CNRI – Les médias gouvernementaux en Iran ont rapporté qu’entre 2005 et 2013, les différents organes liés aux forces de l’ordre du régime ont reçu plus de 20 millions d’appels inappropriés.
Un rapport à ce sujet a été publié le 23 janvier 2014 par Alef, un site Internet dirigé par Tavakkoli, un membre éminent du parlement des mollahs.
Selon un autre rapport, le directeur des relations publiques des services gouvernementaux d’urgence a affirmé : « 40% des appels aux services de police et autres services publics d’urgence sont des appels inappropriés. Dans certaines villes, le taux d’appels inappropriés dépasse les 80%. » (Agence Fars du 12 janvier 2014)
Selon les rapports qui nous sont parvenus, la majeure partie des appels téléphoniques susmentionnés concerne le « 110 », le numéro d’urgence de la police. Ce service est en particulier chargé de la répression des manifestations et des protestations contre le régime.
Le volume des appels inadéquats vers les organes gouvernementaux et en particulier vers le centre d’appel de la police en Iran est beaucoup plus élevé que dans les autre pays. Les experts des affaires iraniennes estiment que ces appels sont un moyen pour les citoyens d’exprimer leur mécontentement, un moyen de résistance civile.