samedi, juillet 27, 2024
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Le Royaume-Uni est prêt à utiliser le mécanisme de « snapback » et à mettre fin à l’accord sur le nucléaire iranien

Le Royaume-Uni est prêt à utiliser le mécanisme de « snapback » et à mettre fin à l’accord sur le nucléaire iranien
Dans une déclaration au Parlement britannique, Andrew Mitchell, vice-ministre britannique des Affaires étrangères, a déclaré que le Royaume-Uni était prêt à travailler avec ses partenaires internationaux pour utiliser toutes les options disponibles, y compris l’activation du mécanisme de « snapback » et la résiliation de l’accord sur le nucléaire iranien, en réponse aux violations continues par le régime iranien du Plan d’action global commun (JCPOA).

Les remarques de Mitchell font suite à une question du député Anthony Higginbotham, qui a exprimé ses inquiétudes quant au fait que le programme nucléaire iranien dépasse les limites fixées par le JCPOA et va bien au-delà de ce qui est nécessaire à des fins pacifiques.

Dans sa réponse, Mitchell a reconnu la gravité de la situation, déclarant : « Nous sommes prêts, aux côtés de nos partenaires internationaux, à utiliser toutes les options disponibles pour résoudre les problèmes que vous avez soulignés, y compris l’activation du mécanisme de retour en arrière et la fin du JCPOA concernant l’Iran. »

Le mécanisme de snapback, une disposition du JCPOA, permet de réimposer des sanctions de l’ONU contre le régime en Iran s’il s’avère qu’il viole l’accord. La volonté du Royaume-Uni d’utiliser ce mécanisme, ainsi que la possibilité d’abandonner complètement l’accord sur le nucléaire, signalent un changement significatif dans l’approche du pays face aux activités nucléaires de Téhéran.

La position du Royaume-Uni intervient dans un contexte de tensions persistantes dans la région, notamment le conflit à Gaza et les récents échanges d’attaques entre Israël et l’Iran. La situation au Moyen-Orient reste instable et pourrait encore s’aggraver.

Les membres de la Chambre des communes et de la Chambre des Lords du Royaume-Uni ont lancé des appels pressants au gouvernement pour qu’il interdise le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) en tant qu’organisation terroriste. Plus de 60 législateurs ont signé une lettre adressée au Premier ministre britannique Rishi Sunak, déclarant que « compte tenu des conflits en cours au Moyen-Orient, il est maintenant plus urgent que jamais d’interdire le CGRI ».

Ils soutiennent qu’une telle désignation « constituerait une étape significative vers la paix, la stabilité et la justice au Moyen-Orient et au-delà ».