Un tribunal d’Anvers, en Belgique, a annoncé son verdict dans l’affaire du diplomate-terroriste iranien incarcéré, Assadollah Assadi et ses trois complices, condamnés respectivement à 20, 18, 17 et 15 ans de prison, pour avoir comploté un attentat à la bombe contre le rassemblement de la Résistance iranienne en France en 2018.
« La condamnation du diplomate terroriste du régime devant la cour belge représente la condamnation de tout le régime théocratique », a déclaré la présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), Maryam Radjavi, dans un tweet avant le jugement de jeudi.
Parallèlement, le CNRI organise un événement en ligne auquel participeront de nombreuses personnalités politiques des deux côtés de l’Atlantique.
Assadi est le premier soi-disant « diplomate » iranien à être jugé pour terrorisme.
Assadi s’est servi de son passeport diplomatique pour transférer 500 grammes d’explosifs du TATP en Europe à bord d’un avion de ligne commercial. Il a remis la bombe à un couple de terroristes, Amir Saadouni et Nasimeh Naami, au Luxembourg. Le troisième agent d’Assadi, Mehrdad Arefani, a participé au rassemblement « Iran Libre » à Villepinte, au nord de Paris, en tant qu’homme d’Assadi sur les lieux.
Tous les quatre ont été arrêtés alors qu’ils tentaient de mettre leur complot à exécution. Assadi a été arrêté avant d’entrer en Autriche, où il travaillait sous la couverture de troisième secrétaire de l’ambassade d’Iran à Vienne.
Le complot d’attentat de 2018 a une fois de plus mis en évidence le rôle destructeur des ambassades du régime et des soi-disant « diplomates » dans la propagation du terrorisme en Europe.
Comme l’ont récemment souligné 40 membres de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, « les agents et mercenaires des services de renseignement iraniens ayant une couverture diplomatique, journalistique et économique devraient être jugés, punis et expulsés, et les centres ayant une couverture religieuse ou culturelle promouvant le terrorisme et l’intégrisme devraient être fermés ».
« L’octroi de l’asile et de la citoyenneté aux agents et mercenaires du ministère iranien du Renseignement et de la sécurité « VEVAK » devrait être une ligne rouge».
Mise à jour des derniers développements du dossier d’ Assadollah Assadi
Les avocats informent les participants devant le tribunal. Un tribunal belge a condamné Assadollah Assadi à 20 ans de prison pour son rôle de premier plan dans la préparation d’un attentat à la bombe contre un rassemblement de la Résistance iranienne en 2018. Nasimeh Naami, l’une des principales actrices du complot, a été condamnée à 18 ans de prison. Mehrdad Arefani, un deuxième agent inféodé, a été condamné à 17 ans, et Amir Saadouni, un troisième agent d’Assadi, a été condamné à 15 ans de prison. Naami, Saadouni et Arefani, qui étaient des citoyens belges, ont été déchus de leur statut de citoyen en raison de leur implication dans le complot. Le tribunal a reconnu que tous les accusés étaient des criminels et a rejeté la demande d’immunité diplomatique d’Assadi.
Discours de Maryam Radjavi après l’arrêt de la Cour de Belgique condamnant le diplomate terroriste du régime iranien
Parallèlement à l’annonce du verdict, s’est tenue une conférence en ligne et en direct à l’échelle mondiale avec la participation des Moudjahidine du peuple à Achraf-3 en Albanie, des personnalités internationales, les parties civiles et des partisans de la Résistance iranienne à travers le monde.
A Anvers devant le tribunal, des partisans de la Résistance iranienne se sont également rassemblés en personne.
Lors de son intervention dans cette conférence, Maryam Radjavi a déclaré : « La condamnation aujourd’hui du diplomate-terroriste du régime iranien, confirme le terrorisme d’Etat du régime iranien par une autorité judiciaire européenne ».
Voici le texte du discours prononcé par Maryam Radjavi lors de cette conférence :
Chers compatriotes,
La condamnation d’un diplomate du régime et de ses trois agents du renseignement par un tribunal belge constitue la condamnation de l’ensemble du régime clérical.
C’est une brillante victoire du peuple iranien et de sa Résistance.
Le diplomate terroriste du régime des mollahs a été condamné à 20 ans de prison, et ses trois agents complices respectivement à 18, 17 et 15 ans de prison. La nationalité belge de ces trois derniers a été annulée.
C’est une lourde défaite politique et diplomatique pour le régime des mollahs.
Elle marque la fin des tromperies des deux factions du pouvoir pour dissimuler leur rôle dans les crimes terroristes.
Elle révèle le scandale de la distribution d’argent aux mercenaires pour mener des campagnes de diabolisation contre les Moudjahidine du peuple (OMPI/MEK) et la Résistance iranienne.
Et c’est un coup irréparable porté à la stratégie d’exportation du terrorisme de la dictature religieuse.
La cour vient de rendre son verdict.
J’ai vu l’explosion de joie dans chacun de vos rassemblements à travers le monde et je suis persuadée que le peuple iranien aussi partage votre fête et votre joie. Ce n’est bien sûr que le début. Ces victoires vont continuer ainsi que les condamnations en série du régime dans les instances internationales pour aboutir au résultat final en Iran, notre patrie enchainé, avec notre peuple, sa Résistance, les unités de résistance et l’armée de la liberté. Oui le renversement des mollahs demande un résultat définitif, et c’est la volonté du peuple iranien.
Khamenei et son régime ont subi une série d’échecs et d’impasses :
– L’opération terroriste visant à faire un grand carnage lors d’un rassemblement de la Résistance iranienne près de Paris a échoué.
– Un diplomate-terroriste et des agents du régime ont été arrêtés, incarcérés et jugés.
– Le marchandage et le chantage ces deux dernières années et demie pour échanger le diplomate-terroriste ont échoué.
Oui, les échecs et les impasses continueront jusqu’au renversement complet de ce régime et l’instauration de la liberté du peuple iranien.
Qui est le véritable terroriste ?
Chers compatriotes, chers amis,
La Résistance iranienne ressort victorieuse et la tête haute d’une grande campagne judiciaire et politique contre le régime des mollahs.
