vendredi, mars 29, 2024
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Iran-GB : Parlementaires et Juristes britanniques en faveur de l’OMPI

Iran-GB : Parlementaires et Juristes britanniques en faveur de l’OMPICNRI – Plus de 30 parlementaires (des principaux partis politiques des deux Chambres du Parlement) ainsi que des juristes de renom ont organisé le 31 janvier à la Chambre des Lords une grande conférence pour discuter de la levée des restrictions imposées aux Moudjahidine du peuple d’Iran et pour soutenir la résistance iranienne menée par sa présidente élue Maryam Radjavi.

La conférence était présidée conjointement par Lord Corbett of Castle Vale (président la commission parlementaire britannique pour la liberté en Iran) et l’Honorable Lord Archer of Sandwell.

   

La conférence a approuvé la déclaration suivante signée par 2000 avocats et juristes britanniques :

1. Nous, Lords occupant également la fonction de conseillers de la Reine, dont Lord Slynn of Hadley, Lord Waddington, Lord Archer of Sandwell et Lord Renton, signons la présente déclaration :

2. Lorsque l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI) a été proscrite en 2001, les membres des deux chambres du Parlement ont exprimé des inquiétudes sérieuses et formulé des objections.
 
3. L’idée est largement répandue au sein du Parlement selon laquelle la proscription de l’OMPI avait une motivation politique. Il en va de même pour l’inscription de l’OMPI sur la liste par décision du Conseil de l’Europe le 2 mai 2002. En novembre 2004, dans le cadre de l’Accord de Paris conclu entre l’UE3 et l’Iran concernant le programme nucléaire du régime iranien, l’UE3 ont promis à l’Iran qu’en échange de leur coopération, l’UE maintiendrait l’OMPI sur la liste du terrorisme, démontrant ainsi clairement la nature politique de la classification de l’OMPI en tant que terroristes.  

4. Après examen attentif du cas de l’OMPI dans le cadre de l’UE et du Royaume-Uni, nous n’avons détecté aucun effort significatif que ce soit de la part du Conseil ou du ministère de l’Intérieur pour prendre en considération les événements importants qui ont eu lieu depuis la proscription de l’OMPI. Parmi eux, le fait que l’OMPI ne se soit engagée dans aucune activité militaire depuis juillet 2001, que les membres de l’OMPI en Irak aient tous reçu le statut de « personnes protégées » et qu’après 16 mois d’enquête menée par la Force multinationale – Irak, aucun élément n’ait permis d’accuser un membre de l’OMPI d’un délit quelconque.

5. À la lumière de ces faits, nous recommandons la fin de la proscription de l’OMPI. De plus, nous demandons avec insistance au gouvernement britannique de faire cette même proposition à l’UE pour le retrait de l’OMPI de la liste terroriste.

6. Environ 2000 avocats britanniques de tout le pays ont signé la déclaration « Iran, un appel à la justice » indiquant qu’il n’y avait aucun fondement légal dans la proscription de l’OMPI et recommandant au ministre de l’Intérieur de lever la proscription pesant sur l’organisation.

7. La déclaration affirme : « Il est temps que notre gouvernement prenne ses distances vis-à-vis du régime intégriste en Iran, qui représente une menace directe pour les intérêts britanniques et, qu’à la place, il se range du côté des millions d’Iraniens et de leur mouvement de résistance qui ne recherchent que la paix, la liberté et une démocratie laïque en Iran ».

8. En décembre l’année dernière, 430 députés et pairs ont signé une déclaration similaire dans laquelle ils ont dit : nous devons répondre au désir de changement du peuple iranien en nous rangeant de leur côté dans leur lutte pour remplacer cette théocratie intégriste par une démocratie laïque.

9. Étant donné que le régime iranien (i) poursuit de manière agressive ses programmes nucléaires au mépris de la communauté internationale, (ii) intensifie son interférence dans les affaires internes de l’Irak y compris dans des activités terroristes et (iii) s’oppose activement au processus de paix au Moyen-Orient, nous les soussignés soutenons la « troisième voie » consistant à amener un changement démocratique en Iran, option proposée par Mme Maryam Rajavi, présidente de la République élue du Conseil national de la Résistance iranienne, au Parlement européen en décembre 2004.

10. Nous sommes convaincus que les concessions de l’Occident au régime de Téhéran accroissent le risque que l’Iran obtienne des armes nucléaires et l’éventualité d’un conflit militaire dans la région. Un changement démocratique en Iran par le peuple iranien et sa résistance constitue le seul moyen d’assurer la paix et la stabilité au Moyen-Orient.