Par Victor Davis Hanson
The Washington Times (Extraits), 30 déc. Le groupe détudes sur lIrak, déminents sénateurs et des diplomates réalistes veulent tous que lAmérique entame des négociations formelles avec le gouvernement de lIran. Ils pensent que Téhéran pourrait aider les Etats-Unis à se désengager avec dignité dIrak et du bourbier général du Moyen-Orient. Ce serait une grave erreur pour de nombreuses raisons la plus importante étant que lIran est de loin plus vacillant que nous.
Le monde du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, avide de publicité, nest pas en voie de se développer, mais de se réduire. Malgré ses références prétendument populistes, son soutien dans le pays et à létranger ira en saffaiblissant tant que les Etats-Unis continueront dexercer calmement et tranquillement leurs pressions sur lui ( )
En soutenant les terroristes en Irak et au Liban, en enrichissant de luranium et en menaçant de manière insensée de détruire un Israël nucléaire, Mr. Ahmadinejad ne fait que saliéner les Iraniens, qui se demandent où sont partis leurs vastes revenus pétroliers de jadis et comment est-il possible de payer pour toutes ces aventures sauvages.
Pendant ce temps, M. Ahmadinejad a peu investi dans la source de sa richesse linfrastructure pétrolière de lIran. Bientôt, même les revenus pétroliers jadis assurés commenceront à baisser. Et ce pourrait être bien plus tôt quil ne le pense si les Nations Unies étendent leurs sanctions économiques récentes en réponse à la violation flagrante par Ahmadinejad des accords de non prolifération nucléaire.
Ainsi, alors que les Iraniens sont inquiets de voir leur nation devenir un paria international et peut-être plonger sur la voie de la banqueroute, ce nest pas le moment que lAmérique cède en offrant des négociations directes avec M. Ahmadinejad. Cette propagande de victoire ne fera que laider à réclamer la légitimité et la stature quil perd avec son propre people en Iran.
De meilleurs modèles à suivre à la place no politiques à long terme du passé avec la Libye de Mouammar Kadhafi et lUnion Soviet Union des années 1980. Tant que la Libye a parrainé le terrorisme et attaqué les Occidentaux, nous sommes restés clairs et nous avons boycotté le régime. Ce nest quen 2003, quand les Libyens ont unilatéralement abandonné le programme darmes de destruction massive, accepté de ne pas violer les accords de prolifération et a renoncé au terrorisme, que nous avons accepté de normaliser les relations.
En dautres termes, "parler" ou "se rapprocher" de la Libye na pas apporter ce changement dattitude remarquable avec le gouvernement libyen. Au contraire, la fermeté des principes américains, la crcition économique, lostracisme et la patience ont finalement agi.
Les Etats-Unis ont toujours maintenu une porte ouverte avec lUnion soviétique. Après tout contrairement à lIran ou la Libye nous avions peu de choix quand des milliers de têtes nucléaires étaient pointées sur nous et que lArmée Rouge était massée sur la frontière germanique.
Mais Ronald Reagan a néanmoins adopté un changement radical dans la politique américaine en ayant un recours actif aux dissidents russes. Il a utilisé le pupitre du tyran pour dénoncer la barbarie de lempire du mal dans un monde à court didées. En même temps, Reagan a accru les avantages militaires des Etats-Unis sur les soviétiques pour accélérer la chute du régime.
Après la chute, les courageux dissidents iraniens dAlexandre Soljenitsyne à Nathan Charansky nont pas applaudi Jimmy Carter, qui avait béatement prononcé la fin de sa propre « peur excessive » de cette idéologie meurtrière. A la place, ils ont préféré Reagan, qui avait mis au défi le premier secrétaire soviétique Mikhaïl Gorbatchev "dabattre" le mur de Berlin. LAmérique sest placée en quand nous étions du côté des peuples demandant le changement plutôt que de choyer le régime qui cherche à len empêcher.
Le grand Moyen-Orient qui entoure lIran est au beau milieu dune transition chaotique en trois étapes : de la dictature au radicalisme et au chaos vers un gouvernement constitutionnel. Des voyous et des terroristes comme M. Ahmadinejad ("Nous navons pas fait la révolution pour avoir la démocratie") veulent larrêter et retourner au vieux monde davant le 11 septembre ( )
Dans tous ce chaos qui mettra des années à retomber les Etats-Unis ont besoin de coller à leurs principes. Ni une intervention militaire immédiate, ni un dialogue avec lIran ne sont la réponse. A la place, nous devons maintenir la pression sur le baratineur Mahmoud Ahmadinejad, qui est bien plus faible quil ne laisse paraître.
Victor Davis Hanson est un éditorialiste et un historien classique à linstitut Hoover de luniversité Stanford. Son dernier ouvrage est intitulé : "Une guerre pas comme les autres : comment les Athéniens et les Spartiates ont fait la guerre du Péloponnèse."