Il y a deux décennies, les mollahs ont voulu enchaîner l’OMPI et la Résistance organisée du peuple iranien sur la base de fausses accusations et avec les listes terroristes aux États-Unis, en Grande-Bretagne, en Allemagne et en France. Mais la Résistance iranienne, en s’appuyant sur votre sacrifice, a brisé toutes ces chaînes.
Ce 4 février marque le sixième anniversaire du verdict final de la justice française rejetant l’accusation de terrorisme contre la Résistance iranienne et la clôture de l’affaire du 17 juin 2003. Le régime s’était mobilisé pour maintenir le dossier ouvert en faisant appel, bien sûr avec de l’argent à foison.
Il avait déposé l’appel au nom d’un agent de renseignement préalablement décédé, ce qui a tourné en un scandale et a lamentablement échoué.
Ce jour-là, les morts ont été ressuscités ! Et les charognards se sont infiltrés par toutes les ouvertures pour écraser la Résistance iranienne, mais ils ont mordu la poussière.
Ce jour-là, la Résistance a mis au défi les agents de la dictature religieuse de prouver en justice leurs allégations de décès suspects, de divorces forcés et de fraudes financières, mais ils se sont esquivés.
Ce jour-là, la justice en Europe a acquitté la Résistance iranienne de la fausse accusation de terrorisme et d’autres allégations de ce type formulées dans le dossier de 100.000 pages de l’affaire du 17 juin 2003.
Mais aujourd’hui, la justice en Europe condamne le véritable terrorisme et les véritables terroristes agissant sous le couvert de l’islam et du chiisme, à savoir la tyrannie du guide suprême.
Il faut féliciter le peuple iranien pour le verdict d’aujourd’hui, car il est la principale victime de la répression et du terrorisme du régime.
C’est le résultat de tous les sacrifices que nous avons fait, du Pr Kazem Radjavi, le grand martyr des droits humains, aux autres opposants du régime tués dans ses opérations terroristes en dehors de l’Iran durant les quatre dernières décennies.
Chers compatriotes, chers amis,
Lors du procès, l’avocat du diplomate-terroriste du régime a déclaré : « Mon client a le sentiment que c’est son gouvernement qui est jugé, et non lui-même » .
Oui, le principal parti jugé au tribunal d’Anvers en Belgique, était bien le régime clérical.
Cela a été l’occasion de révéler des points majeurs :
– Le fait que le régime clérical a organisé un terrorisme d’État de grande ampleur.
– Le fait que le régime se sente en danger et prenne les plus grands risques face à son alternative démocratique.
– Et le fait que toutes les factions du régime soient unies et complices dans la mise en œuvre de crimes terroristes. Autrement dit, les « réformateurs » comme les « principalistes » sont plus sauvages et cruels les uns que les autres.
Pendant des années, pour justifier la politique de complaisance, les complices du régime ont alimenté l’illusion que les attentats terroristes étaient l’œuvre d’une faction autonome. Mais deux ans et demi d’enquête ont montré que l’intégralité du régime clérical est impliquée dans le terrorisme, tout comme dans ce complot terroriste.
Le chef de la Sûreté d’Etat belge a précisé que « le projet d’attaque a été conçu au nom de l’Iran, et sous son impulsion ; il ne s’agissait pas d’une initiative personnelle d’Assadi ».
Oui, il n’y a pas de faction autonome. C’est l’ensemble du régime qui se pose en ennemi de l’Humanité.
C’est l’ensemble du régime qui a mis en place un terrorisme d’État organisé pour échapper à son renversement.
Les mollahs mènent leur politique étrangère en s’appuyant sur le terrorisme et mènent le terrorisme sous couvert de la politique étrangère.
De plus, rien ne distingue les institutions de ce régime dans le domaine du crime et du terrorisme. La force terroriste Qods est le ministère des Affaires étrangères dans de nombreux domaines. Et le ministre des Affaires étrangères est souvent le serviteur dévoué des gardiens de la révolution.
Pour reprendre ses propres mots, il coordonnait chaque semaine le travail du ministère des Affaires étrangères avec Qassem Soleimani [le commandant de la force Qods éliminé l’an dernier].
Il y a deux ans, Zarif avait déclaré sans ambages au parlement du régime: « Nous ne sommes pas un appareil où l’on agit seul (…). Pouvons-nous faire quelque chose dans ce pays sans en rendre compte ? ». Et il avait souligné qu’« il n’est pas possible de vouloir faire quelque chose contre les décisions du guide suprême ».
Oui, l’eurodéputé et ancien ministre polonais des Affaires étrangères M. Sikorski a raison de dire que « Zarif est une version souriante de Ribbentrop, le ministre des Affaires étrangères d’Hitler ».
Le terrorisme n’est pas séparé de la répression
Chers amis,
Il y a dix ans, Massoud Radjavi, le dirigeant de la Résistance iranienne, a déclaré que la politique de complaisance « donne aux mollahs sanguinaires la possibilité de réprimer brutalement le peuple iranien, de procéder à des exécutions quotidiennes, de continuer à exporter le terrorisme en Irak, en Afghanistan et dans d’autres pays du Moyen-Orient, de s’obstiner dans la quête de l’arme nucléaire, d’étendre la portée de leurs missiles et d’envoyer leurs paquets d’explosifs en Europe. »
Et dans le cadre de la politique de complaisance, le régime a atteint certains de ses objectifs.
Mais les soulèvements répétés du peuple iranien au fil de ces années et le lourd tribut en vie payé par les enfants de la patrie et la Résistance, ainsi que la ténacité du Conseil national de la Résistance iranienne en tant qu’alternative démocratique à ce régime, ont mis fin à la période de complaisance avec les mollahs. Personne ne peut relancer cette politique morte et enterrée.
Le procès d’Anvers en Belgique et son verdict historique en témoignent. Ce procès et les longues enquêtes en Belgique et en Allemagne ont aussi mis à jour une série de tactiques et procédés politiques et de renseignement du régime.
Ce diplomate-terroriste s’est rendu dans au moins onze pays européens et a distribué de l’argent aux agents, espions et informateurs de son régime.
Cet argent est le salaire des agents mobilisés pour diaboliser l’OMPI et la Résistance iranienne et préparer le terrain à des attentats terroristes contre eux.
