CNRI – Dans son message à l’occasion du Nouvel an iranien, le Guide suprême des mollahs Ali Khamenei a appelé l’année 1393 comme »l’année de l’économie et de la culture sous gestion djihadiste ».
Cette appellation réflète la volonté d’asseoir davantage l’emprise des Pasdaran sur l’économie, la culture et la presse en Iran.
Evoquant l’échec des mollahs dans la gestion de la crise économique aigue que traverse le pays, Khamenei a souligné: « l’épopée économique n’a pas été réalisée comme voulue l’an dernier, il est donc nécessaire que cette épopée se concrétise dans la nouvelle année ».
Pour mener à bien cette objectif, il a parlé d’ « économie de résistance », une formule qui laisse entrevoir la volonté du Guide de remettre en question l’accord avec les 5+1 sur le programme nucléaire illicite de l’Iran.
Pour sa part, dans son message du Nouvel an, le président des mollahs Hassan Rohani a promis de combattre la crise de la faim en Iran. « La santé et la sécurité alimentaire pour les couches défavorisées seront deux politiques poursuivies par le gouvernement dans l’année qui commence », a-t-il insisté.
Un économiste iranien a récemment évoqué la gravité de la situation écconomique du régime et a parlé d’un taux d’inflation dépassant les 100% pour les couches pauvres des zones rurales. Le journal gouvernemental Arman a publié le mois dernier un article de Saïd Leilaz, un économiste qui réside en Iran, expliquant:
«Le taux d’inflation général en Iran est de 45%. Le taux d’inflation pour les produits alimentaires dépasse les 60%. Pour certains aliments de bases des couches pauvres de la société, le taux d’inflation dépasse les 100%. Par conséquent, pour les pauvres qui vivent pour la plupart dans des zones rurales, le vrai taux d’inflation est supérieur à 100%. C’est un record historique sans précédent depuis la seconde guerre mondiale en Iran. »