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Rapport en direct : Des législateurs européens demandent à l’UE de reconnaître le massacre de 1988 en Iran comme un génocide et un crime contre l’humanité

À la veille de la Journée internationale des Droits de l’Homme, le 10 décembre, un groupe d’éminents législateurs européens a tenu une conférence sur la détérioration de la situation des Droits de l’Homme en Iran. Les membres du Parlement européen ont appelé l’Union et ses Etats membres à reconnaître le « massacre de 1988 en Iran comme un génocide et un crime contre l’humanité« .

Mme Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, s’est également jointe virtuellement à cette conférence et a prononcé le discours principal de l’événement.

L’événement de mardi et ses participants ont souligné que depuis qu’Ebrahim Raïssi, « homme de main du massacre de 1988 », est devenu président iranien en juin, la situation déjà déplorable des Droits de l’Homme en Iran s’est détériorée.

Cette conférence exhorte la communauté internationale à lancer une enquête indépendante sur le massacre de plus de 30 000 prisonniers politiques en 1988 et sur d’autres crimes commis par le régime des mollahs, notamment le meurtre barbare de plus de 1500 manifestants pacifiques lors du soulèvement de novembre 2019.

Cette page présente un compte rendu en direct de cet événement. Son contenu sera mis à jour tout au long de la journée :

Rapport en direct : Des législateurs européens demandent à l'UE de reconnaître le massacre de 1988 en Iran comme un génocide et un crime contre l'humanitéJavier Zarzalejos, eurodéputé espagnol, vice-président de la Commission spéciale sur l’ingérence étrangère dans tous les processus démocratiques de l’Union européenne, y compris la désinformation

Le régime de la République islamique d’Iran est responsable des violations les plus flagrantes des Droits de l’Homme, de la détention arbitraire de défenseurs des Droits de l’Homme, d’avocats, de journalistes, de personnes ayant la double nationalité, d’exécutions secrètes et de disparitions forcées, de condamnations arbitraires, du recours à la torture, de la persistance de la discrimination fondée sur le sexe dans la législation et les attitudes sociales, qui inclut les condamnations à la lapidation. Il a recours à une force excessive et létale contre les manifestations nationales.

Cette réunion est importante, car nous sommes réunis ici aujourd’hui pour appeler l’Union européenne et ses États membres à adopter une politique ferme à l’égard de l’Iran. Il est nécessaire de passer des paroles aux actes, de reconnaître le massacre de 1988 comme un génocide et un crime contre l’humanité, en plus d’exhorter la communauté internationale à demander des comptes. Les auteurs de ces crimes doivent être traduits en justice.

Rapport en direct : Des législateurs européens demandent à l'UE de reconnaître le massacre de 1988 en Iran comme un génocide et un crime contre l'humanité

Mme Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne

Discours à une conférence au Parlement européen à la veille de la Journée internationale des droits humains

Mesdames et Messieurs les eurodéputés,
Mesdames et Messieurs,

C’est un grand plaisir d’avoir une fois de plus l’occasion de m’adresser à vous – représentants des peuples européens – pour aborder la situation des droits humains en Iran et de la résistance du peuple iranien pour la liberté contre une dictature brutale.

À la veille de la Journée internationale des droits humains, le peuple iranien s’est soulevé dans la ville historique d’Ispahan pour réclamer les droits qui lui ont été volés. Dans cette lutte, les Iraniens font des sacrifices et endurent de nombreuses souffrances pour donner vie aux mots de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.

C’est ce qui se passe à Ispahan et à Shahrekord, et ce qui s’est passé en juillet dans les villes du Khouzistan et des dizaines d’autres villes d’Iran.

Lorsque les mollahs au pouvoir répondent par des balles parce que le peuple demande de l’eau, mes compatriotes n’ont d’autre choix que de se soulever contre l’oppression et l’injustice, comme le stipule la Déclaration universelle des droits de l’Homme.

C’est pourquoi je viens vers la Maison de la démocratie en Europe pour vous demander instamment, à vous les représentants des peuples européens, de soutenir les manifestants iraniens face aux arrestations, à la torture et au massacre dans les rues.

Plus de 1500 jeunes et adolescents ont été assassinés lors du soulèvement de novembre 2019 sur ordre de Khamenei et de son président actuel, Ebrahim Raïssi. Plus de 40 jeunes Baloutches ont été tués par des pasdarans en mars. Au moins 14 jeunes Arabes du Khouzistan ont été abattus pour avoir protesté contre le manque d’eau.

