CNRI – Plus de 400 travailleurs à la retraite des Industries de Télécommunications de l’Iran (ITI) à Shiraz, dans le nord de l’Iran, ont poursuivi le lundi 30 mai leur manifestation d’une semaine et mis en place des tentes dans la cour de l’usine, réclamant la réception de leurs salaires impayés.
L’un des travailleurs à la retraite a déclaré : « Depuis le mardi dernier (24 mai), nous avons mis en place nos tentes dans la cour de cette usine et demandé aux représentants du gouvernorat du ministère du travail de tenir une réunion avec nous en ce qui concerne les revendications des travailleurs à la retraite, mais non seulement ne sont-ils pas venus ; ils ont également fait pression sur nous de diverses manières pour enlever les tentes, nous nous sommes donc réunis ici la nuit dernière. »
Le 28 mai, l’agence de presse officielle ILNA a rapporté que 1300 travailleurs retraités des ITI, qui ont été progressivement licenciés depuis 2006, n’ont pas encore reçu leurs salaires différés et indemnités de licenciement. Ainsi, certains de ces travailleurs à la retraite ont mis en place des tentes dans la cour de l’usine en protestation afin de percevoir leurs salaires impayés et leurs indemnités.
Les travailleurs à la retraite ont déclaré que l’employeur prétend que le manque de ressources financières est la raison au manquement à leurs engagements juridiques en ce qui concerne les impayés et les salaires non versés, mais les travailleurs sont fatigués de cette situation et ont promis de poursuivre leurs rassemblements jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites.
En détaillant leurs revendications, les travailleurs à la retraite ont affirmé que la moyenne de leurs indemnités de départ sur la base de leur expérience de travail est d’environ 300 millions de rials (9900 dollars américains) par travailleur, mais l’employeur sous le prétexte du manque de ressources financières n’est pas en mesure de régler leurs indemnités et salaires impayés. Selon les travailleurs, ils n’ont également pas perçu 13 à 15 mois de salaires impayés qui datent du temps de leur embauche.
Finalement, les manifestants déclarent: « Malgré les visites répétées, nous ne sommes pas encore arrivés à obtenir gain de cause pour nos revendications et à régler les comptes. Donc nous avons décidé de procéder à une nouvelle forme de rassemblement pour protester contre l’approche de l’employeur. »
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