dimanche, mars 23, 2025
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Deuxième jour du Sommet mondial ‘Pour un Iran Libre 2024’ : Feuille de route de la Résistance iranienne vers une République démocratique

Aujourd’hui, 30 juin, marque le deuxième jour du Sommet mondial pour un Iran libre 2024. Les dirigeants du monde entier, ainsi que les législateurs et les militants des droits de l’homme de quatre continents, prendront la parole lors du sommet. Cet événement résonne puissamment avec le « non » historique exprimé par le peuple iranien, qui a boycotté la simulacre d’élection du régime cette semaine, faisant écho à son cri pour la liberté en Iran.

L’événement international sera retransmis en direct en Iran, où des milliers d’unités de résistance dirigées par l’OMPI et des millions d’Iraniens, qui en ont assez du régime oppressif, regarderont les délégués du monde entier exprimer leur solidarité et leur engagement en faveur d’un changement politique efficace en Iran.

Avec en toile de fond le soutien de 137 dirigeants mondiaux et de plus de 4 000 parlementaires qui soutiennent l’aspiration du peuple iranien à un changement de régime, cet événement témoigne d’une nouvelle détermination à mettre fin à l’apaisement avec Téhéran et à reconnaître un Iran démocratique et libre.

Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne

Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, a prononcé un discours historique lors du Sommet mondial de la Résistance iranienne 2024, Feuille de route de la Résistance iranienne vers une République démocratique.

 » Tout le monde a pu voir le concours pour encourager les mollahs criminels en Suède, en Belgique, en France et en Amérique. Jusqu’où vont-ils aller pour assurer la prospérité des mollahs dans leur commerce de prises d’otages et d’enlèvements ? Ce business sans fin de l’ère de Khomeiny et Khamenei se poursuit depuis 45 ans. Et les théoriciens du régime l’ont présenté comme un nouveau type de pouvoir, bien au-dessus du pouvoir économique, technique et militaire.

Les gouvernements occidentaux sont devenus des clients fidèles de ce nouveau type de marché et, selon Massoud [Radjavi, le dirigeant de la Résistance], ils en ont été réduits à « la démocratie en otage ». Mais l’otage et la victime permanents sont en réalité le peuple iranien, les droits humains et la liberté.
C’est ici que toutes les limites de sauvetage d’une dictature sauvage sont dépassées. Ils vendent des équipements et des logiciels à ceux qui répriment les soulèvements du peuple iranien. On sait déjà que les mollahs et leurs services de renseignement ont infiltré certains parlements et milieux occidentaux, mais que dire de l’embauche de lobbyistes et de partisans du régime dans certains ministères occidentaux ?

Où et comment sont fabriqués ces drones de guerre du régime ? Étonnamment, le moteur a été fabriqué par des entreprises autrichiennes et canadiennes et, selon les représentants du Congrès américain, au moins 75 % de ses pièces proviennent des marchés américains et au moins dix universités anglaises ont coopéré aux recherches nécessaires.
A une époque, vous disiez qu’accorder des concessions aux mollahs avait pour but de renforcer les modérés fictifs !

Alors maintenant, dites-nous donc qui va se sentir renforcé avec les libérations du diplomate-terroriste Assadollah Assadi et du bourreau du massacre de 1988 Hamid Noury ? A un moment, vous disiez que vous travailliez à réformer le fascisme religieux ! Maintenant que vous avez marchandé avec les pasdarans armés de missiles, dites-nous qui a réformé qui ?

Au cours des quatre dernières décennies, chaque fois que les politiciens occidentaux ont accordé des concessions aux mollahs, ils ont assurément gagné des intérêts commerciaux ou diplomatiques en retour.

Mais lorsque l’on examine ces décisions au prisme du jugement de l’histoire, il est clair que cette politique est basée sur une vision et des intérêts à court terme, et qu’elle a causé de graves dommages au peuple iranien, aux peuples du Moyen-Orient et à la paix et la sécurité dans le monde.

