vendredi, mars 29, 2024
AccueilActualitésActualités: Iran RésistanceAmnesty International préoccupée par la situation des résidents du camp d’Achraf

Amnesty International préoccupée par la situation des résidents du camp d’Achraf

 « Amnesty International a écrit directement au Premier ministre irakien Nouri al-Maliki sur les récents événements concernant plus de 3000 exilés iraniens vivant actuellement dans le camp d’Achraf, au nord de Bagdad, dont les responsables irakiens ont dit qu’ils devaient quitter le pays. Les Iraniens sont des membres ou sympathisants de l'organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI [MEK]). »

Le communiqué d'Amnesty International poursuit : « En particulier, Amnesty International a exprimé sa préoccupation à propos d'une récente déclaration qu’aurait faite dans une interview avec Al-Forat, une chaîne de télévision irakienne, le Conseiller à la sécurité nationale le Dr Muwaffaq al-Roba’i, disant que les autorités ont l'intention de rendre progressivement "intolérable" le maintien de la présence des résidents du camp d’Achraf. Peu de temps après, sans doute dans un incident qui serait lié, une équipe de médecins s’est vu refuser l'accès au camp pendant plusieurs jours. L'un des objectifs de leur visite était de soigner une femme dans le camp qui avait besoin d’une opération chirurgicale pour une tumeur cancéreuse. Les médecins ont par la suite été autorisés à pénétrer dans le camp. »

« Dans sa lettre, Amnesty International a appelé le Premier ministre irakien à veiller à ce qu'aucune mesure prise par les autorités irakiennes ne viole les droits de l'homme des résidents du camp d’Achraf et à clarifier les intentions du gouvernement à leur égard, à la lumière des menaces qu’auraient proférées M. al-Rubaie de leur rendre la vie intolérable. »

« Amnesty International avait déjà demandé au gouvernement irakien de faire en sorte qu'aucun des résidents du camp d’Achraf ou d’autres dissidents iraniens ne soient renvoyés de force en Iran en raison des risques de torture ou d’autres graves violations des droits de l'homme qu’ils encourent là-bas », dit le communiqué.