jeudi, mars 28, 2024
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EDITORIAL : Les faux-fuyants de Rohani en Iran

EDITORIAL : Les faux-fuyants de Rohani en Iran

CNRI- Au Moyen-Âge, une pratique courante pour les bandits était de ferrer les chevaux à l’envers dans le but de dissimuler leurs traces, en faisant croire aux forces de l’ordre qu’ils étaient partis dans une direction opposée. Le subterfuge est devenu un proverbe dans la littérature Perse, similaire à l’expression occidentale de « faux-fuyant ».

Tandis que le fascisme religieux qui règne en Iran utilise des machinations propres au 21e siècle pour piller, assassiner et massacrer, il fait néanmoins usage des mêmes tactiques qu’employaient les bandits au Moyen-Âge.

Les remarques du Président du régime iranien Hassan Rohani – dont les deux ans de mandat ont déjà vu 2000 personnes exécutées –  relèvent précisément de ce genre de faux-fuyant. A l’occasion de la semaine de « l’Unité du Monde Islamique », il fait semblant d’appeler les pays musulmans à améliorer l’image de l’islam aux yeux de l’opinion publique internationale!

Les mollahs au pouvoir en Iran se félicitent d’être les gardiens de l’unité dans le monde islamique, en dépit du fait qu’ils sont la plus importante et la plus fondamentale source de discorde dans le monde islamique, ayant attisé le feu de la violence sectaire dans les pays musulmans à une échelle sans précédent, à l’origine de la mort de 300 000 syriens innocents.

Alors qu’il n’y a pas une seule mosquée sunnite à Téhéran, une ville de 14 millions d’habitants, et alors que le régime a détruit la seule salle de prière sunnite, Rohani vante l’égalité des droits entre les sunnites et les chiites en Iran.

En instaurant un califat islamique sous la bannière du velayat-e-faqih (le pouvoir religieux absolu), Ruhollah Khomeiny, Ali Khamenei et Rohani ont légitimé la lapidation, l’amputation des membres et les arrachages d’yeux au nom de l’islam, dont ils ont terni l’image ainsi que celle des musulmans. Et pourtant, Rohani prétend vouloir « éliminer l’image négative de l’islam dans le cyberespace ». En vérité, personne n’a autant gravement entaché l’image de l’islam et des musulmans que les criminels au pouvoir en Iran.

Rohani est le président d’un régime dont le bilan inclut 120 000 exécutions politiques, la mort d’un million d’Iraniens dans la guerre antipatriotique de huit ans contre l’Irak, le vol des richesses nationales, l’exportation du terrorisme et la quête pour les armes nucléaires. Les terroristes du régime n’ont épargné aucune capitale, d’Abuja à Beyrouth, Damas, Bagdad, Kaboul et la totalité du monde islamique. Pourtant, Rohani a affirmé impudemment : « Nous devons nous unir et faire front contre l’idéologie et le langage de la violence prêché par les groupes armés djihadistes tels que Daech ». Djihadistes que son régime a pourtant enfanté après plusieurs décennies de propagation de l’extrémisme. 

L’on devrait rappeler à Rohani que le peuple iranien a une motivation supplémentaire pour renverser le régime clérical, en plus de se débarrasser du règne néfaste des mollahs, il s’agit de libérer l’islam et les musulmans que ce régime a pris en otage depuis 37 ans. Les mollahs ne peuvent dissimuler au peuple iranien leurs mains entachées de sang. Ce peuple ne connaîtra pas de repos tant qu’il ne sera pas parvenu à renverser cette tyrannie religieuse.