Oui, ils écrivent tous l’histoire des droits humain.

Le massacre de 1988, un crime qui se poursuit

Le massacre de 30.000 prisonniers politiques en 1988 est le pire des innombrables crimes des mollahs. Et ce crime est toujours en cours.

Le carnage a été mené sur la base de deux décrets de Khomeiny visant à massacrer tous les prisonniers qui soutenaient les Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK). Il s’agit d’un génocide patent, qui a été suivi par l’exécution de prisonniers d’autres groupes politiques.
L’un des auteurs du massacre de 1988 est en procès devant la justice à Stockholm depuis quelques mois. Certaines audiences du procès ont été tenues au tribunal de Durres en Albanie pour entendre les témoignages de plusieurs membres de l’OMPI à Achraf-3 s’étant portés partie civile dans cette affaire.

Le bourreau qui est actuellement jugé a reconnu cette réalité essentielle en Iran : « Toute personne qui parle des Moudjahidine du peuple sera arrêtée, et le pouvoir judiciaire est extrêmement sérieux à ce sujet. »

Depuis des dizaines d’années, sous le régime des mollahs en Iran, il est interdit de mentionner le nom des Moudjahidine du peuple. Cette interdiction est un aspect de la politique de génocide menée à l’encontre de l’OMPI.

Rapport en direct : Des législateurs européens demandent à l'UE de reconnaître le massacre de 1988 en Iran comme un génocide et un crime contre l'humanité

En juin dernier, Khamenei a choisi l’un des principaux bourreaux impliqués dans le massacre de 1988 comme président du régime.

A contrario de la dictature religieuse, le peuple iranien a lancé son mouvement pour la justice qui appelle à poursuivre en justice Khamenei et Raïssi pour génocide et crimes contre l’humanité.

L’inaction de l’Europe a encouragé le régime dans ses crimes

En ce qui concerne la communauté internationale, le silence et l’inaction face à ce crime abominable est un signe de la politique de complaisance avec les criminels au pouvoir en Iran.

En septembre 2020, sept rapporteurs spéciaux de l’ONU ont souligné un moment important de l’histoire de cette politique sans vergogne. Ils ont rappelé que malgré l’adoption par l’Assemblée générale de l’ONU d’une résolution sur ce massacre en décembre 1988, l’Assemblée générale et la Commission des droits de l’homme n’ont pris aucune mesure. Cette inaction a conforté le régime iranien et a conduit à l’aggravation de la situation des droits humains en Iran.

Les gouvernements européens sont restés silencieux, fermant les yeux sur le massacre des prisonniers politiques et la répression des manifestations. Ils ont ainsi permis au régime d’avoir les coudées franches. Ils pensaient que les violations des droits humains se limiteraient à l’intérieur des frontières iraniennes. L’expérience de ces trente dernières années a prouvé qu’il s’agissait d’une vision et d’une politique erronées. Les mollahs y ont vu un signe de faiblesse de l’Occident.

Ils ont découvert qu’ils avaient la voie libre pour fabriquer des bombes et porter atteinte à la stabilité et la souveraineté nationale des pays du Moyen-Orient.

L’an dernier, la justice belge a condamné un diplomate terroriste du régime à 20 ans de prison pour un projet d’attentat à la bombe dans un but meurtrier. Pourquoi l’Europe n’a-t-elle pas pris de mesures sérieuses contre ce terrorisme d’État ? Pourquoi ne met-elle pas fin à l’impunité des assassins au pouvoir en Iran ?

Or récemment, la plus haute instance judiciaire suisse a ordonné que l’enquête sur l’attentat terroriste contre le Pr. Kazem Radjavi, représentant à l’époque du Conseil national de la Résistance iranienne en Suisse, et assassiné en 1990 par le régime des mollahs, soit réouverte dans le cadre de crime contre l’humanité et génocide.

Appel à juger les dirigeants du régime devant un tribunal international

J’attends des députés européens qu’ils défendent la dignité de l’Europe face à la politique de complaisance en défendant les droits humains du peuple iranien.
Je vous exhorte à prendre l’initiative et à lancer un mouvement pour placer l’Europe aux côtés du peuple iranien, des familles et des survivants des 30 000 prisonniers politiques massacrés en 1988, des femmes et des jeunes qui manifestent, et des personnes et des enfants innocents d’Ispahan blessés aux yeux ou rendus aveugles par les tirs de fusils à plomb des pasdarans.

