jeudi, mars 28, 2024
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Plus de 3000 travailleurs des raffineries se joignent aux grévistes du secteur pétrolier

Grèves des travailleurs du secteur pétrolier à Dehloran, Ilam

Le jeudi 20 août marque le vingtième jour de la grève lancée par les travailleurs des raffineries de pétrole et de gaz, de la pétrochimie et des centrales électriques iraniennes.

Des rapports indiquent que plus de 3000 travailleurs de la raffinerie IGC de la ville de

Dehloran dans la province d’Ilam, dans l’ouest de l’Iran, ont rejoint la grève.

Ces travailleurs se joignant aux autres grévistes au vingtième jour de la grève inédite sont le siogne de l’unité et de la solidarité parmi les travailleurs qui manifestent pour obtenir leurs droits fondamentaux et leurs salaires qui ont été spoliés et pillés par le régime des mollahs.

Les travailleurs qui protestent insistent que cette grève se poursuivra jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites. Ils sont maintenant en grève dans 24 villes de 12 provinces.

Les manifestations ont commencé en raison des conditions de travail difficiles, des retards de salaire et des pratiques corrompues des autorités du régime iranien dans la gestion des installations pétrolières. Le régime a tenté de tempérer l’ambiance en faisant des promesses à court terme telles que le paiement d’une partie des salaires impayés, mais les travailleurs insistent pour continuer leurs protestations jusqu’à ce que des changements fondamentaux soient apportés.

Le jeudi 20 août, les travailleurs de la Haft Tappeh ont poursuivi leur rassemblement de protestation devant le gouvernorat de la ville de Chouch dans la province du Khouzistan, au sud-ouest de l’Iran. La grève se poursuit depuis 67 jours. Les travailleurs qui protestent insistent pour continuer la grève et maintenir leur unité jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites.

Le jeudi 20 août, des travailleurs de la Companie Profile se sont réunis devant le département du travail du régime dans la ville de Saveh, située au sud-ouest de Téhéran, pour protester contre le refus des responsables de mettre en œuvre la loi sur les emplois pénibles et nuisibles qui prévoit une sécurité minimale et la protection de ces travailleurs.

«Selon les décisions du comité initial tenu par le Bureau du travail, le sujet de leur dur labeur n’a pas été confirmé alors que les travailleurs de cette entreprise travaillent dans des conditions difficiles», ont déclaré les travailleurs protestataires.

Ils ont ajouté que si la loi n’est pas appliquée, les travailleurs qui prendront leur retraite ne bénéficieront plus d’avantages ou de pensions malgré leur dur labeur.

Il convient de noter que selon la loi sur le travail dur et préjudiciable, l’employeur est tenu de déposer quatre pour cent de la prime d’assurance du travailleur afin que le travailleur puisse prendre sa retraite après 20 ans de service. Cependant, divers employeurs refusent de payer ce montant de prime.

Rassemblement de protestation des travailleurs de l’usine de comptoir Qazvin

Le jeudi 20 août, les travailleurs de l’usine de comptoir Qazvin se sont mis en grève et ont organisé une réunion dans la cour de l’usine pour réclamer leurs salaires.

Les travailleurs qui protestaient ont tenu plusieurs pancartes et scandé des slogans exigeant «Des chèques de paie retardés de 27 mois, le retour des travailleurs licenciés à leur travail, l’octroi d’une assurance chômage et des primes et autres avantages».

Il convient de noter que ces travailleurs ne peuvent pas bénéficier des prestations d’assurance chômage en raison du refus des responsables de l’entreprise de déposer une partie de leurs primes d’assurance.

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