vendredi, mars 29, 2024
Accueiltemp« La cyber armée du régime iranien - la dernière d'une série...

« La cyber armée du régime iranien – la dernière d’une série de malfaisance »

« La cyber armée du régime iranien - la dernière d'une série de malfaisance »

Le régime iranien n’a pas l’intention de restreindre son ingérence régionale, écrit Alireza Jafarzadeh, directeur adjoint au bureau de Washington du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI).

 

M. Jafarzadeh a écrit mardi dans The Hill : « Selon les rapports de l’intérieur du régime iranien, le guide suprême Ali Khamenei a envoyé des hordes de Gardiens révolutionnaires islamiques (Pasdaran), des milices mercenaires, ainsi que des groupes de forces de l’armée régulière en Syrie, en prévision de nouvelles attaques contre l’opposition et l’armée libre syrienne (FSA). »

« Dans un mouvement inégalé depuis la guerre Iran-Irak, Khamenei a déployé ses forces militaires à grande échelle à l’étranger, » écrivait-il.

« Les lancements de missiles, couplés avec le rôle croissant du régime iranien dans des ravages en Syrie, ont fait naturellement la une, éclipsant un rapport non moins inquiétant du ministère de la Justice des États-Unis qui affirme que l’Iran était derrière une série de cyberattaques contre les États-Unis, ciblant au moins 46 entreprises et un barrage en 2013. Maintenant, de nouveaux renseignements stupéfiants sur la portée et la profondeur de l’investissement du régime iranien dans une cyber guerre contre les États-Unis creusent l’accent de l’anti terrorisme ».

« Selon l’acte d’accusation américain, entre 2011 et 2013, les pirates liés aux Pasdaran ont attaqué des institutions financières américaines ainsi que d’un barrage de contrôle des crues 25 miles au nord de New York. D’autres cibles comprenaient le New York Stock Exchange, Bank of America, et AT & T ».

« Les pirates ont fait irruption dans la commande et le contrôle du barrage en 2013, selon Washington, et auraient peut-être été en mesure de libérer de l’eau derrière le barrage si la porte d’écluse n’avait pas été déconnectée manuellement au moment de l’intrusion ».

« Ceci est un avertissement sans équivoque que le régime iranien se prépare à monter une cyber attaque plus large contre les infrastructures américaines. »

« Selon de nouveaux rapports de l’intérieur du régime iranien, le commandant des Pasdarans, Mohammad-Ali Jafari, a fait pression pour la désignation d’une “Cyber force” pour agir comme “sixième force” des Pasdaran – aux côtés de ses forces terrestres, de la marine, l’aérospatiale, des Qods extraterritoriales (Jérusalem), et de la milice domestique Bassidji. »

« Les Pasdaran ont été profondément impliqués dans la cyber guerre visant à la répression intérieure et le soutien des terroristes à l’étranger depuis 2007. Le général de brigade des Pasdaran, Hossein Hamedani (tué à la fin de 2015 menant les forces en Syrie) a annoncé en 2010 que «le cyber conseil des Bassidjis a formé plus de 1500 actifs « cyber djihadistes promettant que leurs activités augmenteraient dans un avenir proche. »

«Lorsque le service des renseignements des Pasdaran a été formé à la suite des soulèvements à l’échelle nationale de 2009 contre la théocratie, la cyber armée a été placée sous sa responsabilité. En novembre 2010, la cyber armée a affirmé qu’elle avait piraté 500 sites en même temps, tout en perturbant les réseaux des renseignements et des sites web privés d’autres pays. »

Selon M. Jafarzadeh, Téhéran n’a pas l’intention de faire le « bien dans le monde », comme le président américain Barack Obama l’a suggéré une fois.

« Le régime iranien est engagé à poursuivre une guerre stratégique contre les États-Unis et ses alliés. Tout espoir de changement de comportement est illusoire au mieux. »

« Washington a besoin de développer une stratégie plus globale pour faire face à cette menace avant qu’il ne soit trop tard. Depuis que la cyber force a été formée, ciblant maintenant des sites américains pour contrer les protestations sociales et l’activisme politique en Iran, les alliés naturels de l’Amérique dans cette guerre sont le peuple iranien et l’opposition organisée. »

 

Lire aussi: 

Les USA inculpent sept pirates informatiques iraniens