Je vous demande instamment d’adopter une résolution au Parlement européen, reconnaissant le massacre de 1988 comme un génocide et un crime contre l’humanité.
Je vous exhorte à soutenir la demande du peuple iranien que Khamenei et Raïssi soient poursuivis par la justice internationale pour le massacre des prisonniers politiques et les tueries de novembre 2019.

Je vous demande instamment d’appeler les gouvernements d’Europe à conditionner leurs relations et leurs négociations avec le régime clérical à la fin des arrestations de manifestants et des tortures et exécutions dans les prisons en Iran.

En conclusion, permettez-moi de répéter que le peuple iranien est déterminé à renverser la dictature religieuse. Il veut instaurer une république fondée sur des valeurs démocratiques, où le peuple sera le seul décideur.

Dans l’Iran libre après les mollahs, le Conseil national de la Résistance iranienne s’engage à organiser des élections libres et à respecter les droits de toutes et tous. Nous nous engageons en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes. Nous rejetons la peine de mort et la charia des mollahs. Nous plaidons pour un Iran non nucléaire.

Je vous remercie.

Juan Fernando LÓPEZ AGUILAR, eurodéputé d'Espagne, président de la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures Nous devons lutter contre la peine de mort dans le monde entier. L'Iran devrait être contraint d'abolir la peine de mort. Cela devrait être la condition à toute relation avec elle. Nous devons également enquêter sur le massacre de 1988. Anna Fotyga, eurodéputée polonaise, ministre des Affaires étrangères (2006-2007) Pas à pas, nous sommes en mesure d'aider le peuple iranien à atteindre son propre État souverain, indépendant et démocratique. Nous vous souhaitons le meilleur. Les récentes procédures judiciaires en Suède et à Achraf 3, où d'anciens prisonniers ont pu témoigner, laissent espérer une percée majeure. Il en va de même pour les procédures devant l'ONU, sous diverses formes. Nous avons encore en mémoire la réunion de Paris et condamnons la diplomatie de la République islamique qui perpètre des actes de terrorisme d'Etat. Le portefeuille de l'ONU pour la lutte contre le terrorisme ne dispose pas des outils nécessaires pour examiner les actions des régimes autocratiques qui parrainent et commettent des actes terroristes. Et à ceux qui souhaitent s'engager avec ce type de régime, je voudrais rappeler que 80 % des affaires de l'Iran sont sous le contrôle des Gardiens de la révolution (pasdaran), qui ont été responsables du meurtre, des assassinats et des meurtres de masse de leurs propres compatriotes. Nous devons non seulement condamner, mais veiller à ce que personne ne restent pas impunis, même si ces personnes occupes les fonctions les plus élevés. Patrizia Toia, eurodéputée italienne, vice-présidente de la Commission de l'industrie, de la recherche et de l'énergie, ancienne ministre Nous voulons défendre les droits des Iraniens, en particulier des femmes courageuses qui ont mené la lutte au cours des 40 dernières années. J'admire les jeunes femmes qui ont sacrifié leur vie pour la liberté en Iran. Il y a deux ans, le régime a massacré 1500 personnes lors de manifestations. Nous avons vu une force similaire appliquée contre des manifestants à Ispahan récemment. La situation des Droits de l'Homme s'est considérablement dégradée en Iran. C'est pourquoi nous devons réfléchir à la situation. Je pense que nous devons mener une véritable enquête sur les disparitions forcées et le massacre. Nous voulons utiliser la loi Magnitsky internationale pour traduire en justice les auteurs de violations des Droits de l'Homme. Petri Sarvamaa, eurodéputé finlandais, vice-président de la Commission du contrôle budgétaire Malheureusement, le soulèvement national et continu du peuple iranien dans plusieurs provinces et, ces dernières semaines, à Ispahan, attire moins l'attention que les négociations nucléaires de Vienne, qui se sont soldées sans aucun résultat. Un homme qui a sur les mains le sang de 30 000 prisonniers politiques de l’OMPI massacrés en 1988, devient le président du pays, un président qui n'a pas été élu par le peuple, mais nommé par le Guide Suprême. La communauté internationale aurait dû réagir immédiatement à cette situation. L'UE aurait dû prendre position et agir conformément à son régime international de sanctions en matière de Droits de l'Homme. Mais nous n'avons pas vu cela et j'ai le sentiment que nos principes démocratiques sont trahis. Nous sommes conscients que les mollahs essaient de propager l'idée fausse qu'il n'y a pas d'alternative au système en place en Iran, mais nous comprenons qu'il y a une alternative démocratique bien organisée et bien préparée dirigée par Mme Radjavi qui est prête. Par conséquent, nous demandons à nos responsables et dirigeants européens de se ranger du côté du peuple iranien et de cette alternative viable. Le Parlement européen pourrait jouer un rôle clé à cet égard. Nous devons faire savoir aux unités de Résistance à l'intérieur de l'Iran que nous sommes avec eux. Nous apprécions leurs activités braves et courageuses pour lesquelles ils mettent leurs vies en danger. L'histoire se souviendra de ce qu'ils font pour établir la liberté et la démocratie dans leur patrie et nous, au Parlement européen, les admirons pour cela. Stanislav Polcak, eurodéputé tchèque Il est de notre responsabilité, en tant que membres du Parlement européen, de soutenir votre Résistance. Le régime des mollahs ne peut pas être notre partenaire. Nous connaissons ce régime, nous nous souvenons de ses massacres et de ses crimes contre l'humanité. Je soutiens votre mouvement politique et un Iran libre et démocratique. Isabel Benjumea, eurodéputée espagnole Il est de notre devoir de défendre nos valeurs non seulement dans nos pays, mais aussi dans le monde entier. C'est pourquoi nous devons soutenir les protestations en Iran et condamner les tribulations dont est victime le peuple iranien. Le massacre de 1988 est un crime contre l'humanité. D'énormes violations des Droits de l'Homme ont lieu en ce moment même en Iran. De nombreuses personnes au sein du Parlement européen soutiennent votre cause. Nous devons faire pression sur la communauté internationale pour qu'elle condamne les violations des Droits de l'Homme des mollahs. Liudas MAŽYLIS, membre du Parlement européen de Lituanie Nous soutenons votre combat pour la liberté, les élections libres, l'abolition de la peine de mort et les droits des femmes. Nous soutenons pleinement votre combat pour la liberté et la démocratie.

