vendredi, mars 29, 2024
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Iran : Négocier avec les mollahs de Téhéran

Par  le Pr. Kazem Kazerounian de l’Université du Connecticut
 
American Thinker – Il devient de plus en plus évident que le gouvernement d’Iran, non seulement soutient frénétiquement le terrorisme dans le monde, mais est également engagé activement dans des actes terroristes de sabotage à l’intérieur de l’Irak et qu’il tue des Irakiens ordinaires innocents ainsi que des hommes politiques irakiens et des officiers des forces de la coalition.

L’ambassadeur américain en Irak, les hommes politiques et commandants américains présents sur le terrain se sont faits l’écho de cet état de fait maintes et maintes fois. Pas plus tard que la semaine dernière, le général de division William Caldwell, dans une interview sur CNN, a évoqué un acte terroriste perpétré par l’Iran dans lequel des Gardiens de la Révolution d’Iran et des agents alliés déguisés en soldats américains, conduisant des véhicules américains et parlant anglais, ont fait une descente dans un bâtiment du gouvernement à Karbala, ont tué un soldat américain sur place et en ont capturés quatre autres qui ont été exécutés un peu plus tard. « Nous savons qu’ils ont construit un faux centre en Iran où ont lieu en réalité l’entraînement des hommes et la préparation des activités avant que celles-ci soient mises en œuvre ici en Irak », a déclaré Caldwell.
 
La logique derrière l’ancien principe de ne pas négocier avec les terroristes est simple et lourde de sens. Car sa non application pousse au terrorisme et encourage les terroristes. Négocier avec les mollahs de Téhéran ne fait qu’encourager les factions les plus radicales du régime théocratique et donner raison à leur stratégie. Pourtant, certains membres de groupes de réflexion et une poignée d’hommes politiques à Washington recommandent la négociation avec les mollahs de Téhéran. Pour dissimuler l’ignominie liée au fait de « négocier » avec des terroristes, ces personnes parlent d’ « engagement », de « dialogue », de «pourparlers », de « discussions », de « voie de communication », d’ « échange » et de « contrepartie ». Et pour aller encore plus loin dans le déshonneur, les désignations attribuées à ces négociations sont plus vagues encore : « dialogue des civilisations », « engagement des cultures ».
 
Ceux qui préconisent la négociation avec les mollahs de Téhéran sont issus de milieux variés et ont des intérêts divers. Certains sont les mandataires directs des mollahs. D’autres sont poussés par les groupes d’intérêt qui ont un avantage à faire du commerce avec les mollahs. D’autres encore sont des politiciens qui voient là l’opportunité de gagner un soutien politique. Mais leurs arguments divergent rarement. Ils affirment que l’unique alternative est la guerre et que, par conséquent, la solution logique est l’apaisement des mollahs. Cette vision étroite est stupide et irresponsable. L’apaisement aussi bien que la guerre sont deux erreurs colossales entraînant des conséquences catastrophiques pour la région et pour le monde.

Néanmoins, c’est toujours la moindre roue qui gémit. Les partisans de la complaisance se font beaucoup entendre et, par conséquent, la pression se fait sentir de plus en plus sur les États-unis pour qu’ils fassent des concessions aux mollahs iraniens.
 
Mais nécessité fait loi. Négocier avec les mollahs signifie négocier avec ceux qui commanditent directement le meurtre de citoyens irakiens et de soldats américains. Ce fut le cas le jour des morts au champ d’honneur lorsque l’ambassadeur américain en Irak a rencontré son homologue iranien, dont le bureau serait le quartier général des forces sous le commandement de l’Iran en Irak. Quelle belle manière de célébrer ce jour de mémoire !