CNRI – Il est temps douvrir vos yeux et vos oreilles et de voir quavec votre politique de complaisance vous préparez le terrain à une guerre catastrophique, a dit Maryam Radjavi à ladresse des gouvernements européens lors dune conférence de presse au Conseil de lEurope à Strasbourg.
CNRI – Il est temps douvrir vos yeux et vos oreilles et de voir quavec votre politique de complaisance vous préparez le terrain à une guerre catastrophique, a dit Maryam Radjavi à ladresse des gouvernements européens lors dune conférence de presse au Conseil de lEurope à Strasbourg.
Invitée à sexprimer sur lIran par le groupe parlementaire PPE-DC le 1 octobre, la présidente élue de la Résistance iranienne a ensuite tenue une conférence de presse avec Lord Russel-Johnston, ancien président de lAssemblée parlementaire du Conseil de lEurope, le Dr. Rudy Vis, député travailliste britannique, la Baronne Knight of Collingtree du parti conservateur britannique et Morten Messerschmidt député du parti populaire danois.
Je suis très heureux de voir Madame Radjavi pour la seconde fois au Conseil de lEurope, a déclaré en guise douverture Lord Russel-Johnston. Elle a prononcé de nombreux discours sur son pays et mène de très nombreuses activités en faveur de la libération de son peuple de la dictature religieuse. Je suis très impressionné par la lutte et les valeurs quelle représente, et je lui en suis reconnaissant.
Brossant une courte biographie de la présidente élue de la Résistance, avec notamment lexécution de deux de ses surs par les régimes du chah et de Khomeiny, il a rappelé ses conceptions et son programme pour la défense de létat de droit, légalité des femmes et des hommes et la liberté de la presse.
Maryam Radjavi a remercié les personnalités présentes pour leur soutien aux aspirations de démocratie et de liberté des Iraniens, soulignant lattention quelles portent à la nécessité de faire obstacle à une autre guerre, ce qui est uniquement possible avec la Troisième voie.
Les mollahs au pouvoir en Iran ont pris leur décision, a-t-elle dit. Ils nont pas lintention de renoncer à leur politique aventuriste, ni se doter de la bombe atomique, ni au terrorisme en Irak. Les négociations leur font seulement gagner du temps et servent justement à couvrir cette politique.
Aujourdhui le monde se trouve à un carrefour dangereux : dun coté la perspective dune dictature intégriste dotée de larme atomique, et dautre part, la perspective dune guerre dévastatrice dans la région. Le régime des mollahs se trouve au cur de la crise du Moyen-Orient. Lexpérience a montré que la politique consistant à offrir des concessions est contre productive et encourage davantage les mollahs. Les gouvernements occidentaux doivent répondre de léchec de leur politique.
Je lai dit et je le répète, a poursuivi Mme Radjavi, que nous ne sommes pas obligés de choisir entre deux catastrophes. Une guerre étrangère nest pas la solution à la crise actuelle. Mais dun autre coté, la poursuite des négociations et de la complaisance avec les mollahs ne fait que leur permettre de se rapprocher de la bombe. Le monde doit reconnaître que le régime des mollahs est incapable de la moindre flexibilité. Pour eux le moindre pas en arrière est le début de la fin. Nous, nous disons non à la guerre, non à la complaisance, il existe une troisième voie. Le changement démocratique et la fin de la dictature religieuse par le peuple iranien et sa résistance.
La présidente élue de la résistance iranienne a souligné : Les pays européens doivent mettre fin à la complaisance avec les mollahs et se placer aux cotés du peuple iranien pour linstauration de la démocratie. Le peuple iranien veut un changement de régime et il faut le respecter.
Dans son intervention la baronne Knight, de la Chambre des Lords britannique, a indiqué quelle sétait rendue en Iran où elle a visité Ispahan et ses montagnes couvertes de roses. Malheureusement, a-t-elle déploré, aujourdhui ce pays ploie sous la dictature des mollahs. Pour moi ce nest pas une fierté mais une honte, car tandis que mon pays connaît parfaitement la situation du régime iranien, il ne renonce pas à la complaisance, en mettant lopposition iranienne dans la liste du terrorisme et cest révoltant.
Le Dr Rudy Vis, député travailliste britannique, a souligné la nécessité dune démarche urgente et ferme de la communauté internationale contre la politique aventuriste du régime des mollahs. Il a ajouté quil ne faut pas permettre à Téhéran de gagner du temps. Cest pourquoi il faut écouter ce que dit Mme Radjavi, a-t-il conclu.
Le député danois Morten Messerschmidt a quant à lui déclaré : quand je vois ce qui se passe en Iran et la politique qui est adoptée face à ça, cela me rappelle ce que Churchill a dit à Chamberlain : dans la recherche de la paix vous avez adopté la politique de complaisance, mais vous aurez la guerre. Alors que les peuples iranien et irakien recherchent la paix, a-t-il poursuivi, la politique du régime iranien se révèle de jour en jour plus dangereuse.
Le député luxembourgeois Jean Huss a quant à lui rappelé quil faut écarter la dictature religieuse en Iran non par la guerre mais en soutenant les forces démocratiques en Iran et cest pourquoi le discours de Mme Radjavi sur la nécessité de mettre fin à la politique de complaisance. Il faut donc mettre fin aux restrictions qui pèsent sur le mouvement de la résistance et le retirer de al liste du terrorisme.