jeudi, mars 28, 2024
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Inquiétudes quant au « transport d’armes, de troupes et d’argent liquide aux groupes terroristes et aux régimes d’escrocs depuis l’Iran »

Inquiétudes quant au « transport d’armes, de troupes et d’argent liquide aux groupes terroristes et aux régimes d’escrocs depuis l’Iran »

Selon Reuters, un député républicain américain de la Chambre des représentants a fait savoir vendredi qu’il continuera sa campagne contre les ventes de Boeing et d’Airbus au régime iranien, malgré les déclarations du département du Trésor public américain qui a commencé à donner des licences pour l’export.

Les représentants républicains, Pete Roskam et Jeb Hensarling, ont écrit au bureau de contrôle des capitaux étrangers, qui observe les sanctions, exigeant plus de réponses à propos des conséquences sur la sécurité d’une telle vente à l’Iran.

Le député a écrit dans sa lettre jeudi, publiée par Reuters : « Il n’y a pas beaucoup de preuves indiquant que l’aéronef iranien a en effet arrêté de transporter des armes, des troupes et de l’argent liquide vers les groupes terroristes et les régimes d’escrocs. »

Les deux députés ont des positions financières influentes dans la Chambre des représentants. Hensarling est président du Comité de la Chambre pour les services financiers. Roskam est président du comité de surveillance de la commission pour les objectifs et les moyens de l’écriture des taxes.

Airbus et Boeing ont déclaré mercredi qu’ils avaient reçu l’accord du Trésor public pour commencer à exporter plus 200 appareils vers l’Iran après un accord passé en janvier.

Quelques membres du Congrès ont exprimé leur préoccupation quant à la perte d’emplois chez Boeing si l’accord était rompu, mais les opposants affirment que les préoccupations liées à la sécurité sont plus importantes.

La lettre à Adam Szubin, délégué au terrorisme et au financement des renseignements, a demandé des réponses à plusieurs questions détaillées sur la gestion des compagnies aériennes iraniennes, la capacité du Trésor à contrôler les transferts et l’aéronef ou une de ses parties une fois qu’elles seront entre les mains de l’Iran et sur l’accord sur le nucléaire.

Les banques étrangères étaient réticentes à financer des accords sur l’aéronef, car ils avaient peur de tomber sous les sanctions qui restent et qui interdisent l’utilisation du système financier américain pour faire des affaires avec l’Iran.

Avec le candidat républicain à la présidentielle, Donald Trump, a fortement critiqué ce rapprochement, quelques banques craignent de ne pas avoir l’assurance que les sanctions ne reviendront pas contre le régime iranien.

Les membres républicains du Congrès se sont opposés unanimement à l’accord sur le nucléaire l’année dernière, vue comme un acte de la politique étrangère des démocrates sous la présidence de Barack Obama.