Mais le stratagème le plus important du régime dans ce projet d’attentat terroriste qui a échoué et a été révélé, est d’avoir voulu attribuer la conspiration à l’OMPI.
Le jour de l’arrestation du diplomate du régime, son ministre des Affaires étrangères, lui-même personnellement impliqué dans ce complot, a tenté de faire passer l’OMPI pour l’auteur de cette tentative d’attentat.
Par conséquent, cela va au-delà de la condamnation d’un diplomate du régime. Il s’agit de la défaite de la politique des mollahs, de la condamnation judiciaire du régime et de la dénonciation de nombre de ses politiques et stratagèmes scandaleux.
Je rends hommage à toutes les personnalités éminentes qui ont affronté le régime comme parties civiles dans cette affaire, aux 240 parlementaires européens, 22 anciens ministres et hauts responsables européens et aux membres de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe qui souhaitent un changement de politique dans tous les domaines vis-à-vis du régime iranien.
Je voudrais rappeler aux gouvernements et aux instances internationales que le terrorisme du régime n’est ni séparé de la répression qui sévit en Iran, ni de son programme de fabrication de l’arme nucléaire. Il n’est pas séparé de sa belligérance et de ses crimes dans la région, ni de son programme de missiles.
Aucune tentative d’éloigner le régime de la bombe atomique ne peut réussir si elle ne s’accompagne pas de fermeté contre les violations des droits humains du peuple iranien, de l’expulsion des mollahs de la région et du démantèlement du programme de missiles de la dictature religieuse.
Les obligations de l’Europe et de la communauté internationale
Au lendemain de la signature de l’accord nucléaire entre ce régime et les pays P5 + 1, j’ai noté au nom de la Résistance iranienne que « si les pays P5 + 1 avaient agi avec fermeté, le régime iranien n’aurait eu d’autre choix que de se retirer complètement et de renoncer définitivement à chercher à acquérir la bombe atomique, plus précisément de renoncer à tout enrichissement et de clore complètement les projets de fabrication de la bombe». Et nous avons dit qu’il’ « faut insister résolument sur la fin de l’ingérence du régime au Moyen-Orient et l’évincer de toute la région ».
Le même jour, nous avons souligné que « tout accord ne prenant pas en compte les droits humains du peuple iranien ne fait qu’encourager la répression et les exécutions sans répit de ce régime, les violations des droits du peuple iranien et de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme et la Charte des Nations unies. »
Au cours des six dernières années, ces faits ont été prouvés les uns après les autres.
Nous disons à présent que la condamnation du régime clérical au tribunal d’Anvers est une étape très importante, mais elle doit se poursuivre jusqu’à ce que la machine terroriste du régime soit complètement démantelée.
Les gouvernements occidentaux doivent empêcher ce régime d’abuser des installations juridiques, diplomatiques, bancaires et technologiques de leurs pays et de leurs conditions démocratiques pour son terrorisme.
Ils doivent empêcher le régime de séduire les services de sécurité occidentaux et d’utiliser leurs relations avec eux pour protéger ses terroristes. Ils doivent empêcher le régime de dépeindre ses agents comme des opposants politiques et de présenter ses menées d’espionnage et de terrorisme comme une opposition à l’OMPI.
Oui, au-delà de ses conséquences juridiques, la décision de la justice belge impose des obligations à l’Europe et à la communauté internationale.
En conséquence, la Résistance iranienne appelle à nouveau les gouvernements européens à changer leur approche et leurs politiques, comme l’ont déclaré des parlementaires et des personnalités européennes de premier plan :
– Fermez les ambassades et les autres centres du régime en Europe, qui sont tous des centres de terrorisme !
– Demandez des comptes au ministre des Affaires étrangères des mollahs. Il a été démontré que le ministère, l’ambassade et le diplomate sous son contrôle étaient impliqués dans la planification et la préparation du massacre.
– Inscrivez la totalité du ministère du Renseignement et du corps des gardiens de la révolution sur la liste des entités terroristes.
– Poursuivez les dirigeants du régime, qui sont les responsables et les principaux commanditaires de la machine terroriste et criminelle. Ils doivent comparaitre devant la justice.
– Les agents et mercenaires du ministère du Renseignement des mollahs, quel que soit leur couverture, doivent être jugés et expulsés. Leur accorder l’asile et la nationalité doit être une ligne rouge à ne pas franchir.
– Conditionnez tout retour à la normale des relations diplomatiques au démantèlement des cellules terroristes et de l’appareil terroriste du régime et au respect des droits humains.
Traduire en justice les dirigeants du régime des mollahs
Chers compatriotes,
Le régime clérical repose sur la répression et le terrorisme. Ainsi, le grand coup juridique porté à la stratégie d’exportation du terrorisme est une réussite pour tous les opprimés et tous ceux et celles qui ont le courage de s’opposer à ce régime. Parmi eux figurent les familles des jeunes Baloutches brutalement exécutés par Khamenei, les femmes et les jeunes qui souffrent de l’oppression abominable de ce pouvoir, les pauvres dont les mollahs détruisent les humbles habitations, les dizaines de millions de personnes qui souffrent du coronavirus et que les mollahs laissent sans défense en se dérobant à l’achat du vaccin.
C’est un acquis pour l’ensemble du peuple iranien face au régime criminel des mollahs.
Chers amis,
La campagne juridique et politique de la Résistance iranienne a été victorieuse contre la tyrannie religieuse.
Notre objectif n’était pas de recevoir une compensation, ni de nous venger. Non, nous voulons que la machine terroriste et de répression de notre peuple soit détruite pour la remplacer par la souveraineté populaire et des élections libres.
Je salue ma chère sœur Ingrid Betancourt qui a dit : « Notre voix est la voix de la foi et la voix de la foi dans la justice. Nous sommes convaincus que la justice est la réponse que nous devons apporter à la répression et au terrorisme ».
Chers compatriotes,
Dans trois jours, nous célébrerons l’anniversaire du martyre épique de grands dirigeants de l’OMPI, Achraf Radjavi, symbole des femmes Moudjahidine du peuple, et du commandant de la liberté Moussa Khiabani. Et dans six jours ce sera l’anniversaire de la Révolution de février 1979 dont Khomeiny a usurpé le leadership avant de plonger cette révolution dans une tornade d’intégrisme et de répression.
