CNRI – Le directeur du Centre de prévention et de traitement des toxicomanes a reconnu que l’âge moyen de dépendance à la drogue chez les femmes a diminué à 23 ans tandis que le chiffre précédent montre que l’âge des toxicomanes est compris entre 16 et 29 ans.
Farid Baratisadeh a décraré le 8 Juillet aux médias iraniens: « Selon les chiffres précédents, 9 à 10% des toxicomanes du pays étaient des femmes, et selon les statistiques sur la dépendance, ce nombre a atteint 12% -13% récemment. »
Il a ajouté : « L’âge moyen de consommation de drogues était compris entre 16 et 29 ans, mais les statistiques actuelles montrent que l’âge moyen de dépendance chez les femmes a diminué à 23 ans et cela rejoint l’âge de dépendance des hommes à la consommation de drogues. »
Le nombre de Toxicomanes en Iran
Le 24 Juin 2017, le porte-parole du QG iranien de lutte contre la drogue a affirmé que le nombre de toxicomanes oscille atteint 2 millions 808 mille personnes. « Les experts du ministère de la Santé et le QG de lutte contre la drogue estiment que la prévalence de dépendance a atteint 2 millions 808 mille personnes, selon les rapports. Cependant, les statistiques officielles du QG de lutte contre la drogue révèlent qu’il n’y a que 1 million 325 mille toxicomanes dans le pays. Le ministère de la Santé a annoncé que la prévalence de dépendance a été estimée à 3,6 millions de personnes ».
Les autorités du régime présentent des chiffres variés de la situation dans le pays. Ali Hashemi, le président de la Commission de lutte contre les drogues (affilié au Conseil du Discernement), a annoncé que le nombre des toxicomanes est estimé à 4 millions de personnes. Le 24 Juin 2017, l’agence de presse IRNA a cité le directeur du Groupe de travail sur la réduction de la toxicomanie, Saeed Sefatian, rapportant que « Le chiffre récent (2 millions 808 mille toxicomanes) annoncé récemment n’est pas réel et fiable. Près de 10 millions de personnes sont impliquées dans l’usage des drogues et 20% à 30% de toxicomanes de plus doivent être ajoutés à cette liste ».
L’agence de presse ILNA, le 26 Juin 2017, a également cité le membre de la Commission sociale du Parlement, Salman Khodadadi. En réponse aux nouvelles études sur la situation de la toxicomanie dans le pays, il a déclaré : « Selon les rapports actuels, les préjudices sociaux sur les femmes ont augmenté et l’âge de la dépendance a diminué. Le chiffre (2 millions 808 mille) a été présenté selon les observations de la population âgée de 15 à 60 ans. Cela signifie qu’aucun travail sérieux n’a été fait sur la situation de la toxicomanie dans les écoles jusqu’à présent. La consommation de drogues n’est pas considérée à un âge plus précoce. Les chiffres rapportés sont éloignés de la réalité. »