Il y a 17 ans, dans son jugement final confirmant l’annulation de l’étiquette terroriste collée aux Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI), le juge de la cour suprême britannique a qualifié de “perverse” cette qualification utilisée par le gouvernement britannique pour gagner le cœur des mollahs.

Un adjectif qui s’applique à tous les aspects de la politique de complaisance : Le coup d’État contre le gouvernement national du Dr Mossadeq n’était-il pas pervers ? Il a ouvert la voie à un étau de répression durant 25 ans, puis à l’arrivée du monstre de Khomeiny et de très graves dommages à la paix au Moyen-Orient faisant des millions de victimes et des millions de personnes déplacées. Est-ce que l’inscription de l’OMPI sur la liste des entités terroristes de l’UE et des USA ne s’est pas faite en gage de soumission au chantage de la dictature religieuse ? Nous avons vu à plusieurs reprises que les tribunaux de Luxembourg, Londres, Washington, Paris, Berne et Berlin ont confirmé l’invalidité de cette inscription.

Les bombardements des bases de l’OMPI en Irak n’ont-ils pas profité aux mollahs ? Ces forces mandataires du régime iranien qui recouvrent toute la région ne sont-elles pas le produit de la politique de complaisance ? Sinon, de quoi ?

Le cercle vicieux de 4 décennies de complaisance

En 2002, la Résistance iranienne a dévoilé les sites nucléaires secrets du régime. Il s’agit d’un tournant extraordinaire qui a créé les conditions nécessaires pour mettre fin au programme de fabrication de la bombe atomique du régime. Mais les gouvernements occidentaux, en faisant des concessions à plusieurs reprises, lui ont donné suffisamment de temps pour se rapprocher le plus possible de l’arme nucléaire.
Un autre problème concerne les gardiens de la révolution de Khamenei. Tous les gouvernements sont bien conscients de leur rôle malfaisant, et malgré tout, la question est de savoir pourquoi l’Union européenne hésite à les qualifier de terroristes ? Pourquoi les États-Unis ont-ils donné au régime 6 milliards de dollars d’actifs du peuple iranien ? Pourquoi, Javad Zarif, l’ancien ministre des Affaires étrangères soi-disant réformateur, a indiqué il y a quelques jours que les sanctions pétrolières assouplies ont déversé plus de 100 milliards de dollars dans les poches du régime ?
Pourquoi recommander à la Grande Bretagne de ne pas inscrire les pasdarans sur la liste des terroristes et recommander à l’Europe de faire preuve de laxisme à l’égard du programme nucléaire et de fabrication d’une bombe atomique en Iran? Mais pourquoi ?
Quelle est la stratégie de ces chantres de la complaisance ? Un journal américain a écrit : « Cette stratégie, si vous pouvez l’appeler ainsi, consiste à permettre à Téhéran d’aggraver, d’aggraver et d’aggraver encore la situation, puis d’utiliser la complaisance, la complaisance et encore la complaisance » !
Oui, c’est le cercle vicieux de quatre décennies de politique occidentale de complaisance avec le fascisme religieux auquel il faut mettre fin.

Lire le discours complet

Matteo Renzi, ancien Premier ministre italien

Beaucoup de choses se sont passées depuis notre rencontre de l’année dernière. Je suis ici pour répéter que nous pensons qu’il est possible pour chacun de se battre pour un Iran libre, comme le décrit le Plan en dix points.

Nous pensons qu’un Iran libre est un devoir moral pour trois raisons. Premièrement, pour le peuple iranien. C’est la seule façon de respecter la grande tradition de son peuple.

La deuxième raison est qu’un Iran libre est un devoir moral pour le Moyen-Orient en raison de ce qui s’est passé le 7 octobre et, de manière générale, au cours des 12 derniers mois. Les conséquences du régime ne s’arrêtent pas à la frontière iranienne. Elles continuent de se propager au Moyen-Orient et menacent le reste de la population de la région. La seule façon de créer un nouveau Moyen-Orient est de lutter ensemble pour un Iran libre.