Juan Fernando LÓPEZ AGUILAR, eurodéputé d’Espagne, président de la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures

Nous devons lutter contre la peine de mort dans le monde entier. L’Iran devrait être contraint d’abolir la peine de mort. Cela devrait être la condition à toute relation avec elle. Nous devons également enquêter sur le massacre de 1988.

Conférence en Iran Anna Fotyga, eurodéputée polonaise, ministre des Affaires étrangères (2006-2007)Anna Fotyga, eurodéputée polonaise, ministre des Affaires étrangères (2006-2007)
Pas à pas, nous sommes en mesure d’aider le peuple iranien à atteindre son propre État souverain, indépendant et démocratique. Nous vous souhaitons le meilleur. Les récentes procédures judiciaires en Suède et à Achraf 3, où d’anciens prisonniers ont pu témoigner, laissent espérer une percée majeure. Il en va de même pour les procédures devant l’ONU, sous diverses formes. Nous avons encore en mémoire la réunion de Paris et condamnons la diplomatie de la République islamique qui perpètre des actes de terrorisme d’Etat. Le portefeuille de l’ONU pour la lutte contre le terrorisme ne dispose pas des outils nécessaires pour examiner les actions des régimes autocratiques qui parrainent et commettent des actes terroristes.

Et à ceux qui souhaitent s’engager avec ce type de régime, je voudrais rappeler que 80 % des affaires de l’Iran sont sous le contrôle des Gardiens de la révolution (pasdaran), qui ont été responsables du meurtre, des assassinats et des meurtres de masse de leurs propres compatriotes. Nous devons non seulement condamner, mais veiller à ce que personne ne restent pas impunis, même si ces personnes occupes les fonctions les plus élevés.

