CNRI – Les étudiants de plusieurs universités en Iran ont organisé plusieurs manifestations pendant le week-end contre les politiques du régime iranien dans les universités.
Rassemblement des étudiants des universités iraniennes pour protester (vidéo + photos)
Samedi 1er octobre, un groupe d’étudiants de l’université Khajeh Nasir à Téhéran ont organisé une manifestation et mis en scène une grève de la faim sur le campus pour protester contre les mauvaises conditions des dortoirs, les frais de scolarité injuste et scandaleux, et la mauvaise qualité de la nourriture avec l’augmentation de son prix.
Cette protestation suit un appel des étudiants de cette université. Les étudiants ont poursuivi leur protestation et ont entonné des chants comme : « Nous ne payons pas lorsqu’il s’agit d’extorsion » et ont continué avec leur grève de la faim.
Manifestation des étudiants de l’université Amir Kabir à Téhéran
Les étudiants de l’université Amir Kabir à Téhéran ont organisé une manifestation dans le hall de conférence de l’université samedi 1er octobre et ils ont exprimé leur protestation pendant des discours alors que le président de l’université était présent. Ils ont vivement protesté contre les problèmes d’éducation.
Manifestation d’étudiants de l’université Bou-Ali à Hamedan
Un groupe d’étudiants de l’université de Bou-Ali à Hamedan, à l’ouest de l’Iran, se sont rassemblés dans le bâtiment principal de l’université samedi 1er octobre pour protester contre les performances du système du Golestan qui n’a pas résolu les problèmes des étudiants quant à leur demande concernant internet.
Il faut noter qu’aucun des agents du gouvernement dans le département d’assistance pour l’éducation n’a répondu aux étudiants.
Manifestation des étudiants de l’université de Téhéran pour l’industrie pétrolière
Samedi 1er octobre, un groupe d’étudiants de l’université de Téhéran pour l’industrie pétrolière ont manifesté devant le bâtiment du ministère du Pétrole à Téhéran contre le manque d’attention des autorités du régime concernant les demandes des étudiants sur le quota d’embauche dans le ministère et ont demandé une solution.
