lundi, février 17, 2025
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Les fermetures en Iran en pleine crise énergétique reflètent l’incompétence du régime

Alors que les températures baissent, le régime clérical iranien met en évidence à nouveau son incurie flagrant, avec des pénuries d’énergie forçant des fermetures généralisées dans plusieurs provinces. Le 11 janvier 2025, des bureaux publics, des écoles et des universités dans au moins 20 provinces, dont Téhéran, ont été fermés en raison d’une grave pénurie de gaz, un contraste frappant avec les amples ressources dépensées pour les ambitions militaires et terroristes du régime.

Selon Jamaran, une organisation gouvernementale, les institutions gouvernementales et les écoles de Téhéran sont passées à des opérations à distance, tandis que d’autres provinces comme Kerman, Ispahan et Golestan ont complètement cessé leurs activités. Les fermetures ont fait suite à une augmentation de 16 % de la consommation de gaz, selon Hassan Mousavi, porte-parole de la Compagnie nationale iranienne du gaz. Dans le même temps, Gholamreza Koushki, directeur du centre de surveillance de la compagnie gazière, a admis une forte augmentation de la consommation dans des provinces comme Ilam, Lorestan et Fars.

Le discours officiel du régime blâme les citoyens et les exhorte à réduire leur consommation. Une campagne nationale intitulée « 2 degrés de moins » a échoué de manière spectaculaire alors que la crise s’aggrave. Alors que les Iraniens ordinaires ont froid, les élites du régime, y compris les familles du CGRI, profitent d’une vie confortable dans des quartiers luxueux et des propriétés à l’étranger.

Lors d’une récente session parlementaire, le ministre de l’Énergie Abbas Aliabadi a admis que les pénuries de gaz étaient « une réalité » et qu’elles ne pourraient pas être résolues de sitôt. Il a ajouté de manière inquiétante : « L’hiver peut être géré avec des vêtements chauds, mais un été rigoureux sera bien pire. » De telles déclarations reflètent la négligence chronique du régime en matière d’infrastructures et son obsession pour le financement des guerres par procuration, le développement de missiles et les ambitions nucléaires.

Alors que les citoyens subissent des coupures d’électricité en été et des crises de chauffage en hiver, les priorités du régime restent fermement fixées sur le maintien de son pouvoir corrompu et le financement des réseaux terroristes mondiaux. Pour une population privée des biens de première nécessité, les priorités mal placées du régime et son échec systémique ne sont rien d’autre qu’une trahison nationale.