Le vice-gouverneur d’Azerbaïdjan occidental: jusqu’à la mi-juin, le bilan des morts était inférieur à six personnes par jour, mais hier, le bilan des morts dans la province a atteint 19 personnes. Il y a un danger sérieux qui se cache en chacun.
Le vice-ministre de la Santé : l’épidémie ne se stabilise dans aucune province. Nous allons certainement faire face à des crises plus graves pendant la saison froide
L’hôpital Loghman à Téhéran: nous sommes confrontés à une nouvelle flambée de la maladie. Nous faisons de notre mieux. Mais ce n’est pas très efficace et nous assistons à la mort des personnes.
l Maryam Radjavi : Vive les infirmières protestataires victimes de l’agression à la matraque des forces répressives à Machad, et vive l’ensemble des médecins, des infirmières et du personnel soignant qui prennent des risques en se battant sans compter pour sauver les malades du coronavirus. Le régime des mollahs a laissé la population sans défense face à la maladie, malgré la présence de médecins et d’infirmières dévoués, à force d’avoir pillé pendant 40 ans les ressources du pays pour les dilapider dans les projets antipatriotiques nucléaires et de missiles, de terrorisme et de belligérance. Il a détruit de la sorte toutes les infrastructures du pays. La seule manière de mettre fin à cette situation est de renverser le régime des mollahs pour instaurer la démocratie et la souveraineté populaire.
L’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI / MEK) a annoncé dans l’après-midi du 3 juillet 2020, que le nombre de décès dus au coronavirus dans les 342 villes d’Iran dépassait les 64.800. Le nombre de décès de Khouzistan 4950, de Khorassan-Razavi 4170, de Guilan 3205, de Lorestan 2385, de Sistan-Baloutchistan 2080, d’Alborz 2030, d’Azerbaïdjan occidental 1795, de Fars 1380, de Kermanchah 1655, de Kurdistan 1320, de Yazd 820, de Khorassan du Nord 810, de Markazi 660, de Zandjan 580, et de Khorassan du Sud 190.
La porte-parole du ministère de la Santé a déclaré que le nombre de morts était passé à 154 ces dernières 24 heures et de 2 566 à 14 883 cas positifs, dont 58% hospitalisés. Elle a également déclaré que 3 123 personnes étaient en unité de soins intensifs, ce qui est le nombre le plus élevé de ces derniers mois. La porte-parole a annoncé que les provinces de Khouzistan, Khorassan-Razavi, Kurdistan, Kermanchah, Hormozgan, Bouchehr et Ilam sont dans le rouge et Téhéran, Fars, Hamedan, Zandjan, Sistan-Baloutchistan et Alborz en état d’alerte.
Le vice-ministre de la Santé a déclaré : « l’épidémie ne se stabilise dans aucune province (…) Si nous ne pouvons contrôler le virus pendant cette période, nous serons certainement confrontés à des crises plus graves pendant la saison froide de l’année. » (Agence Tasnim, 2 juillet)
A Téhéran, Minou Mohraz, membre du centre national de lutte contre le coronavirus (CNLC), a expliqué : « Les hôpitaux sont à nouveau surpeuplés et les services et les lits pour les malades du Covid-19 sont pleins (…) Le personnel médical est franchement épuisé par les efforts fournis ces derniers mois et voilà une nouvelle flambée de la maladie qui va les exténuer. Il n’est pas facile de remplacer le personnel soignant expérimenté et formé. » (Agence Isna, 3 juillet)
Le Dr Alavi, spécialiste des maladies infectieuses à l’hôpital Loghman de Téhéran, a déclaré : « Nous sommes confrontés à une nouvelle flambée de la maladie et à une tendance à la hausse des cas positifs (…) Les patients ont toujours besoin d’une unité de soins intensifs, nous ajoutons donc presque une nouvelle section à l’unité de soins intensifs chaque jour (…) Nous faisons de notre mieux pour les patients en USI (…) Mais ce n’est pas très efficace et nous assistons malheureusement à la mort des personnes. » (Agence Isna, 3 juillet)
A Bouchehr, le secrétaire du CNLC a déclaré : « avec l’épidémie du coronavirus, nous sommes confrontés à des pénuries et à l’épuisement des infirmières. Une partie de nos médecins ont contracté le virus et sont en isolement (…) En ce moment, les hospitalisations sont plus nombreuses que les sorties. Si cela continue, dans quelques jours l’hôpital sera saturé. » (Agence Isna 2 juillet)
