jeudi, mars 28, 2024
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Iran : les autorités menacent la famille d’un prisonnier politique pour avoir soutenu sa grève

Iran : les autorités menacent la famille d’un prisonnier politique pour avoir soutenu sa grève

Selon les rapports, les agents des renseignements iraniens auraient menacé la famille d’un prisonnier politique par des appels téléphoniques pour avoir ouvert une nouvelle affaire judiciaire. Les menaces ont commencé après la diffusion le 24 août 2017 d’un message vocal du prisonnier depuis la prison centrale d’Ardabil en solidarité aux prisonniers politiques de la prison de Gohardasht.

Le prisonnier politique arabe, Maher Ka’bi, a demandé à toutes les organisations des droits de l’Homme, Amnesty International et le parlement européen de s’occuper de la situation des prisonniers politiques en Iran.
Il a également demandé à la Rapporteuse spéciale l’ONU sur la situation des droits de l’Homme en Iran, Asma Jahangir, de faire pression sur les dirigeants iraniens pour mettre fin aux tortures, aux violations répétées des droits des détenus et à leur exil dans différentes villes.

Selon les rapports, sa famille avait entamé une procédure pour l’annulation de l’exil de leur fils, mais en réponse, les responsables des renseignements ont affirmé que comme il avait soutenu les prisonniers politiques de Gohardasht en envoyant un message audio en arabe, de nouvelles charges étaient retenues contre lui et qu’il recevrait une nouvelle peine d’emprisonnement.

Ils ont affirmé que Maher Ka’bi, en plus de ses 4 ans de prison, allait recevoir une autre peine et que celle-ci serait pire.

En réponse à cela, la mère de Ka’bi leur a répondu qu’une menace ne fonctionneraient pas avec eux et que son enfant était innocent et qu’ils devaient le relâcher. La famille est très inquiète à propos des conditions de détention de leur fils après ces menaces.

Il faut noter que plus de 40 prisonniers politiques arabes sont en exil, et qu’en plus de leur peine, leurs familles ne peuvent pas leur rendre visite toutes les semaines, car ils vivent dans des villes éloignées, ce qui a augmenté les problèmes des familles. En réalité c’est une sorte de punition pour les familles.