CNRI – Lors d’une audition à la commission des Affaires étrangères du Parlement européen le 1er décembre, Ad Melkert, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Irak, a répondu aux inquiétudes largement répandues parmi les eurodéputés sur le camp d’Achraf et ses 3400 habitants, membres de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran, en Irak.
Dans son allocution d’ouverture, il a déclaré : Nous suivons la situation au camp d’Achraf et nous rencontrons régulièrement les représentants du gouvernement afin d’aider à maintenir la situation humanitaire, sur la base d’un certain nombre de principes clés dont nous rappelons constamment au gouvernement irakien qu’ils doivent être respectés.
Nous sommes également disponible 24/24 heures, sept jours sur sept pour être en contact avec la direction des résidents, ce qu’ils font également quand c’est nécessaire. Lorsque des problèmes surviennent, nous sommes informés et à notre tour nous informons immédiatement les autorités et bien sûr nous ne cachons pas notre inquiétude s’il y a une raison de le faire.
Pour apaiser les inquiétudes soulevées par le Président de la délégation du Parlement européen pour l’Irak, le député conservateur britannique Struan Stevenson, sur l’utilisation de 140 haut-parleurs installés autour d’Achraf par des agents du régime iranien avec l’appui total des forces irakiennes de manière à exercer des tortures psychologiques sur les résidents, M. Melkert a déclaré : Je souscris pleinement à l’idée que les haut-parleurs ne servent pas à des fins raisonnables et nous avons d’emblée demandé au gouvernement irakien de s’assurer que ces haut-parleurs soient supprimés.
Il a conclu en disant que ce n’était qu’un des nombreux exemples où «nous essayons en effet, au mieux de nos capacités, de représenter les points de vue fondés sur les principes fondamentaux des droits de l’homme qui doivent guider cette situation. »