Latifa Ait-Baala, Députée au Parlement bruxellois, a participé à une conférence intitulée « Révolte en Iran, rôle des femmes et des jeunes et perspectives d’une République démocratique ». La Conférence internationale de l’opposition démocratique iranienne, CNRI, à l’occasion du premier anniversaire du soulèvement national de septembre 2022, s’est tenue le 15 septembre, avec des milliers d’Iraniens et les amis de la résistance qui se sont rassemblés à Bruxelles avec la participation d’ancien chefs d’Etat, de dirigeants politiques et de législateurs de différentes nations commémorer l’anniversaire sanglante du soulèvement de tout un peuple épris de liberté.
La Révolution démocratique iranienne a profondément ébranlé le pouvoir en place et a montré l’incurie des mollahs et l’efficacité des unité de résistance en Iran. Intitulée « Révolte en Iran, rôle des femmes et des jeunes et perspectives d’une République démocratique », le rassemblement internationale visait à attirer l’attention sur la nécessité impérieuse d’un changement de politique à l’égard du régime et à reconnaitre le droit légitime du peuple iranien, ainsi que de ses forces d’avant-garde, de recourir à la résistance pour défendre la souveraineté démocratique du nation iranienne et pour à mettre à bas ses oppresseurs.
Dans son intervention Latifa Ait-Baala a déclaré à la conférence en présence de Maryam Radjavi et d’autres intervenants éminents :
Nous sommes ici parce qu’il y a un an, Mahsa Amini a perdu la vie parce que sa robe n’était pas conforme aux règles des mollahs. Elle a été assassinée, mais sa mémoire ne mourra jamais. Il marquera notre lutte pour la liberté. La lutte pour un Iran libre est menée à l’intérieur de l’Iran, mais aussi au niveau international. Nous savons que les violences commises par le régime depuis si longtemps n’ont pas empêché les femmes de se battre pour leurs droits.
Les femmes et les jeunes filles continuent de se battre pour la liberté, l’égalité et le droit de s’habiller comme elles le souhaitent. Elles doivent être libres dans tous les aspects de la vie. Leur rôle de leader est incarné par Mme Radjavi.
Nous devons mettre fin à ce régime sanguinaire. Dans cette lutte pour la liberté, les femmes iraniennes ont une dirigeante inspirante, une avant-garde de la défense de l’institutionnalisation des femmes en politique. Son engagement aujourd’hui donne de l’espoir à de nombreuses femmes en Iran et dans le monde.
Je salue les résistants d’Achraf 3 en Albanie. Il est de notre devoir de soutenir la lutte du peuple iranien et des femmes qui veulent vivre dans la démocratie. Le peuple iranien a besoin de liberté. Vive l’Iran libre.