CNRI – Le dimanche 3 janvier, dix condamnés à mort ont été placés en isolement dans la prison de Gohardacht (située près de la ville de Karaj au nord-ouest de Téhéran) en vue de leur exécution imminente. L’appareil judiciaire du régime des mollahs a confirmé les condamnations à mort de ces 10 prisonniers.
Parmi ces condamnés à mort, il y a notamment Farajollah Hatami qui est emprisonné depuis 12 ans. Les noms des neuf autres prisonniers n’ont pas encore été annoncés. Ils ont été placés en isolement dans les quartiers 3, 4 et 6 de la prison de Gohardacht.
La situation des droits de l’Homme en Iran s’est considérablement détériorée ces dernières années. Plus de 2.000 personnes ont été exécutées depuis la prise de fonction d’Hassan Rohani en été 2013. Ceci est le taux le plus élevé d’exécutions en Iran depuis 25 ans. Le régime iranien détient le record mondial du nombre le plus élevé d’exécutions par habitant.
Le 17 décembre 2015, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution dans laquelle elle a fermement condamné les violations brutales et systématiques des droits de l’Homme en Iran, en particulier les exécutions collectives et arbitraires et les violences et discriminations infligées aux femmes et aux minorités ethniques et religieuses.
A la suite de l’adoption de la résolution de l’ONU condamnant pour la 62e fois consécutives les violations des droits de l’Homme en Iran, Maryam Radjavi, la présidente élue de la Résistance iranienne a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à demander des comptes aux dirigeants du régime des mollahs et à les traduire devant la Justice pour leurs crimes contre l’humanité. Elle a souligné que cette action est nécessaire pour respecter le vote de la communauté internationale qui a condamné les violations systématiques et flagrantes des droits de l’Homme en Iran.