CNRI – Une réunion exceptionnelle au parlement norvégien a rassemblé lensemble du groupe Progressiste, le second parti de Norvège, qui recevait Maryam Radjavi, la présidente élue de la Résistance iranienne, venue y prononcer une allocution.
« Notre parti soutien votre résistance et tous ceux qui luttent pour la liberté et la démocratie », a lancé demblée Siv Jensen, présidente du parti et du groupe parlementaire, en accueillant Maryam Radjavi. « Nous sommes extrêmement préoccupés par la situation des droits de lhomme en Iran et la course nucléaire des mollahs », a-t-elle poursuivi.
Avant son intervention, Mme Radjavi a souhaité offrir au groupe une liste de noms et caractéristiques de 20.000 martyrs des Moudjahidine du peuple, « le capital le plus précieux de la résistance », a-t-elle précisé. Elle a remercié les parlementaires pour leur soutien et leur a rendu hommage pour le courage de leur prise de position.
La solution à la problématique iranienne est un changement démocratique, a affirmé Maryam Radjavi dans son allocution. Malheureusement les mollahs ont profité de la politique de complaisance de loccident pour limiter la principale menace à leur existence, à savoir la résistance. Par conséquent le seul facteur de changement en Iran sest retrouvé enchaîné et le monde sest privé du facteur le plus important pour neutraliser ce régime.
Ce qui se passe à la Cité dAchraf en Irak, a-t-elle ajouté, est un problème humanitaire. 3500 membres de la résistance se trouvent à Achraf et les mollahs veulent annuler le statut de réfugié dont ils bénéficient depuis vingt ans, et celui de personnes protégées par la IVe Convention de Genève, pour les éliminer.
La cité dAchraf est un exemple clair des violations de la loi internationale par la dictature religieuse et terroriste. Mais les pays occidentaux gardent le silence devant ses complots.
La résistance iranienne pèse de tout son poids sur les événements en Iran. Lorganisation des Moudjahidine du peuple est la plus grande force politique et la colonne vertébrale du Conseil national de la Résistance. Les Moudjahidine du peuple bénéficient de la confiance et du vaste soutien de la population et sont le centre de lespoir de la nation. Cest pourquoi, même si les résidents dAchraf nont aucune arme et sont soumis à de multiples limitations, les mollahs les considèrent toujours comme leur principale menace et cherchent à les éliminer par tous les moyens.
Pour faire face au danger que représente la théocratie en Iran et aux graves conséquences de sa politique dans la région, il est nécessaire de prendre ces mesures :
1- Le conseil de sécurité de lONU doit imposer un embargo diplomatique, en armes, en technologie et en pétrole au régime des mollahs. Après quatre années de négociations, lEurope se trouve dans une position où elle doit sefforcer de faire appliquer cet embargo avec fermeté.
2- Il faut évincer les mollahs dIrak et du Moyen-Orient. Lavancée des mollahs en Irak est un phénomène des plus dangereux pour la région et le monde.
3- Il faut en même temps cesser dentraver la résistance iranienne. Cest la seule manière efficace de faire face aux mollahs.
4- Jinvite tous les gouvernements et tous ceux qui se sentent responsables et qui souhaitent remplacer lintégrisme, le terrorisme et la guerre par la démocratie, la paix et la tranquillité, à former un front face au front intégriste que les mollahs ont mis sur pied.
Prenant à son tour la parole, la présidente du parti progressiste sest félicitée davoir entendu un discours aussi clair sur la situation de la région. Nous pensons comme vous quil ne faut épargner aucun effort pour aider les forces démocratiques en Iran, a-t-elle avancé. Cest le devoir de la Norvège daider les autres à atteindre la démocratie dont nous jouissons dans notre pays.
Souhaitant intervenir à son tour, un autre invité de marque, Lord Russel Johnston, parlementaire britannique et ancien président de lassemblée parlementaire du Conseil de lEurope, a fait part de ses sentiments. Cela fait des années que je connais de près la résistance iranienne, a-t-il indiqué, et je lai étudiée avec attention. Rappelant les crimes commis en Iran par la dictature religieuse, il a dit avoir trouvé dans Maryam Radjavi et son mouvement une alternative démocratique profondément attachée à la liberté et fidèle à ses principes et ses idéaux.
Prenant la parole, le vice-président du parlement norvégien et dirigeant historique du parti progressiste Carl Hagen, sest réjoui de la présence de Maryam Radjavi et a mis en avant la nécessité de soutenir la résistance.
Avant de laisser la place au débat, Siv Jansen a formé des vux de victoire pour le CNRI, soulignant quil était très important aux yeux de son parti de mettre en uvre tous les moyens politiques et diplomatiques pour aider les peuples comme le peuple iranien et sa résistance luttant pour la liberté et la démocratie.