
Les représentants américains Steve Cohen (D-TN) et Tom McClintock (R-CA), coprésidents du Congressional Iran Human Rights and Democracy Caucus, ont condamné la répression croissante du régime iranien contre les prisonniers politiques. Dans une déclaration commune, les législateurs ont dénoncé les récentes condamnations à mort prononcées par le tribunal révolutionnaire de Téhéran et ont appelé la communauté internationale à intervenir.
« En tant que coprésidents du groupe parlementaire iranien des droits de l’homme et de la démocratie, nous condamnons à nouveau le traitement brutal infligé par le régime iranien aux prisonniers politiques, en particulier aux six hommes récemment condamnés à mort par le tribunal révolutionnaire de Téhéran : Abolhassan Montazer, Akbar (Shahrokh) Daneshvarkar, Babak Alipour, Mohammad Taghavi Sangdehi, Pouya Ghobadi et Vahid Bani Amerian », peut-on lire dans le communiqué.
Les députés ont également tiré la sonnette d’alarme concernant le transfert de deux autres prisonniers politiques, Behrouz Ehsani et Mehdi Hassani, à la prison de Ghezel Hesar à Karaj, un établissement connu pour procéder à des exécutions. « Ces hommes ont subi de graves violations de leurs droits fondamentaux, notamment des arrestations arbitraires, des actes de torture et le refus d’un procès équitable », ont-ils souligné, décrivant leurs cas comme faisant partie d’un schéma plus large de violations systématiques des droits de l’homme en Iran.
La déclaration exhorte en outre la communauté internationale à exercer toute la pression possible sur le régime iranien pour qu’il mette un terme à ces exécutions et protège les prisonniers politiques contre de nouveaux préjudices.
Le régime iranien a intensifié son recours à la peine capitale ces derniers mois. Selon des organisations de défense des droits de l’homme, l’Iran a exécuté près de 1 000 personnes rien qu’en 2024, ce qui en fait l’un des principaux pays au monde en matière d’exécutions capitales. Des groupes de défense des droits de l’homme avertissent que Téhéran utilise les exécutions de masse comme un outil pour réprimer la dissidence et instiller la peur au sein de sa population.
US Congress➡️ Congressmen Steve Cohen (TN-9) and Tom McClintock (CA-5), the Co-Chairmen of the Iran Human Rights and Democracy Caucus, today released the following statement. @VOAfarsi @IranIntl @OrgIAC @SecRubio @StateDRL @mdubowitz @RepStefanik https://t.co/guEfCYdyGP pic.twitter.com/PjvvAdcgYZ
— OIAC: Organization of Iranian American Communities (@OrgIAC) 31 janvier 2025
L’appel à l’action de Cohen et McClintock fait suite à un tollé international croissant face aux violations des droits de l’homme commises par l’Iran. Le Parlement européen a récemment adopté une résolution condamnant la répression du régime et demandant des sanctions contre les hauts responsables responsables de ces violations. Dans le même temps, des organisations de défense des droits de l’homme, dont Amnesty International, ont lancé des appels urgents demandant la clémence pour les personnes condamnées à mort.
Alors que le régime clérical iranien continue de défier les normes internationales, la pression s’intensifie pour que les gouvernements du monde entier prennent des mesures décisives contre ses dirigeants.