Juan Fernando LÓPEZ AGUILAR, eurodéputé d'Espagne, président de la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures Nous devons lutter contre la peine de mort dans le monde entier. L'Iran devrait être contraint d'abolir la peine de mort. Cela devrait être la condition à toute relation avec elle. Nous devons également enquêter sur le massacre de 1988. Anna Fotyga, eurodéputée polonaise, ministre des Affaires étrangères (2006-2007) Pas à pas, nous sommes en mesure d'aider le peuple iranien à atteindre son propre État souverain, indépendant et démocratique. Nous vous souhaitons le meilleur. Les récentes procédures judiciaires en Suède et à Achraf 3, où d'anciens prisonniers ont pu témoigner, laissent espérer une percée majeure. Il en va de même pour les procédures devant l'ONU, sous diverses formes. Nous avons encore en mémoire la réunion de Paris et condamnons la diplomatie de la République islamique qui perpètre des actes de terrorisme d'Etat. Le portefeuille de l'ONU pour la lutte contre le terrorisme ne dispose pas des outils nécessaires pour examiner les actions des régimes autocratiques qui parrainent et commettent des actes terroristes. Et à ceux qui souhaitent s'engager avec ce type de régime, je voudrais rappeler que 80 % des affaires de l'Iran sont sous le contrôle des Gardiens de la révolution (pasdaran), qui ont été responsables du meurtre, des assassinats et des meurtres de masse de leurs propres compatriotes. Nous devons non seulement condamner, mais veiller à ce que personne ne restent pas impunis, même si ces personnes occupes les fonctions les plus élevés. Patrizia Toia, eurodéputée italienne, vice-présidente de la Commission de l'industrie, de la recherche et de l'énergie, ancienne ministre Nous voulons défendre les droits des Iraniens, en particulier des femmes courageuses qui ont mené la lutte au cours des 40 dernières années. J'admire les jeunes femmes qui ont sacrifié leur vie pour la liberté en Iran. Il y a deux ans, le régime a massacré 1500 personnes lors de manifestations. Nous avons vu une force similaire appliquée contre des manifestants à Ispahan récemment. La situation des Droits de l'Homme s'est considérablement dégradée en Iran. C'est pourquoi nous devons réfléchir à la situation. Je pense que nous devons mener une véritable enquête sur les disparitions forcées et le massacre. Nous voulons utiliser la loi Magnitsky internationale pour traduire en justice les auteurs de violations des Droits de l'Homme. Petri Sarvamaa, eurodéputé finlandais, vice-président de la Commission du contrôle budgétaire Malheureusement, le soulèvement national et continu du peuple iranien dans plusieurs provinces et, ces dernières semaines, à Ispahan, attire moins l'attention que les négociations nucléaires de Vienne, qui se sont soldées sans aucun résultat. Un homme qui a sur les mains le sang de 30 000 prisonniers politiques de l’OMPI massacrés en 1988, devient le président du pays, un président qui n'a pas été élu par le peuple, mais nommé par le Guide Suprême. La communauté internationale aurait dû réagir immédiatement à cette situation. L'UE aurait dû prendre position et agir conformément à son régime international de sanctions en matière de Droits de l'Homme. Mais nous n'avons pas vu cela et j'ai le sentiment que nos principes démocratiques sont trahis. Nous sommes conscients que les mollahs essaient de propager l'idée fausse qu'il n'y a pas d'alternative au système en place en Iran, mais nous comprenons qu'il y a une alternative démocratique bien organisée et bien préparée dirigée par Mme Radjavi qui est prête. Par conséquent, nous demandons à nos responsables et dirigeants européens de se ranger du côté du peuple iranien et de cette alternative viable. Le Parlement européen pourrait jouer un rôle clé à cet égard. Nous devons faire savoir aux unités de Résistance à l'intérieur de l'Iran que nous sommes avec eux. Nous apprécions leurs activités braves et courageuses pour lesquelles ils mettent leurs vies en danger. L'histoire se souviendra de ce qu'ils font pour établir la liberté et la démocratie dans leur patrie et nous, au Parlement européen, les admirons pour cela. Stanislav Polcak, eurodéputé tchèque Il est de notre responsabilité, en tant que membres du Parlement européen, de soutenir votre Résistance. Le régime des mollahs ne peut pas être notre partenaire. Nous connaissons ce régime, nous nous souvenons de ses massacres et de ses crimes contre l'humanité. Je soutiens votre mouvement politique et un Iran libre et démocratique. Isabel Benjumea, eurodéputée espagnole Il est de notre devoir de défendre nos valeurs non seulement dans nos pays, mais aussi dans le monde entier. C'est pourquoi nous devons soutenir les protestations en Iran et condamner les tribulations dont est victime le peuple iranien. Le massacre de 1988 est un crime contre l'humanité. D'énormes violations des Droits de l'Homme ont lieu en ce moment même en Iran. De nombreuses personnes au sein du Parlement européen soutiennent votre cause. Nous devons faire pression sur la communauté internationale pour qu'elle condamne les violations des Droits de l'Homme des mollahs. Liudas MAŽYLIS, membre du Parlement européen de Lituanie Nous soutenons votre combat pour la liberté, les élections libres, l'abolition de la peine de mort et les droits des femmes. Nous soutenons pleinement votre combat pour la liberté et la démocratie.Patrizia Toia, eurodéputée italienne, vice-présidente de la Commission de l’industrie, de la recherche et de l’énergie, ancienne ministre

