CNRI – Aux côtés du peuple iranien et aux côtés de la résistance iranienne organisée, nous sommes déterminées, nous les associations d’Iraniens à l’étranger, à envoyer ce régime moyenâgeux et anachronique dans la poubelle de l’histoire », a déclaré Homeira Hessami, de l’association des Iraniens du sud du Texas.
Elle s’exprimait à la veille du 35e anniversaire de la révolution antimonarchique, le 8 février, à l’occasion de la première convention générale des représentants de plus de 300 associations iraniennes dans le monde, tenu à Paris.
Dans son intervention, Homeira Hessami a ajouté :
Au moment de la révolution en Iran, je n’étais qu’une adolescente et au début des années 1980, après avoir eu mon bac, non seulement le régime des mollahs ne m’a pas permis de suivre mes études à la faculté, mais il m’a envoyée en prison. En prison j’ai appris quelque chose, j’en ai eu la démonstration : le régime n’a peur de rien, d’aucun pays, d’aucun groupe sauf des Moudjahidine du peuple d’Iran.
Au milieu des années 1980, je suis partie d’Iran et je suis allée aux Etats-Unis. Je représente l’association des Iraniens du nord du Texas. A l’étranger, des Iraniens qui étaient de la même culture et de la même langue ont tout naturellement créé des associations.
Mais nous, nous mettons la défense des droits humains en tête de nos activités. Nous avons promis, nous avons juré d’être la voix des opprimés, la voix de ceux qui dans les prisons sont exécutés, sont torturés. Nous voulons êtres les voix des Neda et des Sohrab, les voix des Ali Saremi et des Jafar Kazemi, les voix des Saba et des Zohreh.
Et c’est pour ça que nous avons fait de notre devoir de parler avec notre sénateur, notre représentant au Congrès, avec nos élus locaux, les prêtres de notre secteur, tous nos voisins pour porter ce message, dire que nous voulons défendre les droits humains.
Nous devons empêcher la politique de complaisance d’avancer aux Etats-Unis. C’est pourquoi nous nous faisons un devoir d’organiser des actions, d’avoir une présence, de discuter avec tous les élus et toutes les couches socioprofessionnelles. Et quand nous parlons, nous le faisons avec amour, parce que la passion avec laquelle nous défendons notre cause, vient du fond de notre cœur. Nous le faisons de tout notre être. C’est notre devoir de défendre les droits humains. Et cet amour et cette défense de tout notre cœur et de toute notre âme, nous les tirons du principe même de la résistance. S’il n’y avait pas de résistance, s’il n’y avait pas la persévérance des prisonniers, s’il n’y avait pas la persévérance de ceux qui ont été exécutés en prison, s’il n’y avait pas la persévérance des habitants d’Achraf et de Liberty, qu’est-ce que nous aurions à défendre ?
Certes nous avons notre vie, nous avons tous une profession, un mari, une femme, des enfants. Nous sommes des gens comme tout le monde, comme les gens en Iran, comme les gens aux Etats-Unis. Et nous avons mille préoccupations. Mais à côtés de toutes ces occupations, nous avons ménagé un espace de temps pour défendre les droits humains. Quand je dis à côté, cela ne veut pas dire que ce soit une occupation marginale. Non, il s’agit d’un travail majeur que nous avons casé dans toutes nos autres activités.
Et comme nous considérons qu’il nous revient de nous opposer au régime, quand le régime lance une attaque sur Achraf, quand en Iran il y a des manifestations, nous sommes prêts. Nous ne pouvons pas dire, attendez qu’il y ait une réunion pour faire ça. Non ! Quand le régime a profité des vacances de Noël pour lancer sa dernière attaque sur Liberty pour que personne n’en parle, nous c’est exactement à ce moment précis que nous sortons et que nous descendons dans les rues.
Aux côtés du peuple iranien et aux côtés de la résistance iranienne organisée, nous sommes déterminées, nous les associations d’Iraniens à l’étranger, à envoyer ce régime moyenâgeux et anachronique dans la poubelle de l’histoire et nous le ferons sans le moindre doute.
Vive l’armée de libération !
A bas le principe du guide suprême !