La troisième et dernière raison ne concerne pas seulement les peuples d’Iran et du Moyen-Orient, mais aussi le monde entier. Le monde est dans le chaos. Il est important de lutter pour la démocratie, car celle-ci est en danger, y compris là où elle est née. Si nous ne parvenons pas à expliquer les risques, nous risquons de perdre une opportunité importante pour nos générations futures. Nous avons des cultures différentes mais des valeurs communes, comme indiqué dans le plan en dix points de Madame Radjavi.

Petre Roman, ancien Premier ministre roumain

Vous êtes les héros. C’est vous qui construisez véritablement l’avenir de l’Iran. Je vous salue du fond du cœur. Lorsque la diplomatie est un masque dépourvu de valeurs morales, derrière ce masque se cachent la lâcheté et les intérêts particuliers. Et le résultat n’est jamais bon, ni pour les peuples, ni pour les pays. C’est le cas actuellement en Iran.

En novembre 1989, le régime de Ceaușescu a organisé un congrès du Parti communiste pour être réélu secrétaire général du Parti communiste, et dans tout le pays, il a ordonné de nombreux événements pour soutenir sa réélection. Il a été réélu mais moins d’un mois plus tard, la révolution a éclaté avec une force énorme. En 24 heures, le régime s’est effondré et très peu de temps après, le dictateur a été exécuté.

Le régime iranien, ceux qui exécutent ses ordres, sont en fait en train de ruiner l’avenir de l’Iran. Vous, avec votre lutte pour la liberté et pour les droits de l’homme, vos sacrifices contribuent en fait à construire un avenir meilleur pour l’Iran.

Le problème du régime iranien est qu’il manque de crédibilité. La machine dans son ensemble, la machine de propagande qu’ils utilisent, ne peut pas surmonter ce manque de crédibilité. Cette crédibilité a disparu à jamais. Une nouvelle crédibilité vient de vous, du peuple iranien. Avec cette formidable persévérance et cette volonté de fer de Madame la Présidente et avec vous, vous réussirez. Vous l’emporterez pour le bien du peuple iranien et pour le bénéfice de toute l’humanité.

Geir Haarde, ancien Premier ministre d’Islande

Il y a quelques jours, il y a eu une prétendue élection présidentielle en Iran. Mais c’est un outil pour entretenir l’illusion de la démocratie et garantir que les religieux maintiennent leur emprise autoritaire. Le Conseil des Gardiens examine et sélectionne les candidats sur la base de critères comprenant une loyauté inébranlable envers le régime. Alors, comment peut-on organiser des élections libres et équitables sur cette base ?

Les élections législatives de mars 2024 ont enregistré un taux de participation de seulement 7 %, tandis que le reste de la population, soit 93 %, a boycotté les élections, nous montrant ainsi tout ce qu’ils voient à travers cette imposture. Il s’agissait d’un acte de désobéissance civile coordonnée, rejetant la légitimité du régime et exigeant son renversement.

Aujourd’hui, la lutte pour la liberté et la démocratie en Iran est une lutte universelle pour les droits de l’homme et la dignité, pour la protection de notre propre justice et de nos systèmes démocratiques, et il est temps pour le monde libre de soutenir la légitimité du CNRI et de ses unités de résistance.

L’opposition au régime iranien est légitime. Cependant, les décideurs politiques européens et américains n’ont pas compris cela au cours des 45 dernières années.

L’Iran a souffert de ce terrible régime qui, nous le savons tous, viole systématiquement les droits de l’homme sans laisser de place aux libertés démocratiques et fondamentales.

La complaisance n’a pas fonctionné. Pas dans ce cas, jamais. Je suggère que nous fassions tous notre possible pour soutenir et amener les gens de nos pays d’origine à soutenir ce mouvement.

