Mme Radjavi.
Et le CNRI est la seule alternative démocratique viable. Cela implique également d’ouvrir le dialogue et la coopération avec le CNRI pour demander des comptes au régime des mollahs. En cas de doute, il suffit de regarder le film que nous venons de voir.
Il suffit de constater la crainte du régime envers le CNRI, ses unités de résistance en pleine expansion et le soutien dont il bénéficie auprès des jeunes. Et bien sûr, comme nous l’avons entendu parler de la grève des camions, il faut observer la manière dont ils ont réagi face aux grévistes. Intimidation, brutalité, menaces de confiscation de leurs camions et de leurs permis de carburant. Voilà comment ce régime se comporte. Nous avons entendu parler d’une déclaration de mardi.
Je ne la lirai pas, mais nous avons reçu une autre déclaration plus tôt ce matin de vos amis du mouvement syndical britannique et Amis de l’Iran, Lord Clark de Hampstead et Roger Lyons, qui nous accompagnent depuis de nombreuses années.
La Grande-Bretagne doit ouvrir rapidement des discussions avec le CNRI. Seul le peuple iranien peut déterminer et façonner l’avenir de l’Iran. Et personne n’est mieux préparé, plus engagé, plus organisé et capable de représenter et de concrétiser les aspirations démocratiques du peuple que le CNRI et Madame Radjavi.
Ne pas soutenir cette force démocratique du changement pourrait être une grave erreur stratégique.
Un Iran libre et démocratique, c’est ce que veut le peuple iranien, et c’est ce dont le Moyen-Orient, l’Europe et le monde ont besoin. Cela arrivera. L’Iran sera libre.