vendredi, mars 29, 2024
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Le régime théocratique au pouvoir en Iran n’est pas à l’abri des forces de changement – Betty Boothroyd

Les jeunes Iraniens aspirent au changement – la baronne Betty Boothroyd

CNRI – Les jeunes Iraniens ont marre de la dictature des mollahs au pouvoir en Iran et aspirent au changement, a déclaré la baronne Betty Boothroyd, ancienne Présidente de la Chambre des Communes au Royaume-Uni.

« Dans l’accord nucléaire avec le régime d’Iran, il n’y a rien pour améliorer la situation épouvantable des droits civils et humains dans ce pays ; et il n’y a rien pour persuader ce régime régressive à modifier son comportement et d’améliorer son approche vis-à-vis du processus démocratique, de l’Etat de droit et des droits de l’Homme », a déclaré la baronne Boothroyd lors d’une réunion sur la situation des droits de l’Homme en Iran qui a eu lieu le lundi 19 octobre 2015, au siège du Parlement britannique à Londres.

La Baronne Boothroyd a ajouté :

« Le régime iranien nie aux citoyens iraniens leurs droits humains fondamentaux. Les Iraniens veulent la démocratie et aspirent au changement, ils souhaitent le progrès et la prospérité de leur pays et ils veulent que l’Iran soit un membre bien accepté de la communauté internationale. »

« Il y a quarante ans, je portais la ceinture noire du mouvement anti-apartheid en Afrique du Sud, lorsque les droits civils des citoyens n’étaient pas respecté par le régime raciste au pouvoir à cette époque là dans ce pays. Lorsque je manifestais devant la Maison de l’Afrique du Sud à Londres avec ma ceinture noire, les policiers me regardaient avec méfiance. A cette époque-là, même dans mes rêves les plus fous, je n’imaginais pas que comme présidente de la Chambre des Communes, je pourrais un jour recevoir Nelson Mandela, en tant que président démocratiquement élu de l’Afrique du Sud. »

« Cela s’est réalisé, parce que des individus déterminés et dévoués à la cause anti-apartheid en Afrique du Sud et ailleurs ont prouvé aux partisans de la suprématie des Blancs que ces derniers n’étaient pas à l’abri des forces du changement. De même, je crois maintenant que le régime théocratique au pouvoir en Iran n’est pas à l’abri de changement. »

Ancienne présidente de la Chambre des Communes, Baronne Boothroyd accompagnée d’une délégation de parlementaires britanniques avait rencontré le 27 janvier 2014 la Présidente élue de la Résistance iranienne, Maryam Radjavi, lors de leur visite au siège du Conseil national de la Résistance d’Iran (CNRI) dans la ville d’Auvers-sur-Oise, située au nord-ouest de Paris.

Ces parlementaires britanniques ont demandé des investigations approfondies de la part de l’ONU sur le massacre perpétré le 1er septembre 2013 au camp d’Achraf. Aussi, ils ont demandé la mise en place de mesures urgentes de la part de l’ONU pour protéger plusieurs milliers de membres du principal mouvement d’opposition iranien, l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), résidant au camp Liberty en Irak.

Les parlementaires britanniques ont affirmé que les ingérences du régime iranien dans la région, notamment en Irak et en Syrie sont « dangereuses ». Ils ont approuvé l’analyse de Mme Radjavi selon qui l’arrêt complet des ingérences du régime iranien en Syrie est la seule solution à la crise actuelle dans ce pays.

Ils ont soutenu le plan en 10 points de Maryam Radjavi pour l’avenir de l’Iran, en soulignant que ce plan est la meilleure garantie pour la l’instauration de la démocratie et les droits de l’Homme en Iran et l’instauration de la paix et la tranquillité dans la région.