vendredi, mars 29, 2024
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Iran : des routes fermées pour dissimuler des graffitis contre le régime

CNRI – Les mollahs paranoïaques en Iran ont bloqué des artères dans les agglomérations pour empêcher les conducteurs de voir les graffitis conspuant le régime qui tapissent les villes du pays.

À Bandar Abbas (sud-ouest de l’Iran), les agents ont fermé le 30 mai le boulevard Imam pour enlever des slogans comme « Maudis soient les prix élevés, à bas Khamenei ! » ou encore « Mort ou vivant, nous reprendrons l’Iran ».

À Minab et Bandar Abbas, les forces de sécurité ont multiplié les patrouilles pour attraper les auteurs de graffitis. Des heurts ont éclaté entre les jeunes et les forces de sécurité à Chabahar et Kenarak dans la province du Sistan (sud-est de l’Iran).

L’université technologique Charif à Téhéran a été encerclée par une nuée de forces de sécurité et de miliciens du Bassidj qui s’est abattue le 29 mai, des informations signalant qu’il y avait « un garde par étudiant ». Les hélicoptères ont sillonné le ciel le lendemain, d’après des informations venant du campus.

Les mollahs ont renforcé la sécurité et restreignent les libertés civiles dans tout le pays, de crainte d’une répétition des soulèvements postélectoraux de 2009.