Du lendemain de cette révolution jusqu’au martyre de grands dirigeants de l’OMPI, du massacre des prisonniers politiques à l’opération Lumière Eternelle en 1988 et aux années de persévérance de la cité d’Achraf, la lutte de notre Résistance pour la liberté et la souveraineté populaire avec la bête immonde de l’intégrisme religieux a été douloureuse et sanglante avec 120.000 martyrs de la liberté.
Comme l’a dit Massoud Radjavi, « de grandes et vraies épopées se forgent dans ces luttes – avec un impact déterminant sur le destin du peuple – et bien sûr, elles sont accompagnées de lourds tributs et d’immenses peines et souffrances ».
A présent, l’histoire avance vers la fin de ce conflit, vers le grand but final, vers la liberté du peuple iranien. La victoire de la justice belge qui s’ajoute aux victoires de la Résistance iranienne dans plus de 20 autres tribunaux en Europe et aux États-Unis, sont des pas importants dans cette direction.
A présent, l’histoire avance vers la fin de ce conflit, vers le grand but final, vers la liberté du peuple iranien. La victoire de la justice belge qui s’ajoute aux victoires de la Résistance iranienne dans plus de 20 autres tribunaux en Europe et aux États-Unis, sont des pas importants dans cette direction.
C’est une bataille pour traduire tous les dirigeants du régime en justice et elle durera jusqu’au renversement de la dictature religieuse et la victoire de la liberté.
Vive la jeunesse insurgée et les vaillantes unités de résistance en Iran !
Vive la liberté et vive le peuple iranien !

Ingrid Betancourt, ancienne candidate à la présidence de la Colombie
C’est une victoire pour toutes les victimes du terrorisme dans le monde. Si le complot avait réussi, il aurait fait des centaines de victimes. C’est notre victoire, car pour la première fois dans l’histoire, un diplomate d’un État terroriste a été condamné.
C’est un tournant dans l’histoire parce que la justice a prévalu malgré les tentatives criminelles du régime d’échapper à la justice. Cette condamnation met un terme à la fausse histoire selon laquelle le régime iranien des mollahs est une démocratie. Ce jugement a montré que l’Iran est gouverné par une organisation terroriste. Cela a démontré que ceux qui ont planifié de nous tuer n’étaient pas des fous isolés mais des serviteurs loyaux du Guide Suprême, Ali Khamenei, du président Hassan Rohani et du ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif.
La pure folie de tuer des milliers de civils témoigne de la crainte du régime d’être renversé par son propre peuple. Le régime a pris ce risque fou d’opérer sur le sol européen pour annihiler l’opposition. Il était vital pour lui de frapper l’OMPI pour assurer la survie du régime.
La preuve des tentatives terroristes de Téhéran contre les citoyens européens est maintenant un fait avéré, un fait historique indéniable. Ce jugement appelle une réponse européenne sévère. Plus d’accommodements, plus de soumission de nos valeurs aux intérêts politiques et économiques. L’Europe doit fermer les centres terroristes iraniens dans toute l’Europe, toutes les ambassades iraniennes. Nous devons fermer ces ambassades si nous voulons protéger nos ressortissants. Zarif doit être tenu pour responsable de ses crimes. Il doit comprendre qu’il n’est pas le bienvenu en Europe. Nos dirigeants et notre gouvernement doivent s’abstenir de l’inviter en Europe pour tenir des discours. Il devrait être en prison avec Assadi. Le ministère du Renseignement et de la sécurité (VEVAK) doit être désigné comme une organisation terroriste, ce qu’il est. L’UE doit rejeter la politique de chantage du régime.
Nous appelons tous les dirigeants en fonction en Europe à soutenir le peuple iranien dans sa lutte pour récupérer son pays des mains des despotes. Nous devons reconnaître le CNRI et sa dirigeante Maryam Radjavi comme une alternative valable pour une transition démocratique en Iran.

Giulio Terzi, ministre italien des Affaires étrangères (2011-2013)
C’est un moment où nous devons croire que la justice doit être rendue pour d’autres cas de crimes commis par le régime odieux des mollahs. La justice doit être rendue pour l’exécution de prisonniers politiques en 1988 et le meurtre de réfugiés politiques dans d’autres pays.
Ceux qui complaisent avec le régime des mollahs doivent savoir que le masque est enfin tombé. Le régime est certifié comme un État terroriste par la cour.
Les juges ont établi qu’Assadi agissait au nom des dirigeants du régime iranien. Cela montre l’unité entre les factions dites « radicales » et « réformistes » du régime. Le régime, en particulier Zarif, a utilisé des personnes ayant la double nationalité, des civils innocents, comme otages pour influencer le cas d’Assadi et obtenir sa libération.
Nous avons besoin de la fermeture des ambassades et de l’expulsion des ambassadeurs et des diplomates chaque fois que des activités terroristes sont détectées. C’est le premier État à soutenir le terrorisme. Il soutient des dictateurs meurtriers et des groupes terroristes. Les relations entre l’Europe et l’Iran doivent être subordonnées à l’arrêt des activités malveillantes du régime.
L’absence d’action appropriée de l’Europe a encouragé Téhéran dans ses activités terroristes, lui donnant l’impression qu’il ne sera pas tenu responsable. Aujourd’hui est le jour d’une nouvelle approche pour s’attaquer au régime terroriste.
Pandeli Majko, ministre d’État, ancien Premier ministre d’Albanie

Aujourd’hui, le procès en Belgique a placé le régime au pouvoir en Iran sous une accusation grave. Cela clarifie le statut officiel du régime en Iran. Les mollahs ont emprisonné leur pays. Ils sont maintenant confrontés au droit international et à l’opinion publique de leur pays.
Nous devons soutenir l’alternative démocratique et la plateforme et le plan de Madame Maryam Radjavi.

Tom Ridge, premier secrétaire américain à la sécurité intérieure
Le CNRI est une menace immédiate pour le régime répressif iranien. C’est l’alternative démocratique la plus importante, la mieux organisée et la plus populaire au régime.