Dans la province de Kerman, « la quasi-totalité de la plus grande province du pays est en état d’alerte. » Le président de la faculté des sciences médicales de Sirjan a indiqué : « la surcharge de travail et la fatigue des collègues – des infirmières aux médecins – en raison de la multiplication des malades, provoque une baisse des précautions qu’ils doivent prendre pour eux-mêmes. Cela rend le personnel malade et réduit l’efficacité des soins. » (Site Hamshahri, 2 juillet)
Dans la province de Fars, le vice-président de la faculté des sciences médicales de Chiraz a affirmé que « les quatre hôpitaux affectés au coronavirus sont pratiquement complets. A ce rythme ils ne pourront plus admettre de malades du Covid-19 (…) C’est pourquoi nous allons peut-être devoir utiliser dans les jours à venir l’hôpital Behechti et des cliniques privées. » (Agence Ilna 3 juillet)
Dans l’Azerbaïdjan occidental, le vice-gouverneur a dit : « la province est en rouge (…) jusqu’au début juin, le nombre de décès ne dépassait pas les 6 par jour mais ce chiffre augmente de jour en jour de telle manière qu’hier le nombre de décès dans la province était de 19 (…) Le danger est réel et se cache dans chacun. » (Agence Mehr, 3 juillet)
Dans la province de Hormozgan, le porte-parole de la faculté des sciences médicales a dit : « 10 nouveaux décès dus au coronavirus jeudi 2 juillet sont venus s’ajouter (…) Il y a actuellement 531 malades du coronavirus dans la province, 81 en USI et 31 dans un état critique. » (Agence Fars, 2 juillet)
Dans le Khorassan-Razavi, le gouverneur de Kachmar a précisé : « par rapport au quinze derniers jours, le nombre d’admission à l’hôpital Modarresse a été multiplié par 14. » (Agence Isna 3 juillet)
Alors que les médecins, les infirmières, le personnel des urgences et les chauffeurs d’ambulance risquent de contracter le coronavirus – beaucoup en sont déjà morts – et qu’ils font face à une pression de travail écrasante, le régime des mollahs ne dépense pas un centime pour améliorer leur situation, et accumule les retards de paiement de leurs salaires et de leurs heures supplémentaires. Il existe actuellement un grand nombre d’infirmières prêtes à être embauchées qui constituent la meilleure aide pour le système médical éreinté et à bout de force. Mais les autorités s’abstiennent de les recruter à temps plein et les embauche comme des travailleuses journalières avec un CDD de 89 jours pour éviter de leur payer une assurance maladie et chômage.
Cette semaine les infirmières de Machad se sont rassemblées pour protester contre la pression insupportable au travail, leurs conditions de vie déplorables et réclamer leurs salaires impayés. Mais elles n’ont reçu pour toute réponse que des coups de bâton et de matraque électrique des forces de sécurité qui ont procédé à plusieurs arrestations.
Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne (CNRI) a déclaré à ce propos : Vive les infirmières protestataires victimes de l’agression à la matraque des forces répressives à Machad, et vive l’ensemble des médecins, des infirmières et du personnel soignant qui prennent des risques pour eux-mêmes et leurs familles en se battant sans compter pour sauver les malades du coronavirus.
Le régime des mollahs a laissé la population sans défense face à la maladie, malgré la présence de médecins et d’infirmières dévoués, à force d’avoir pillé pendant 40 ans les ressources du pays pour les dilapider dans les projets antipatriotiques nucléaires et de missiles, de terrorisme et de belligérance. Il a détruit de la sorte toutes les infrastructures du pays.
La seule manière de mettre fin à la misère et la corruption, au chômage et à la maladie, est de renverser le régime des mollahs pour instaurer la démocratie et la souveraineté populaire.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 3 juillet 2020