et dénoncent l’Union européenne
EFE (Espagne), 30 juin – Aujourd’hui, des dizaines de milliers d’iraniens en exil se sont rassemblés à Paris, pour appeler à un changement de régime en Iran et dénoncer le refus du Parlement européen de retirer les Moudjahidine du peuple d’Iran (l’OMPI) de sa liste des organisations terroristes.
Avec cette décision, le Conseil européen a choisi le "déshonneur" et de se placer aux côtés du régime de mollahs, le parrain du terrorisme international, a dit Maryam Radjavi, la présidente du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), laile politique de l’OMPI.
et dénoncent l’Union européenne
EFE (Espagne), 30 juin – Aujourd’hui, des dizaines de milliers d’iraniens en exil se sont rassemblés à Paris, pour appeler à un changement de régime en Iran et dénoncer le refus du Parlement européen de retirer les Moudjahidine du peuple d’Iran (l’OMPI) de sa liste des organisations terroristes.
Avec cette décision, le Conseil européen a choisi le "déshonneur" et de se placer aux côtés du régime de mollahs, le parrain du terrorisme international, a dit Maryam Radjavi, la présidente du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), laile politique de l’OMPI.
Ceux qui taxent la résistance de "terroriste" s’opposent en réalité au changement démocratique en Iran. Ce changement est la seule solution pour l’Iran, l’Irak et la région toute entière, a-t-elle déclaré.
En décembre dernier, la Cour européenne de Justice, avait ordonnée à l’UE de retirer le nom de l’OMPI de sa liste d’organisations terroristes, mais l’Union ne l’a pas fait et a mis leur nom dans la liste qui a été publiée dans le journal officiel de l’UE hier.
Cette décision a été prise en pleine tentative de l’UE de convaincre l’Iran de suspendre l’enrichissement d’uranium, comme le Conseil de sécurité des Nations Unies l’a aussi ordonné.
Dans son discours, la dirigeante du CNRI a affirmé que les manifestations en Iran ces derniers jours pour protester contre le rationnement de l’essence ordonnée par le gouvernement de Mahmoud Ahmadinejad, mettent en relief l’état "explosif" de la société iranienne et la "portée du mécontentement populaire".
Radjavi y voit la volonté du peuple iranien de mettre fin au régime de la République islamique et un signe de phase terminale du régime : ces mollahs sont assis sur un baril de poudre, a-t-elle dit.
Elle a soutenu que le maintien de l’OMPI dans la liste européenne des organisations terroristes permet aux mollahs de freiner l’impact des sanctions internationales, évoquant les sanctions décidées par le conseil de sécurité de l’ONU contre l’Iran pour suspendre son enrichissement d’uranium.
Outre la demande à l’UE de retirer le nom de l’OMPI de sa liste d’organisations terroristes, les participants au meeting, ont demandé l’adoption de nouvelles sanctions "militaires, technologiques, financières, pétrolières et diplomatiques" contre l’Iran.
Parmi les parlementaires européens présents, se trouvait le vice-président du Parlement européen, l’Espagnol Alejo Vidal-Quadras.
Dans ses déclarations à EFE, l’euro-diplomate a estimé très inquiétant le non respect européen du verdict du tribunal, puisque qu’il est supposé que dans l’UE la primauté de loi est un principe sacré.
Il pense que le Conseil européen ne s’y soumet pas, à cause de l’idée que le régime iranien doit être apaisé par le dialogue, les négociations et des gestes amicaux.
Cette technique a été appliquée durant des années sans aucun succès ( ) Le régime (iranien) est devenu à chaque fois plus agressif, le programme nucléaire se poursuit et l’Iran continue à intervenir en Irak, au Liban et en Palestine, a souligné l’eurodiplomate du Parti Populaire Européen.
Il a ajouté que la forme la plus efficace et directe de combattre un régime de ce type est de permettre à son opposition démocratique d’agir librement et de s’arranger entre Iraniens.
En dénonçant le fait que la résistance a les mains liées en étant maintenue sur la liste alors que ce ne sont pas des terroristes, il affirme que cette politique européenne n’a aucun sens et qu’elle est condamnée à l’échec.
Par ailleurs, Radjavi a mis le meeting à profit pour exiger de la France et de son nouveau président, Nicolas Sarkozy, la fin du dossier "totalement sans fondement" ouvert à la suite du coup de filet policier contre le quartier général du CNRI aux environs de Paris en 2003, où elle et d’autres avaient été temporairement arrêtés.