Rosalia Arteaga, ancienne présidente de l’Équateur

Le 21e siècle a été témoin de grands progrès dans les domaines de la science, de l’intelligence artificielle, des sciences médicales et de la communication. Cependant, il est désormais associé à des connotations sombres en ce qui concerne les questions relatives à la coexistence entre les peuples et les pays. Il y a des confrontations douloureuses, comme celle provoquée par l’invasion de l’Ukraine ou les événements malheureux dans la zone israélo-palestinienne, notamment l’attaque du Hamas.

De plus, nous assistons à des affrontements et des tensions dans le monde global et au sein des territoires, où il semble parfois que des gangs et des mafias tentent de prendre le contrôle de pays, comme cela s’est produit en Haïti sur le continent américain, ainsi que dans les attaques et les violences que nous subissons dans plusieurs pays d’Amérique latine, dont malheureusement mon propre pays, l’Équateur.

Nous pensons donc que le 21e siècle n’est pas aussi éclairé qu’il le paraissait. En ce qui concerne la situation des femmes, bien que nous constations des progrès dans certains endroits en matière de leadership féminin avec des femmes à la tête de pays, il s’agit de cas exceptionnels et les femmes continuent de souffrir d’insécurité et d’inégalité.

L’Iran est l’un des pays où une telle situation est particulièrement douloureuse, souffrant de restrictions et de persécutions de toutes sortes. L’Iran est un pays doté d’une culture millénaire qui a beaucoup apporté à l’humanité et qui est actuellement soumis à un régime qui terrorise les femmes, les restreint dans l’exercice de leurs droits les plus fondamentaux et leur enlève la vie simplement parce qu’elles ne se conforment pas aux préceptes – qui ne sont pas de notre religion, mais ce que souhaitent les dirigeants religieux et politiques, qui sont mal orientés dans leurs décisions et leurs pensées.

C’est pourquoi nous sommes ici, femmes et hommes de différentes parties du monde, pour montrer notre solidarité avec la lutte des femmes en Iran, avec le Plan en dix points proposé par le Conseil national de la Résistance dirigé par une femme extraordinaire, Maryam Radjavi, qui fait preuve de courage dans cette lutte jour après jour pour les droits des femmes et la liberté de son pays.

C’est pourquoi les femmes doivent élever la voix, faire preuve de solidarité et comprendre que ce qui se passe dans une partie lointaine du monde, comme en Iran, mérite notre soutien et notre désir que cette lutte porte ses fruits. Cette lutte concerne la tolérance, le respect des autres, le respect des droits de l’homme et le respect des libertés avec une volonté d’avancer pendant cette crise.

Ainsi, depuis ce forum ici à Paris, nous voulons une fois de plus exprimer notre désaccord avec ce qui se passe en Iran et notre soutien à la lutte des femmes courageuses comme Maryam Radjavi et à une équipe de femmes et d’hommes qui soutiennent leur travail à l’intérieur et à l’extérieur de leur pays.

Jorge Quiroga, ancien président de la Bolivie 

« Ils sont pour la tyrannie. Nous sommes pour la liberté. Ils sont pour l’autocratie. Nous sommes pour la démocratie. Ils sont pour un seul homme, régnant pour toujours. C’est toujours un homme, jamais une femme. Nous sommes pour un État de droit avec alternance au pouvoir. Ils sont pour l’oppression et pour museler la presse libre. Nous sommes pour la liberté, y compris celle de la presse. Ils sont très doués pour gérer, articuler et tirer parti des mesures d’apaisement aimables dans le monde occidental.

Nous voulons que des partenaires engagés et cohérents, comme beaucoup de ceux que vous avez invités ici, soient toujours du côté de la liberté pour l’Iran, pour le Venezuela et pour tous les pays du monde.

J’aime le poulpe et la salade. Je n’aime pas les poulpes tyranniques aux tentacules qui étranglent la démocratie. Ce sont des poulpes globaux dont les tentacules s’atteignent, s’entrelacent et interagissent les uns avec les autres. Ils se coordonnent, ils s’entraident, et nous nous entraidons très rarement dans la lutte pour la liberté contre ces poulpes contre lesquels nous devons lutter.