La crainte du régime d’une alternative démocratique, attirant un soutien national et international encore plus important, était et reste si intense qu’il a chargé un de ses diplomates de superviser ce complot, de collaborer avec les complices, d’agir comme messager pour transmettre les explosifs et de coordonner l’activité avec le gouvernement iranien.
Au cours des 20 dernières années, les efforts du régime pour réprimer la vérité et éliminer toute tentative d’instaurer la démocratie et la liberté en Iran ont été brutalement, mais sans succès, soutenus. Le régime a tué des dissidents. Il n’a pas tué leur quête de liberté.
L’attentat prévu était une opération parrainée par un État terroriste qui continue d’agir avec arrogance et en toute impunité, au mépris de la race humaine et de la décence commune, des normes fondamentales avec la société civile.
L’Union européenne, les États-Unis, les nations du monde entier doivent applaudir le courage et la diligence du gouvernement belge, de son système judiciaire et de leurs citoyens, et condamner haut et fort l’action des mollahs. Mais une condamnation rhétorique sans suite n’aura que peu d’impact sur ce régime voyou, qui, jusqu’à présent, n’a absolument pas voulu changer son comportement.
Les pays dont les citoyens sont en danger devraient envisager, lors de l’événement de juillet, de dégrader leurs relations diplomatiques avec l’Iran. Le fonctionnement du ministère du Renseignement et de la sécurité (VEVAK), toute cette boutique, devrait être étiquetée comme une organisation terroriste étrangère. C’est la façon de les tenir responsables dans le monde entier. Et nous devons tenir le ministre des Affaires étrangères responsable d’une certaine manière de son utilisation de la valise diplomatique, du corps diplomatique, des ambassades et des missions comme plaques tournantes de leur activité terroriste.
Ces pays et leurs dirigeants doivent s’aligner sur les espoirs de liberté du peuple iranien. Je les appelle à reconnaître publiquement le Conseil national de la résistance en Iran comme l’alternative au régime actuel. C’est l’ultime. C’est la condamnation ultime de leur action. De cette façon, la vérité jaillira. Encore une fois, je vous remercie de me donner l’occasion de partager avec vous mes réflexions en ce jour très important.

Patrick Kennedy, ancien membre de la Chambre des représentants des États-Unis
Aujourd’hui est un jour historique. Aujourd’hui est un jour qui reste, restera mémorable. C’est un tournant pour la communauté européenne et le reste du monde, non seulement pour le régime en Iran, mais surtout pour son représentant, le ministre des Affaires étrangères Zarif.
Il est temps que nous fassions face aux faits. Soit on les appelle à faire le ménage, soit on ferme ces ambassades. Dites clairement aux mollahs en Iran que nous savons que leur menace existentielle est Madame Radjavi, l’OMPI et le CNRI, parce que c’est elle et ces deux organisations qu’ils visaient. Personne ne prétend que le CNRI et Mme Radjavi sont des menaces existentielles pour l’Iran. La preuve est dans ce procès.
La preuve, c’est pourquoi tout le système diplomatique iranien se donnerait tant de mal pour faire exploser un rassemblement célébrant la démocratie et la liberté qui arrive au peuple iranien et qui est clairement l’ennemi du régime actuel en Iran, qui fait des ravages sur les droits humains en Iran.
Nous l’avons vu non seulement lors du massacre de plus de 30 000 manifestants en 1988, mais aussi lors de nombreux massacres, en particulier au cours des dernières années de soulèvement.
Il est temps de désigner l’Iran par ce qu’il est : un Etat terroriste. Il est temps d’expulser leurs diplomates. Il est temps que nous ayons un nouvel Iran, que nous soutenions le CNRI, que nous soutenions le plan en 10 points de Mme Radjavi, et que nous soutenions un nouveau jour pour tous les Iraniens qui peuvent enfin être libérés de ce régime barbare qui terrorise non seulement les Iraniens mais le monde entier.
Michèle de Vaucouleurs, membre de l’Assemblée nationale française
Il devrait y avoir un revirement complet dans les relations entre la France et l’Iran. Les relations diplomatiques avec le régime iranien devraient être suspendues et ne devraient être rétablies qu’après une transition démocratique.
Steve McCabe, député britannique de Birmingham Selly Oak
Les maîtres d’Assadi à Téhéran doivent également être tenus responsables. Ce procès a permis à tous de voir comment les autorités iraniennes font preuve de mépris pour les conventions diplomatiques en utilisant leurs ambassades pour mener des opérations terroristes. Ce n’est pas comme ça qu’un gouvernement normal fonctionne. Ce sont les actions d’un État paria.
Assadi n’a pas nié les accusations, il a plutôt affirmé que le statut diplomatique signifiait qu’il était au-dessus de la loi et qu’il devait être libéré. Lui et ses co-conspirateurs ont reçu la sentence que la justice exige. Il ne devrait pas y avoir d’accords détournés, pas d’échanges d’otages innocents.
Il est temps de prendre des mesures plus sévères, de réduire les relations diplomatiques et de reconsidérer nos relations à long terme avec ce régime. Les terroristes sont des terroristes, peu importe comment ils s’habillent ou se font appeler. Et ils ne peuvent pas représenter des gouvernements légitimes, et ne peuvent pas négocier avec des gouvernements légitimes.
Wesley (Wes) Martin, colonel, armée américaine, (RET.)
Chaque fois que le pouvoir des ayatollahs est menacé, le régime a recours à la répression à l’intérieur du pays et à des attaques terroristes contre ses ennemis.
Le jour de la justice est venu pour Assadi et ses complices. Khamenei et Rohani ont également été jugés indirectement. Malheureusement, leur sentence devra être reporté jusqu’au jour de l’effondrement de leur régime.
Il est temps pour l’Occident de réaliser que la façon d’avancer est de travailler avec l’opposition iranienne.
Le peuple iranien veut un changement. Les dirigeants de la communauté internationale serviront mieux leurs nations en travaillant avec le CNRI et l’OMPI.
Dr. Riad Yassin Abdallah, ancien ministre des Affaires étrangères du Yémen
Nous devrions tous nous rassembler et travailler ensemble sur le terrorisme indésirable du régime iranien qui cause beaucoup de morts et de souffrances. Nous continuerons notre lutte et notre combat contre le terrorisme et je pense que la décision prise aujourd’hui par la Cour mérite d’être célébrée.
