Le Comité français pour un Iran démocratique dénonce la sinistre mascarade électorale qui vient de se dérouler en Iran
CFID, 16 juin – Commencé dans la confusion et le trafic des candidatures, le scrutin voulu par le Guide suprême et ses dévoués mollahs sombre dans le ridicule et le sang.
Contrairement aux allégations trop souvent reproduites par une presse internationale qui na pas été autorisée à observer sur le terrain les conditions dans lesquelles les listes et le dépouillement des votes ont été validés, les informations qui nous parviennent de Téhéran montrent que moins d’un tiers des électeurs se sont rendus aux urnes.
Parmi les candidats choisis par le Guide suprême pour postuler à la présidence, les jeux étaient faits à l’avance au bénéfice de l’ultra Ahmadinejad. Les trois autres compétiteurs, fidèles sans état d’âme de Khomeiny puis de Khamenei, n’ont joué, avec plus ou moins de conviction, que le rôle de comparses.
L’opposition démocratique n’a jamais été autorisée à se présenter depuis les premières élections organisées sous l’actuel régime. C’est la constitution même du régime iranien qui interdit toue évolution démocratique par le jeu des élections.
Tout laisse à penser que maintenant la dictature policière va se renforcer et que la répression va frapper encore plus durement tous ceux qui refusent le régime moyenâgeux des mollahs.
Allons-nous continuer à déplorer le fascisme religieux qui écrase depuis trente ans la grande nation iranienne ? Allons-nous laisser le régime des mollahs se saisir de l’armement atomique au risque de déclencher une troisième guerre mondiale ?
Dénonçons hautement l’aveuglement des Etats occidentaux et leur politique complaisante qui fait penser à l’attitude des Chamberlain et des Daladier d’hier.
Appelons tous les hommes, toutes les femmes, à solidariser avec le peuple iranien qui manifeste à travers le pays, et soutenir l’opposition démocratique organisée à travers le monde et à Achraf.
Le CFID soutient la proposition faite à plusieurs reprises par Mme Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, d’organiser en Iran des élections libres supervisées par l’ONU fondée sur la souveraineté du peuple et non sur la base de la suprématie du Guide suprême.
La victoire finale du peuple iranien conditionne aujourd’hui la liberté du monde.