Je l’ai vu dans mon pays. Il y a trente ans, le 18 juillet 1994, avait lieu la plus grande attaque terroriste en Amérique du Sud : AMIA, Buenos Aires, Argentine. Quatre-vingt-quatre morts, dont six Boliviens. Qui en était le cerveau ? Vahidi. D’où vient-il ? L’Iran. Le ministre. Il a défilé dans mon pays en 2011 et rien ne lui est arrivé pendant son séjour. Il est venu au Venezuela, à Cuba et au Nicaragua l’année dernière. Raïssi.

Ainsi, la question sur laquelle je souhaite me concentrer en juillet et attirer l’attention du monde – malgré les nombreuses autres choses qui se produisent – est l’Iran et le Venezuela. Deux pays qui étaient autrefois des puissances pétrolières sont désormais embourbés dans une inflation élevée, une corruption massive, des économies détruites et des conglomérats criminels qui créent des prisonniers politiques, assassinent des gens, les exilent et mènent des tentatives d’assassinat extraterritoriales, comme ils l’ont essayé avec Vidal Quadras en Espagne. Nous avons vu des otages être échangés contre des criminels, comme c’est le cas en Iran.

Cela me fait de la peine, Madame Radjavi, lorsque j’entends utiliser le mot « élection », peu importe comment vous le qualifiez – une élection simulée et frauduleuse. Non, non, c’est une mascarade et une mascarade. Cela ne mérite pas ce mot. Les mots « théocratie » et « élection » ne vont pas ensemble. La presse aime toujours découvrir qui est le méchant, qui est le gentil, qui est le conservateur, qui est le réformateur. Trouver un réformiste approuvé par la théocratie en Iran, c’est comme trouver une religieuse catholique dans un cartel de la drogue en Amérique latine.

Jaume Bartumeu Cassany, Premier ministre d’Andorre (2009-2011)

Le plan de Maryam Radjavi pour l’avenir de l’Iran explique, à juste titre, que la religion et l’État doivent être séparés. En Iran, les femmes sont très instruites mais sont réprimées par la police religieuse. Elles ne partagent pas l’obscurantisme de leurs dirigeants.

Plus que jamais, l’Iran a besoin d’une alternative viable pour que son économie prospère et que sa jeunesse s’épanouisse et fasse partie de la communauté internationale. Le régime actuel ne semble pas disposé à accorder aux femmes la liberté qu’elles méritent.

Nous devons soutenir la mise en place d’un système juridique respectueux de la présomption d’innocence, de l’indépendance des juges et de l’abolition de la peine de mort. Ce sont des points cruciaux que Mme Radjavi a présentés dans son plan en dix points.

En septembre, Le Monde a publié quatre textes clandestins de femmes incarcérées en Iran. Ils nous disent que le régime oppressif sait que la démocratie finira par l’emporter. Ils montrent que la voie vers un Iran démocratique viendra non seulement de l’extérieur, mais aussi de l’intérieur du pays.

J’espère que votre lutte mènera bientôt à la fin des souffrances dans votre pays. Nous continuerons à soutenir votre résistance pour la liberté.

Christian Calderone, représentant du Parlement allemand (Basse-Saxe)

Nous avons montré notre soutien à votre alternative, qui donnera au peuple iranien une direction vers la liberté et un avenir radieux. Les députés ont signé une déclaration de soutien à votre mouvement. C’est un pas vers la liberté en Iran. Le régime terrorise la population depuis des décennies et étouffe ses revendications de liberté. Il a mené des attaques terroristes à l’étranger. Il a attaqué notre peuple.

Il y a deux jours, nous avons assisté à une autre mascarade électorale destinée à légitimer le gouvernement en place. Ce régime ne sera pas réformé. Il n’existe pas de faction modérée. Aucune élection n’a de sens. Le peuple se bat depuis des décennies pour la liberté et mérite une république libre et démocratique où il contrôle son destin et son avenir. Nous avons déclaré notre soutien au plan en dix points de Madame Radjavi. Nous aimerions que la communauté internationale reconnaisse la lutte pour une république libre et démocratique.

