jeudi, novembre 27, 2025
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Avec l’approbation du président de Khamenei, l’essence est officiellement devenue plus chère

Avec l’approbation du président de Khamenei, l’essence est officiellement devenue plus chère

Mme Radjavi : Khamenei et Pezeshkian ont franchi avec fourberie la deuxième étape dans l’augmentation du prix de l’essence. Ils pensent que des hausses progressives les mettront à l’abri d’un soulèvement. Les dirigeants voleurs et pilleurs vivent dans un luxe extrême, tandis que la table des gens se vide chaque jour davantage !

Selon une directive de Pezeshkian et de son gouvernement, à partir du 6 décembre, le prix de l’essence avec une « carte d’urgence des stations » atteindra les 5 000 tomans. D’après ce texte, les quotas de premier et deuxième niveaux continueront apparemment d’exister à 1 500 et 3 000 tomans, mais l’examen du décret montre que le prix réel de l’essence disponible passe à 5 000 tomans. Alors que le premier article affirme, pour masquer la réalité, que les quotas à 1 500 et 3000 tomans sont maintenus, les articles suivants et leurs nombreuses exceptions révèlent que l’objectif est d’augmenter le prix et de vider les poches des citoyens.

L’article 3 précise : « À partir de la seconde moitié du mois de Azar 1404 [6 décembre 2025], les quotas aux deux premiers tarifs seront supprimés pour les véhicules à plaques gouvernementales (sauf ambulances), ceux des zones franches et économiques spéciales, les voitures importées et les véhicules neufs nationaux. Un quota mensuel équivalent à la somme des deux premiers quotas sera attribué à ces véhicules au tarif prévu au paragraphe 2 de ce décret (5 000 tomans le litre). »

Le quotidien officiel Ettela’at du 26 novembre a révélé la crainte des dirigeants face à un nouveau soulèvement lié à la hausse du prix de l’essence : « L’expérience des politiques sur le carburant en 2017 et 2019 montre que l’augmentation du prix de l’essence peut provoquer de vastes protestations populaires. Bien que le gouvernement en soit conscient et ait augmenté les prix avec prudence, il est peu probable que les événements de 2019 se répètent, mais les effets à long terme sur la pauvreté et la pression économique peuvent nourrir le mécontentement et, en cas d’autres étincelles, déclencher des crises similaires… La mauvaise gestion financière et le déficit budgétaire empêchent le gouvernement de mettre en œuvre des alternatives pour gérer le prix du carburant. Chaque mesure, qu’il s’agisse d’une hausse ou d’une politique de substitution, entraîne des conséquences économiques et sociales. Le pouvoir est pris dans un cycle où chaque décision engendre des effets préoccupants, et la gestion de ce dossier exige une politique intelligente et globale. »

Dans une autre réaction alarmée, Rachidi, un député du régime, a déclaré : « Messieurs du gouvernement ! Les gens ne savent vraiment plus quoi faire avec vous. Vous êtes assis dans des salles vitrées et ignorez la réalité du peuple. Les conditions de vie ne sont pas bonnes ; les gens sont inquiets et mécontents… La question très importante de l’essence : la décision que vous avez prise est totalement erronée. Vous avez donné aux gens des voitures qui consomment 114 ou 115 litres, et maintenant vous voulez augmenter le prix de l’essence ? Quelle politique est-ce là ? Vous mettez les gens sous pression, vous les pénalisez et vous leur demandez de supporter les pénuries. Laissez-les utiliser des voitures modernes ! » (Telegram – agence IRNA, 26 novembre 2025).

Un autre quotidien gouvernemental a écrit : « Les effets destructeurs du déséquilibre énergétique proviennent du déficit budgétaire de l’État ; un budget qui n’a rien à voir avec le peuple, mais que la gestion corrompue impose à la société… L’énergie est entre les mains de la mafia du pouvoir, et la situation actuelle de l’essence est le résultat de leurs politiques » (Jahan-e Sanat – 22 novembre). Le journal Tose’eh Iran écrivait le même jour : « L’argent de l’essence ne va pas au Trésor, mais dans la poche d’une minorité présente dans les structures du pouvoir… Un gouvernement parallèle contrôle le réseau principal d’exportation de l’essence… Les bénéfices ne vont pas au Trésor public, mais dans la poche d’une minorité limitée. »

Le quotidien Setareh Sobh du 22 novembre reconnaît : « Le prix du carburant en Iran est fixé par décret ; le problème existe partout, mais en Iran, en raison des décisions politiques et de la corruption structurelle, ses conséquences sont plus lourdes pour la population ». Il s’inquiète : « L’augmentation progressive du prix vise à contenir les effets sociaux, mais le souvenir de novembre 2019 reste vif, et chaque nouvelle vague de hausse peut préparer le terrain à de nouvelles protestations. »

Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, a déclaré : Comme on s’y attendait, Khamenei et son président ont franchi avec habileté la deuxième étape dans l’augmentation du prix de l’essence. Le prix de l’essence a effectivement été porté à 5000 tomans. Cette escroquerie gouvernementale vide encore davantage les poches et les tables des citoyens excédés. La flambée des prix s’étend progressivement à d’autres secteurs et à d’autres prix, accentuant toujours la pression sur la population, en particulier sur les travailleurs et les plus démunis.

Il y a trois jours, Maryam Radjavi, avait déclaré à propos de la hausse progressive du prix de l’essence : Les dirigeants du régime imaginent qu’une augmentation pas à pas du prix de l’essence les mettra à l’abri des protestations et des soulèvements. Mais chacun sait qu’il s’agit du prélude à d’autres hausses qui affecteront la vie de la population. Les dirigeants voleurs et prédateurs nagent dans un ultra luxe indécent, tandis que la table des gens démunis se vide un peu plus chaque jour.

 

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne

Le 26 novembre 2025