Nous voulons défendre les droits des Iraniens, en particulier des femmes courageuses qui ont mené la lutte au cours des 40 dernières années. J’admire les jeunes femmes qui ont sacrifié leur vie pour la liberté en Iran. Il y a deux ans, le régime a massacré 1500 personnes lors de manifestations.

Nous avons vu une force similaire appliquée contre des manifestants à Ispahan récemment. La situation des Droits de l’Homme s’est considérablement dégradée en Iran. C’est pourquoi nous devons réfléchir à la situation. Je pense que nous devons mener une véritable enquête sur les disparitions forcées et le massacre. Nous voulons utiliser la loi Magnitsky internationale pour traduire en justice les auteurs de violations des Droits de l’Homme.

Petri Sarvamaa, eurodéputé finlandais, vice-président de la Commission du contrôle budgétaire

Petri Sarvamaa, eurodéputé finlandais, vice-président de la Commission du contrôle budgétaire

Malheureusement, le soulèvement national et continu du peuple iranien dans plusieurs provinces et, ces dernières semaines, à Ispahan, attire moins l’attention que les négociations nucléaires de Vienne, qui se sont soldées sans aucun résultat.

Un homme qui a sur les mains le sang de 30 000 prisonniers politiques de l’OMPI massacrés en 1988, devient le président du pays, un président qui n’a pas été élu par le peuple, mais nommé par le Guide Suprême. La communauté internationale aurait dû réagir immédiatement à cette situation. L’UE aurait dû prendre position et agir conformément à son régime international de sanctions en matière de Droits de l’Homme. Mais nous n’avons pas vu cela et j’ai le sentiment que nos principes démocratiques sont trahis.

Nous sommes conscients que les mollahs essaient de propager l’idée fausse qu’il n’y a pas d’alternative au système en place en Iran, mais nous comprenons qu’il y a une alternative démocratique bien organisée et bien préparée dirigée par Mme Radjavi qui est prête.
Par conséquent, nous demandons à nos responsables et dirigeants européens de se ranger du côté du peuple iranien et de cette alternative viable. Le Parlement européen pourrait jouer un rôle clé à cet égard.

Nous devons faire savoir aux unités de Résistance à l’intérieur de l’Iran que nous sommes avec eux. Nous apprécions leurs activités braves et courageuses pour lesquelles ils mettent leurs vies en danger. L’histoire se souviendra de ce qu’ils font pour établir la liberté et la démocratie dans leur patrie et nous, au Parlement européen, les admirons pour cela.

conference en Iran : Stanislav Polcak, eurodéputé tchèqueStanislav Polcak, eurodéputé tchèque
Il est de notre responsabilité, en tant que membres du Parlement européen, de soutenir votre Résistance. Le régime des mollahs ne peut pas être notre partenaire. Nous connaissons ce régime, nous nous souvenons de ses massacres et de ses crimes contre l’humanité. Je soutiens votre mouvement politique et un Iran libre et démocratique.

Conférence en direct en Iran Isabel Benjumea, eurodéputée espagnoleIsabel Benjumea, eurodéputée espagnole

Il est de notre devoir de défendre nos valeurs non seulement dans nos pays, mais aussi dans le monde entier. C’est pourquoi nous devons soutenir les protestations en Iran et condamner les tribulations dont est victime le peuple iranien. Le massacre de 1988 est un crime contre l’humanité. D’énormes violations des Droits de l’Homme ont lieu en ce moment même en Iran. De nombreuses personnes au sein du Parlement européen soutiennent votre cause. Nous devons faire pression sur la communauté internationale pour qu’elle condamne les violations des Droits de l’Homme des mollahs.

Liudas MAŽYLIS, membre du Parlement européen de LituanieLiudas MAŽYLIS, membre du Parlement européen de Lituanie
Nous soutenons votre combat pour la liberté, les élections libres, l’abolition de la peine de mort et les droits des femmes. Nous soutenons pleinement votre combat pour la liberté et la démocratie.