Jean-Michel Clément, membre de l’Assemblée nationale française depuis 2007
Il était essentiel que la justice soit rendue et que la diplomatie soit tenue à l’écart de cette décision. Ce n’est pas la fin d’un combat, c’est la première page d’un nouveau livre. Cela devrait envoyer un signal fort à la diplomatie européenne, en particulier à la diplomatie française. Le régime iranien est un système criminel, pas un système politique.
Stephen Harper, ancien Premier ministre du Canada
En 2018, j’ai participé pour la première fois au rassemblement pour l’Iran libre du CNRI. C’était à Paris, et c’était l’un des événements les plus importants et les plus impressionnants auxquels j’ai participé. Nous ne savions pas alors que des agents du gouvernement iranien prévoyaient de perturber cet événement par le terrorisme et le meurtre. Ces personnes ont été traduites en justice, où elles ont été confrontées à des preuves indéniables de leur intention de commettre ces crimes. Nous ne savions pas cela à l’époque. Mais nous n’aurions pas été surpris.
C’est ce que fait la République islamique de Téhéran, le plus grand État qui soutient le terrorisme dans le monde. Et il n’est pas surprenant que de telles actions soient dirigées contre vous, le CNRI, qui est la plus grande opposition du régime, et qui travaille sans relâche pour mettre à nu sa malveillance, sa violence et ses crimes. Quelle que soit l’issue de la cour aujourd’hui, je suis ici pour vous dire de poursuivre votre travail. Continuez le combat pour la liberté, la démocratie, la dignité humaine et le changement pacifique en Iran. Continuez à semer la peur dans le cœur des mollahs extrémistes à Téhéran. Et continuez ce combat jusqu’à la victoire.
Général James Jones, 22e conseiller à la sécurité nationale des États-Unis
Le régime a pris ce risque parce qu’il était vital pour lui de frapper le CNRI et l’OMPI comme principale menace à son pouvoir. Ils ont impliqué Assadi parce qu’ils ne faisaient pas confiance aux intermédiaires.
Ces dernières années, il y a eu un nouvel élan de soutien à l’OMPI et au CNRI en Iran, en particulier parmi les jeunes. Le CNRI est une force de changement démocratique en Iran.
Le régime des mollahs est engagé dans des actes de terrorisme depuis plus de 40 ans, mais c’est la première fois qu’un diplomate est pris en flagrant délit. Il est clair que tout le régime, y compris Zarif, était impliqué.
Il est maintenant temps de mettre fin à notre approche complaisante envers ce régime et d’adopter une politique beaucoup plus ferme. C’est un régime qui agonise.
L’Europe et les États-Unis doivent condamner ce régime pour cet acte. Nous devons dévaloriser les relations diplomatiques, fermer les ambassades et les centres du régime. Tenir Zarif pour responsable du terrorisme de son ministère. S’abstenir de les inviter en Europe pour des pourparlers. Toute autre attitude serait un signe de faiblesse qui enhardirait le régime. Il faudrait également désigner le VEVAK et les pasdaran comme des entités terroristes et arrêter et expulser leurs agents.
Nous devons soutenir le peuple iranien dans son désir de changement en soutenant la Résistance démocratique. Il est temps de prendre des mesures décisives.
Lars Rise, ancien député norvégien
Pourquoi tous les dirigeants européens veulent-ils serrer la main de Zarif ? Après avoir reçu le verdict d’aujourd’hui, tous les dirigeants européens doivent ajouter un mandat d’arrêt contre Zarif à leur liste de choses à faire. Comment peut-on continuer à travailler avec le régime comme si de rien n’était ?
Cela prouve que le régime est désespéré. Le régime a commis des actes terroristes pendant de nombreuses années. C’est la première fois qu’un diplomate est pris en flagrant délit. Les preuves étaient si accablantes que les avocats du régime ne les ont même pas démenties.
Il est maintenant temps que les dirigeants européens tiennent le régime responsable de ses crimes. Fermez les ambassades, n’invitez pas Zarif à des réunions. Il est temps de faire front commun pour les droits humains en Iran et d’espérer que le jour de la liberté arrive très bientôt.
Dr. Tahar Boumedra, ancien chef du Bureau des Droits de l’Homme de la Mission d’assistance de l’ONU pour l’Irak (MANUI), expert juridique
Aujourd’hui, la vérité, l’État de droit, la justice, ont prévalu sur l’impunité. L’impunité a échoué. Par ce verdict, ce n’est pas seulement Assadi qui a été condamné. C’est le régime tout entier qui a été condamné. Le régime tout entier est derrière les crimes contre l’Humanité.
J’appelle l’UE et ses États membres à établir un nouveau type de relation avec ce régime, une nouvelle relation qui ne laisserait aucune place à la complaisance, une nouvelle relation qui obligerait tous les criminels à répondre de leurs actes.
Le verdict d’aujourd’hui est un très bon exemple et une source d’inspiration pour les Nations unies. N’oublions pas que les criminels responsables du massacre de 1988 doivent encore être tenus pour responsables. Et je suis sûr que dans ce cas également, la justice prévaudra.
Kimmo Sasi, député finlandais depuis 1983
Il a été prouvé qu’il s’agissait de terrorisme d’État. C’est une grande honte pour le gouvernement iranien. J’invite les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne à condamner le régime des mollahs pour ce complot terroriste et à passer par toutes les ambassades d’Iran pour s’assurer qu’il n’y a pas de personnes qui puissent faire du mal. Ils doivent étudier le rôle des pasdaran dans cette affaire. L’UE doit imposer des sanctions à toutes les personnes impliquées dans cette affaire.
L’UE doit montrer le sérieux avec lequel elle se bat pour les droits humains, en particulier le droit à la vie.
Paulo Casaca, ancien membre du Parlement européen
C’est le moment de renforcer nos efforts et de rechercher la justice pour les innombrables victimes des crimes des mollahs. Comment la diplomatie européenne peut-elle prétendre qu’elle est confrontée à autre chose que les représentants d’un État terroriste ?