Niels Geuking, député européen allemand
Le peuple ne souhaite rien d’autre qu’une société libre et l’égalité. En boycottant ce simulacre d’élection, le peuple a lancé un « non » catégorique au régime. Le peuple s’est vu refuser ses droits par un régime fondé sur la tromperie et l’égoïsme. Ceux qui ont participé au rassemblement d’hier sont la véritable voix du peuple iranien.

Ils disent non à toute forme de répression. Le peuple iranien veut un changement politique. Nous, pays démocratiques, devons les soutenir. Nous devons mettre fin au commerce de la mort. L’UE doit mener une politique plus ferme contre le régime, reconnaître le droit du peuple iranien à s’opposer à la dictature et reconnaître le CNRI comme opposition, car le plan en dix points constitue une nouvelle base pour un Iran démocratique. C’est l’Iran que nous envisageons tous et que nous aimerions créer ensemble.

Le chemin à parcourir est semé de souffrances. J’ai vu de nombreuses personnes tuées alors qu’elles luttaient pour la démocratie et pour leurs familles et leurs enfants. Commémorons-les et saluons-les. Toute personne qui a le courage d’entreprendre ce qui est nécessaire réalise ce pour quoi elle se bat.

Lord Dholakia, co-leader adjoint des libéraux-démocrates à la Chambre des Lords
Il y a deux jours, le régime iranien a organisé une autre soi-disant élection présidentielle pour trouver un successeur à Ebrahim Raisi, récemment décédé dans un accident d’hélicoptère. Les élections en Iran n’ont de sens que si vous êtes le guide suprême Khamenei. Ce sont des tromperies destinées à légitimer une dictature impopulaire et chancelante.

La seule réussite de Raïssi pour le régime a été le massacre en 1988 de 30 000 prisonniers politiques, pour la plupart des membres de l’OMPI. Cet héritage horrible est la raison pour laquelle le Guide suprême l’a choisi comme président, et je ne suis pas surpris par le résultat peu concluant de l’élection présidentielle. Il y aura une nouvelle élection présidentielle la semaine prochaine, et nous découvrirons bientôt que nous n’avons rien de mieux que l’élection du boucher de Téhéran à la présidence de ce pays. Parmi les candidats aux élections frauduleuses d’hier figurait un autre auteur clé du massacre de 1988, ce qui témoigne de l’engagement inébranlable du régime en faveur de sa cause répressive.

L’une des choses qui me dérange, étant membre du Parlement britannique et membre du mouvement de résistance iranien depuis 30 ans, c’est l’ampleur de la complaisance occidentale à l’égard de l’Iran. La répression et le terrorisme croissants du régime sont en partie dus à l’impunité dont il jouit, résultant de l’approche douce de l’Occident. Par exemple, lorsqu’un auteur du massacre de 1988 a été condamné à la prison à vie en Suède, le gouvernement suédois lui a lâchement gracié en échange d’un citoyen suédois retenu en otage sur la base de fausses accusations.

Les dirigeants et les gouvernements occidentaux continuent de trahir les victimes du régime et le peuple iranien en récompensant la diplomatie iranienne en matière de prises d’otages au lieu de garantir les responsabilités. Le peuple iranien a clairement fait savoir qu’il rejetait le règne absolu de la théocratie en boycottant les élections d’hier à l’échelle nationale. J’ai également proposé une feuille de route démocratique dans le plan en dix points de Madame Radjavi pour l’avenir de l’Iran. Telles sont les caractéristiques d’une véritable opposition et alternative au régime iranien : le CNRI, l’OMPI et Madame Radjavi.

