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Le régime iranien s’en prend violemment aux députés britanniques qui soutiennent la Résistance iranienne et la proscription des pasdaran

Le régime iranien s'en prend violemment aux députés britanniques qui soutiennent la Résistance iranienne et la proscription des pasdaran

Le Majlis (Parlement) du régime iranien a exprimé sa colère le 20 mai 2025, en réponse à une initiative importante de plus de 550 parlementaires britanniques. Ces derniers avaient appelé à la désignation du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) comme organisation terroriste et exprimé leur soutien à la quête du peuple iranien pour un changement démocratique, notamment au plan en 10 points de Maryam Radjavi. La réaction virulente du Majlis, chargée de menaces et d’accusations, révèle avec force la profonde agitation de Téhéran face au soutien international croissant à la Résistance iranienne.

Dans une déclaration lue lors d’une séance du Majlis, les députés ont « fermement condamné » ce qu’ils ont qualifié d’« action malavisée et malveillante » des députés britanniques. Les parlementaires du régime n’ont pas tenté de répondre aux préoccupations de fond soulevées par les législateurs britanniques concernant le lourd bilan du CGRI en matière de terrorisme et de violations des droits humains. Ils ont plutôt eu recours à des tactiques familières, affirmant que l’initiative britannique « avait été ouvertement menée à l’instigation de l’OMPI, terroriste et détestée ». Cette attribution directe à l’OMPI, que le régime désigne par le terme péjoratif de « monafeqin » (hypocrites), souligne le rôle essentiel de la Résistance dans la mobilisation de l’opinion internationale.

La déclaration du Majlis s’est transformée en menaces directes, avertissant que « la décision potentielle du gouvernement britannique de qualifier le CGRI de terroriste… entraînerait une réaction légale et réciproque de la part de la République islamique d’Iran ». Elle précisait également que « conformément à l’article 7 de la loi de contre-mesures adoptée par le Majlis, si une telle décision est mise en œuvre, les forces militaires britanniques et leurs bases en Asie occidentale et dans le golfe Persique seront inscrites sur la liste des entités agresseuses, et des mesures appropriées seront prises.» La séance a été ponctuée par les slogans « Mort à l’Angleterre » scandés par les députés réunis.

La lettre multipartite des députés britanniques, adressée au Premier ministre Keir Starmer, demandait instamment l’interdiction du CGRI face à des préoccupations pressantes en matière de sécurité nationale. Elle soulignait que « paiement de ce régime chancelant trahit les valeurs démocratiques, renforce ses politiques répressives et compromet la sécurité mondiale, alors que Téhéran poursuit ses ambitions nucléaires et son terrorisme ». Surtout, la lettre soulignait la nécessité pour la communauté internationale de « reconnaître le droit du peuple iranien à un changement de régime » et déclarait : « Le droit des unités de résistance de l’OMPI ou MEK, qui jouent un rôle clé dans cette poussée populaire pour le changement, à combattre le CGRI doit également être reconnu, et le CGRI devrait être qualifié d’organisation terroriste.»

Plutôt que de répondre aux graves préoccupations soulevées, la déclaration du Majlis a tenté de détourner les critiques en énumérant une litanie de griefs historiques contre la Grande-Bretagne. Elle visait également à présenter le CGRI comme une institution nationale légitime, affirmant qu’il « est une institution formelle et légale qui, conformément à la Constitution… protège l’indépendance et l’intégrité territoriale du pays ». Affirmant de manière particulièrement détachée de la réalité, la déclaration suggérait que la pression internationale n’affaiblirait pas la volonté nationale de l’Iran, mais conduirait à une plus grande solidarité du peuple avec les forces armées révolutionnaires… en particulier le CGRI.»

La réaction paniquée et agressive du régime iranien à la position de principe adoptée par les parlementaires britanniques ne fait que souligner son isolement international croissant et sa profonde crainte à l’égard de la Résistance iranienne organisée. Alors que les voix du monde entier s’alignent de plus en plus sur les aspirations du peuple iranien à la liberté et à la démocratie, le recours de Téhéran aux menaces et au révisionnisme historique témoigne non pas de sa force, mais d’une crise de légitimité grandissante. L’identification claire de l’OMPI comme moteur de ces initiatives internationales témoigne de l’efficacité de la Résistance à révéler la nature du régime et à défendre une alternative démocratique pour l’Iran.