Helmut Geukingk, membre du Parlement européen pour l'Allemagne

Helmut Geukingk, membre du Parlement européen pour l’Allemagne
Nous ne pouvons pas tolérer un régime tel que celui de l’Iran. Nous devons examiner comment l’Iran peut trouver la voie du changement. Il est de notre devoir de faciliter ce changement, mais le changement doit venir du peuple iranien. Ce qui se passe en Iran aujourd’hui n’a rien à voir avec la religion. Nous devons examiner comment nous pouvons aller de l’avant pour soutenir le changement de régime par le peuple iranien. Nous sommes avec vous, nous sommes avec vous.

Alejo Vidal Quadras, ancien vice-président du PE, président de l'ISJAlejo Vidal Quadras, ancien vice-président du PE, président de l’ISJ
Des milliers de prisonniers politiques se trouvent dans les prisons iraniennes. Être arrêté par les pasdaran ou la formace paramilitaire Bassij implique la torture ou un sort encore pire aux mains de ces bouchers. Nous devons multiplier les pressions sur le Service européen d’action extérieure et sur les États membres de l’UE pour qu’ils modifient leur politique à l’égard de la théocratie totalitaire iranienne. Les mollahs au pouvoir en Iran n’ont jamais cessé de promouvoir le terrorisme au Moyen-Orient, de violer les Droits de l’Homme en Iran et de ne pas respecter les termes du JCPOA. Ils n’ont jamais accepté de rendre des comptes pour le massacre des membres de l’OMPI en 1988, décidé par Khomeini, l’un des pires crimes contre l’humanité depuis la Seconde Guerre mondiale. Les hauts représentants de la politique européenne ont insisté sur leur approche faible et lâche pour traiter avec le dictateur le plus cruel du monde. Et cela a provoqué le régime dans ses attaques terroristes.

L’attentat à la bombe contre le rassemblement annuel de la Résistance iranienne à Villepinte à la périphérie de Paris est la preuve la plus récente du terrorisme du régime.
Aucune affaire sérieuse ou fiable ne peut être conclue avec un régime corrompu dont l’économie est au bord de l’effondrement.

Nous devons persister dans notre lutte pour la liberté, la démocratie et les Droits de l’Homme en Iran.

Petras AUŠTREVIČIUS, eurodéputé lituanienPetras AUŠTREVIČIUS, eurodéputé lituanien
Ce qui s’est passé dans les prisons en Iran en 1988 est un crime contre l’humanité et un génocide. Les témoignages des survivants prouvent que l’actuel président iranien était personnellement impliqué dans les exécutions systématiques et extrajudiciaires.

Nous attendons du Haut Représentant Borrel qu’il reconnaisse le massacre de 1988 comme un génocide et qu’il ouvre une enquête sur ce crime contre l’humanité afin de traduire les auteurs en justice.

La Résistance iranienne fait de grands progrès au niveau mondial pour tenir le régime responsable de ses violations des droits. Les Nations unies et les organisations de défense des Droits de l’Homme doivent faire tout leur possible pour traduire les criminels en justice.

Raffaele FITTO, eurodéputé italien

Raffaele FITTO, eurodéputé italien

Nous voulons tous voir un Iran différent qui n’a pas d’armes nucléaires. Les violations des Droits de l’Homme commises par le régime des mollahs se poursuivent. Le 26 novembre, Téhéran a attaqué des manifestants pacifiques dans la ville d’Ispahan. Cela a prouvé la brutalité du régime. Le régime se bat pour sa survie. C’est un moment important pour l’histoire de l’Iran. Il est important d’avoir une politique correcte des deux côtés de l’Atlantique sur les Droits de l’Homme et le programme nucléaire du régime. Nous devons imposer des sanctions et empêcher le régime d’abuser des négociations pour faire avancer son programme nucléaire.

Isabella Tovaglieri, eurodéputée italienne, membre de la Commission des Droits de la femme et de l’égalité des genres

Les femmes sont à l’avant-garde des protestations en Iran. C’est un mouvement dirigé par Mme Radjavi. Les femmes ont différents rôles dans le mouvement de Résistance, et cela nous donne beaucoup d’espoir pour l’avenir de l’Iran. Je soutiens le combat des femmes iraniennes pour la liberté et la démocratie. Nous devons nous rappeler que l’Iran est un pays qui a un effet clé sur la stabilité de la région. La lutte contre le régime fondamentaliste est aussi notre combat.

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