samedi, juillet 27, 2024
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La majorité des députés du Parlement italien apporte son soutien à la feuille de route de la Résistance vers la démocratie en Iran

Dans une remarquable démonstration de solidarité, une majorité de députés du Parlement italien a apporté son soutien à la Résistance iranienne et au plan en dix points de Maryam Radjavi. Ce soutien souligne une victoire diplomatique significative pour le mouvement d’opposition iranien.

L’approbation vient d’un groupe diversifié de hauts responsables du paysage politique italien. Parmi les signataires notables figurent cinq vice-ministres, trois anciens vice-premiers ministres, un ancien ministre, trois vice-présidents parlementaires, trois secrétaires parlementaires, douze chefs de commissions parlementaires et six chefs de groupes parlementaires.

Ce soutien unifié de l’élite politique italienne met en relief la reconnaissance internationale croissante des aspirations du peuple iranien à la liberté et à la démocratie, ainsi que son soutien au mouvement de résistance dirigé par Maryam Radjavi.

La déclaration signée par 202 membres du Parlement italien :

Soutenir la liberté et la résistance en Iran pour la paix et la sécurité mondiales

La répression brutale contre le peuple iranien, y compris contre les minorités ethniques et religieuses, est un sujet de profonde préoccupation. Lors du soulèvement de 2022, le rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l’homme en Iran a rapporté que « des vidéos vérifiées montrent les forces de sécurité tirant délibérément à bout portant sur des manifestants non armés ». L’Iran détient le record mondial d’exécutions par rapport à sa population. Rien qu’en 1988, à la suite d’un décret du guide suprême Khomeini, 30 000 prisonniers politiques ont été massacrés en quelques semaines pour leur soutien à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI).

Le régime iranien, à travers un procès simulé et par contumace, vise à ouvrir la voie à des actions terroristes contre les dirigeants de la résistance et 100 membres de l’OMPI, notamment en Europe. Cela fait également pression sur l’Europe pour qu’elle limite l’opposition, notamment à Achraf-3 en Albanie. Le système judiciaire du régime est l’outil du guide suprême Khamenei pour la répression, les meurtres et le terrorisme.

L’Europe est devenue un foyer du terrorisme d’État iranien. En février 2021, un tribunal belge d’Anvers a condamné un diplomate iranien en service à 20 ans de prison pour avoir tenté de faire exploser le rassemblement annuel du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) près de Paris.

La dictature religieuse au pouvoir en Iran ne peut pas être réformée. Le peuple iranien a rejeté toute forme de dictature, tant monarchique que religieuse, lors du soulèvement de 2022 et a appelé à un changement de régime pour établir une république démocratique.

Le peuple iranien a été privé de tous ses droits politiques et civils. La préface de la Déclaration universelle des droits de l’homme souligne que « les droits de l’homme doivent être protégés par l’État de droit afin que l’homme ne soit pas contraint de recourir, en dernier recours, à la rébellion contre la tyrannie et l’oppression ».

Le régime iranien est une force motrice dans les conflits au Moyen-Orient et dans les attaques contre la libre navigation et le commerce dans la mer Rouge. La tête du serpent se trouve en Iran. Le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) et ses groupes mandataires sèment la terreur et entravent la paix et la sécurité dans la région et dans le monde.

Nous condamnons les violations flagrantes des droits humains, en particulier la répression des femmes en Iran, et appelons à ce que les responsables du massacre de 1988 répondent de leurs actes en raison de crimes contre l’humanité continus.

Le peuple iranien mérite un État démocratique. Nous exhortons tous les gouvernements à soutenir le plan en dix points proposé par Mme Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, pour une république démocratique fondée sur la séparation de la religion et de l’État et sur l’égalité des sexes.

Nous condamnons fermement les actions du régime iranien contre les dissidents iraniens à Achraf-3 en Albanie et affirmons leurs droits en vertu de la Convention de Genève de 1951 et de la Convention européenne des droits de l’homme.

Le régime iranien a bloqué toutes les possibilités d’activités politiques visant au changement ; par conséquent, le monde libre doit reconnaître le droit du peuple iranien au soulèvement et le droit des unités de résistance à contrer le CGRI.

Nous condamnons fermement le rôle destructeur du régime iranien au Moyen-Orient et ses politiques bellicistes, et appelons à la désignation du CGRI comme organisation terroriste et à la mise en œuvre de sanctions pétrolières contre le régime.