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Conférence à Bruxelles : Comment combattre le terrorisme iranien

Une conférence pour discuter de la menace terroriste croissante du régime iranien et de la manière dont la communauté internationale doit réagir s’est tenue, jeudi 4 octobre, à Bruxelles en présence d’hommes politiques, d’experts juridiques et de dignitaires européens, américains et iraniens de l’opposition.

La conférence, intitulée « La nouvelle vague de terrorisme d’Iran : Les réponses de l’UE et des États-Unis », a été modéré par Alejo Vidal Quadras, ancien vice-président du Parlement européen et président de l’ISJ.

Vidal Quadras a attiré l’attention sur l’intensification des activités terroristes contre l’opposition iranienne, en particulier contre l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI/MEK), et sur l’évaluation par les autorités européennes que le régime des mollahs est directement responsable des attaques sur le territoire européen.

Vidal Quadras a déclaré : « Il n’y a pas eu de déclaration officielle du responsable de la politique étrangère [européenne] sur la question des activités terroristes du régime des mollahs sur le sol européen. La question est : pourquoi ? Ils ne savent pas ce qui se passe ? L’Europe peut-elle se permettre de tolérer le terrorisme du régime des mollahs au nom de l’accord nucléaire ou des rapports commerciaux avec l’Iran ? ».

En effet, il y a eu deux tentatives d’attentats terroristes menées par l’Iran contre l’Europe rien qu’en 2018 ; une en Albanie en mars et une autre en France en juin. La tentative de juin a abouti à l’arrestation de quatre conspirateurs, dont le diplomate iranien à Vienne, Assadollah Assadi.

Au cours de la conférence, les spécialistes et personnalités politiques ont discuté en détail de la menace que représente l’Iran et ont formulé des recommandations politiques. Parmi les intervenants on peut citer: Lord Carlile of Berriew, rapporteur spécial sur le terrorisme au parlement britannique (2001-2011)et auteur de Prévention du terrorisme et de l’extrémisme violent, Giulio Terzi, ancien ministre des affaires étrangères italien (2011-2013) et ancien ambassadeur de son pays à l’ONU (2008-2009), Robert Torricelli, ancien sénateur américain (1997-2003), Claude Moniquet, Cofondateur et PDG du centre européen de renseignement et de sécurité stratégiques, spécialiste de la lutte contre le terrorisme et le Moyen-Orient, Maître Georges Henri Beauthier, avocat du dossier de terrorisme iranien instruit en Belgique, Pr. Eric David, Professeur émérite du droit international à l’Université libre de Bruxelles et Mohammad Mohaddessin, président de la commission des affaires étrangères du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI).

La présidente de l’opposition iranienne, Mme Maryam Radjavi, a déclaré à la conférence par message vidéo que la communauté internationale doit adopter une politique de « fermeté » pour faire face au actes de terrorisme commandités par les mollahs.

Message to the conference “Iran’s New Wave of Terrorism”- Brussels October 4, 2018

Lire MARYAM RADJAVI : LE SILENCE SUR LE TERRORISME DES MOLLAHS EST LA FORME LA PLUS NUISIBLE DE COMPLAISANCE

L’ancien ministre italien des Affaires étrangères, Giulio Terzi, a également reconnu que le silence était un choix absurde pour l’Europe face aux actes terroristes des mollahs et a souligné que certaines autorités européennes avaient fait le bon choix, notamment l’extradition d’Assadi vers la Belgique, où il sera poursuivi au pénal, et le gel des avoirs iraniens par la France.

Terzi a prévenu : « Il existe un réseau d’associations, de groupes politiques et culturels et de personnes qui se disent actifs en Europe, mais en réalité, ils sont directement affiliés à Téhéran pour organiser des événements, collecter des fonds et promouvoir les groupes les plus radicaux en Europe. C’est une chose qui doit être mise en exergue dans les médias et par les gouvernements. »

L’ancien sénateur américain, Robert Torricelli, a averti que ces attaques n’étaient pas des cas isolés, soulignant que le fait d’ignorer le problème ne le ferait pas disparaître.

Il a déclaré : « Nous devons reconnaître qu’il ne s’agit pas d’un acte malhonnête. Ce n’est pas un cas où nous pouvons accorder le bénéfice du doute, détourner le regard ou espérer un changement. Quels sont les coûts de l’inaction ? Le gouvernement des mollahs a un œil sur la situation. Le silence exhorte à d’autres attaques. Une politique de complaisance conduit à davantage d’actes terroristes. »

Alors que Lord Alex Carlile of Berriew, membre de la Chambre des Lords britannique, a noté que le terrorisme parrainé par l’Etat iranien s’est montré faible et a appelé la communauté internationale à riposter, soulignant que l’Iran n’est pas un pays avec lequel les États-Unis et l’UE auraient dû commencer à travailler.

Il a déclaré : « L’Iran a le pire taux d’exécution par habitant dans le monde. Un pays qui procède à des exécutions à l’échelle industrielle ne devrait pas être un pays avec lequel nous devrions faire des affaires. »

Lord Carlile a également averti que les mollahs essaierait de salir Radjavi et le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) ainsi que l’OMPI, par tous les moyens possibles dans les États Occidentaux, donc les gens devraient se méfier de cela.

Mohammad Mohaddessin, président de la commission des Affaires étrangères du CNRI, a déclaré : « La raison de l’augmentation des activités terroristes est le soulèvement du peuple iranien. Le régime a trouvé sa survie dans l’accroissement de ses actes terroristes contre l’opposition. »

Il a recommandé aux États européens d’expulser les agents de Renseignement des mollahs, de geler leurs comptes bancaires et de mettre leurs entreprises sur liste noire.