Les statuts diplomatiques ne peuvent pas être utilisés pour des activités terroristes. Les États européens doivent réévaluer toutes les références des diplomates iraniens. Il est temps d’exiger une enquête approfondie et des poursuites judiciaires contre les dirigeants du régime des mollahs impliqués dans ces crimes. Il est temps pour le peuple iranien de vivre dans la paix et la dignité.
Robert Torricelli, ancien sénateur américain du New Jersey
Ces quatre individus se faisant passer pour des diplomates iraniens ou agents du régime, ont été reconnus par un tribunal et un processus libre, ouvert et équitable, coupables d’actes de terrorisme. Tout débat sur l’implication ou non du régime iranien dans les actes de terreur et de meurtre, est désormais terminé. Il est établi en droit, en fait, que c’était l’intention des mollahs de Téhéran d’assassiner Mme Radjavi, et nous tous, qui étions là que pour la libre expression en France, au cœur d’une démocratie occidentale, demandant au gouvernement iranien de laisser son peuple vivre une vie libre.
Le verdict est maintenant rendu. Et ces quatre individus paieront avec des années ou des décennies de liberté. Mais qu’est-ce qui n’a pas été fait ? Ils n’ont pas agi seuls. En effet, fait intéressant, ils ne plaident même jamais l’innocence. Tout ce qu’il disait, c’est qu’il ne devrait pas être jugé parce qu’ils étaient diplomates. Ils n’ont pas prétendu qu’ils n’étaient pas des terroristes. Ils n’ont pas prétendu qu’ils n’essayaient pas de commettre un meurtre. Ils ont affirmé qu’il y avait un diplomate. Eh bien, leurs demandes ont été rejetées.
Maintenant, où allons-nous ? Tout d’abord, soyons honnêtes les uns envers les autres, alors que ces quatre individus étaient coupables, ils étaient membres du gouvernement iranien, agents du ministère du renseignement et de la sécurité (VEVAK ou MOIS). Le vrai coupable qui devrait être jugé, Mohammad Javad Zarif, n’était pas là. Mais il reste coupable.
Et pour toute la communauté internationale qui réclame justice, lui et ses subordonnés doivent encore être appréhendés et jugés. Mais ils sont coupables, tout comme le régime plus largement. Utiliser le statut de diplomate pour transporter des explosifs, pour planifier des meurtriers, pour déplacer des agents dans l’intention de tuer, est autant que possible une violation du droit international.
Alors que faisons-nous ? Premièrement, les nations qui ne l’ont pas fait, il est essentiel de désigner Zarif, désigner le ministère comme entreprise terroriste. Appelez-le par ce qu’il est: une entreprise terroriste.
Tous les gouvernements occidentaux, si vous avez confiance en vos propres tribunaux, si vous croyez en vos propres procureurs, si vous êtes prêt à être honnête avec les preuves, quel choix avons-nous ? Ce sont des jugements que mon propre gouvernement, les États-Unis, a émis, mais qui doivent maintenant être portés par des pays de l’UE et de la Grande-Bretagne, ainsi que par une foule d’autres pays. Vous avez confiance en vos tribunaux, suivez leur exemple.
Mes félicitations à la police allemande, belge et française, aux tribunaux belges, aux gouvernements d’Europe occidentale pour leur professionnalisme, leur honnêteté, leur intégrité et leur force. Ils ont parlé. Maintenant, comme je l’ai suggéré, d’autres gouvernements doivent parler par des actes forts en désignant certainement Zarif comme terroriste.
Struan Stevenson, ancien membre du Parlement européen pour l’Écosse
Que devrait faire l’Occident ? Nous venons d’entendre la sentence d’un tribunal belge contre Assadollah Assadi qui a tenté de faire exploser une bombe lors du rassemblement de la Résistance iranienne. J’étais plaignant au procès. La décision de justice d’aujourd’hui est une grande victoire pour le CNRI et son leader charismatique, Mme Maryam Radjavi. Ce sera un énorme stimulant moral pour les courageux membres des unités de résistance de l’OMPI en Iran.
Le régime utilise ses ambassades à travers le monde comme usines de bombes. Il ne peut y avoir de retour aux affaires comme d’habitude. L’arbitre criminel du régime, Ali Khamenei et son président Hassan Rohani, le ministre des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif et le ministre des Renseignements Mahmood Alavi ont ordonné l’espionnage, les assassinats et le complot à la bombe, et ils doivent être tenus pour responsables de leurs actions terroristes.
La politique d’apaisement de l’UE est morte dans l’eau. L’UE devra réévaluer complètement sa relation avec le régime iranien. Le régime iranien est dirigé par des gangsters qui n’hésiteront pas à tuer et mutiler leur propre peuple et les peuples du monde.
Amb. Robert Joseph, ancien sous-secrétaire d’État américain au contrôle des armements et à la sécurité internationale
Cet acte effronté reflète le désespoir d’un régime qui a perdu toute légitimité auprès du peuple iranien, à cause d’une corruption omniprésente, d’une agression étrangère en faveur de dictateurs, comme Assad en Syrie, et par le financement de groupes terroristes.
La dictature religieuse a dilapidé la richesse de la nation iranienne à travers sa répression brutale de ceux qui recherchent un Iran démocratique, y compris les meurtres en masse de plus de 100000 de ses propres citoyens des années 1980 à nos jours, et jusqu’à présent, il a prouvé des actes directs de terrorisme en Europe et dans le monde.
Le régime a commis des crimes contre l’Humanité, dont les responsables doivent être tenus responsables. Cibler une foule massive pour poursuivre l’objectif criminel de tuer la dirigeante de l’opposition démocratique est un crime odieux qui ne peut être toléré par aucun gouvernement civilisé.
Maintenant que le verdict a été rendu par le tribunal, le pouvoir judiciaire a terminé son travail. Il est maintenant temps que les gouvernements agissent de manière décisive. Sachant que de nouvelles concessions au régime ne feront qu’apporter plus d’injustice au peuple iranien, et plus d’actes criminels et terroristes, pour l’UE, cela devrait signifier l’adoption d’une politique ferme, y compris la désignation du VEVAK et du CGRI comme entités terroristes, le retrait du statut juridique de tous les autres agents du régime en Europe et la réduction du niveau des relations diplomatiques jusqu’à ce que le régime ait démontré son engagement à mettre fin à ses activités terroristes.
Pour l’administration Biden, le verdict de culpabilité d’Assadi et de ses complices devrait peser lourd dans son examen de la politique iranienne. Ce terrorisme d’État actif devrait avoir un effet qui donne à réfléchir. Il devrait mettre fin à toute initiative visant à ressusciter les politiques d’apaisement du passé et à dissiper toute fausse nostalgie de travailler avec les ministres ou avec Zarif, car il était sans aucun doute au courant de la tentative d’attaque des agents du VEVAK travaillant sous ses auspices, la nouvelle administration doit défendre les valeurs qu’elle épouse.
Si les dirigeants des sociétés libres ne tiennent pas les auteurs pour responsables, y compris aux plus hauts niveaux de Téhéran, cela ne fera qu’encourager davantage d’attentats terroristes et nous en rendra complices.
Matthew Offort, député conservateur de Hendon, membre dirigeant du Comité britannique pour la liberté de l’Iran

J’ai personnellement assisté au rassemblement annuel à Paris pour un Iran libre et démocratique les années précédentes. La tentative d’attaque du régime était similaire aux attaques de l’EI. À la suite du verdict d’aujourd’hui, ce serait une erreur de penser que cette affaire est désormais close. L’affaire est désormais ouverte car les vrais auteurs sont libres parmi les dirigeants iraniens à Téhéran.
La décision de lancer cette attaque terroriste a été prise par le Conseil suprême de sécurité nationale du régime dirigé par le président Hassan Rohani et approuvée par le guide suprême du régime, Ali Khamenei.
Pendant que le petit poisson était pêché, le moment est venu de s’attaquer aux plus gros poissons. Le Royaume-Uni et l’UE doivent proscrire sans délai le CGRI et le ministère du renseignement et de la sécurité (VEVAK).
David Jones MP, Vice-président du Groupe de recherche européen
Le verdict d’aujourd’hui met fin au faux discours selon lequel les actions terroristes du régime sont le fruit de la ligne dure ou d’éléments voyous du régime. Assadi était un diplomate accrédité travaillant pour Zarif. Le ministre de l’Intérieur du Royaume-Uni devrait envisager d’interdire d’urgence le CGRI. La politique de conciliation de l’UE à l’égard du régime a encouragé le régime à croire qu’il pouvait se tirer d’actes terroristes contre ses opposants sur le sol européen.
Martin Patzelt, membre de la Commission des droits de l’homme du Bundestag, Allemagne
Le tribunal belge a rendu son verdict. L’ensemble du régime des mollahs a été condamné. C’est une victoire pour la Résistance iranienne. L’UE a une certaine responsabilité. L’Europe a trop longtemps toléré l’abus du statut diplomatique en Europe promu par le régime iranien. L’Allemagne semble être au centre des actions terroristes du régime iranien. Les soi-disant diplomates iraniens ont guidé l’appareil terroriste du régime en Allemagne.
Prof. Eric David, expert juridique belge renommé
Aujourd’hui était un grand jour pour le droit… Je suis en train de terminer un livre sur le procès de Nuremberg et je ne peux que constater que finalement le droit finit toujours par triompher. Je voudrais que les mollahs, les dirigeants iraniens se rendent compte… Je continue à croire au droit, et que les dirigeants iraniens feraient mieux aussi d’y croire.
Michèle Alliot-Marie, ancienne eurodéputée et ministre française de la Défense et des Affaires étrangères
Aujourd’hui, le procès en Belgique concerne un diplomate de l’ambassade d’Iran en Autriche. Il représente l’État iranien dans un acte terroriste qui aurait pu faire de nombreuses victimes. C’est grâce à une coopération exemplaire entre les autorités européennes que nous avons évité une catastrophe. Les relations internationales ne peuvent pas être basées sur le terrorisme et le chantage. Il est temps de mettre un terme à ces activités terroristes.
Gianna Gancia, membre du Parlement européen représentant le Nord-Ouest de l’Italie
Nous avons besoin d’une politique plus forte contre les activités menaçantes du régime iranien en Europe. Nous, en Europe, devons être fermes contre les actions de Téhéran. Il est temps de dégrader les relations diplomatiques avec l’Iran. Nous devrions retirer nos ambassadeurs d’Iran.
John Baird, ancien ministre des Affaires étrangères du Canada
Depuis plus de 40 ans, le régime de Téhéran parraine le terrorisme dans le monde entier. Le régime iranien, y compris son président Hassan Rohani, a pris pour cible l’opposition iranienne et Madame Maryam Radjavi lors du rassemblement de Paris. Les preuves sont indéniables. Il faut que justice soit faite pour le CNRI et pour Mme Radjavi. J’étais personnellement présent à l’événement durant lequel le régime a tenté de faire exploser une bombe. Pour moi, c’est personnel.
Linda Chavez, ancienne directrice de la liaison publique à la Maison Blanche et experte américaine auprès de la Sous-commission des droits de l’homme de l’ONU
Le régime iranien a fait un effort, non seulement pour étouffer la dissidence en offrant des mots de critique, mais aussi en envoyant des bombes, et en utilisant ses diplomates en Europe, pour en fait, s’impliquer dans le complot, et pour engager ceux qui prendraient ces armes et les apporteraient au rassemblement en dehors de Paris afin de chercher à faire le maximum de dégâts.
Leur but, évidemment, était d’assassiner Madame Radjavi que les mollahs considèrent comme la principale menace pour le régime. Mais ils auraient également infligé des pertes massives, avec des dizaines de personnes qui auraient pu être tuées, ou au moins blessées. Je suis donc ici pour demander à l’Union européenne de reconnaître le danger que représente Téhéran ; de reconnaître que les diplomates qui sont stationnés dans toute l’Europe, sont souvent simplement le bras de sécurité du régime iranien. Ce ne sont pas de vrais diplomates, ils ne viennent pas chercher la paix ou le dialogue, ils viennent répandre la terreur. Et je demande instamment que, pour empêcher que le terrorisme ne se propage davantage en Europe, l’Union européenne agisse de manière décisive pour dissoudre le réseau d’agents qui se cachent sous le couvert de la diplomatie en Europe.