Steve McCabe, ancien député britannique
Les collègues du Comité britannique pour la liberté en Iran et les deux chambres du Parlement britannique plaident depuis longtemps en faveur d’une politique iranienne fondée sur la fermeté et la responsabilité. Certains nous ont accusés d’être pro-guerre et de vouloir bombarder l’Iran. Ce n’est pas vrai. C’est le même genre de mensonges que Madame Radjavi et le CNRI endurent depuis des décennies. Les partisans du rapprochement et de la politique de complaisance négligent délibérément le fait qu’une guerre est déjà menée en Iran – menée par le régime contre son propre peuple, en lui niant ses droits humains et libertés fondamentaux et, dans de nombreux cas, son droit à la vie à travers des meurtres et des meurtres d’État. exécutions.

En examinant la situation aujourd’hui, nous voyons le vrai visage de ce régime : son désir de soutenir le conflit et l’escalade dans la région, les meurtres et le chaos pour éliminer l’opposition démocratique, les simulacres de procès par contumace et les attaques terroristes à l’étranger. Les élections simulées destinées à remplacer un meurtrier de masse comme Raïssi par un autre nous disent tout ce que nous devons savoir sur ce régime. Le peuple iranien a compris et, à juste titre, a boycotté cette farce, profitant de l’occasion pour diffuser le message : l’heure est à la révolution, pas à des élections simulées.

Il est temps pour le peuple iranien de décider de l’avenir de son pays. Je suis ravi de soutenir et de promouvoir le programme démocratique en dix points présenté par Madame Radjavi, qui commence par le rejet absolu du Velayat-e Faghih et l’affirmation de la souveraineté du peuple et d’une république fondée sur le suffrage universel et le pluralisme.

Quelle meilleure façon de permettre au peuple iranien de décider de l’avenir de son pays qu’en mettant fin à la dictature religieuse et en garantissant des élections libres et équitables ? J’applaudis Madame Radjavi et le CNRI, les membres de l’OMPI à Achraf 3 et tous les Iraniens, y compris les courageuses unités de résistance en Iran, pour leurs efforts et leurs sacrifices pour aider le peuple iranien à réaliser ses ambitions démocratiques.

Vous rendez possible le changement démocratique. Vous méritez notre soutien et notre assistance. Je resterai à vos côtés jusqu’à ce que l’Iran soit libre.

Emanuelle Pozzolo, membre de la Chambre des députés d’Italie
Nous partageons vos idées et vos valeurs. Il y a des tyrans qui veulent nous faire taire. Dans certains pays, ils deviennent l’État. C’est ce qui s’est passé en Iran. Ils sont très dangereux car ils utilisent deux outils principaux pour rester au pouvoir. Le premier est la terreur. Nous en avons déjà parlé. Des dizaines de milliers de femmes sont opprimées, tuées et dont la vie est détruite par le régime. Le deuxième outil est le terrorisme international. Vous comprenez tous le terrorisme du régime. Nous l’avons vu le 7 octobre lorsque le régime a déclenché le conflit pour accroître les tensions au Moyen-Orient. Le régime iranien veut cette tension. Ils en ont besoin. Ils sont conscients qu’ils perdent le pouvoir et, pour cette raison, ils créent la guerre et le chaos au Moyen-Orient.

Ce sont des moments cruciaux. Après le 7 octobre, tout le monde a compris que la situation iranienne importait au monde entier. Pour reprendre une métaphore du football, il y a deux équipes sur le terrain : la résignation et le courage. J’encourage le courage. Nous sommes courageux. L’autre équipe est faible. Il n’y a aucun doute sur l’équipe qui gagnera.

Les pays occidentaux libèrent les criminels du régime iranien, pour quelle raison ? Nous ne devrions pas accepter cela. Nous voulons être victorieux. Les États occidentaux commettent parfois des erreurs dans leurs relations avec les autres pays. Ils doivent se concentrer sur une idée : nous devons respecter l’alternative, la véritable alternative, qui est le Plan en dix points de Maryam Radjavi. Nous serons toujours aux côtés de nos amis iraniens.

Gerry Horkan, membre du Seanad Eireann
Vendredi dernier, le peuple iranien a porté un nouveau coup au régime en s’abstenant massivement lors de ces soi-disant élections. Ils ont déclaré non au régime, non à la dictature, oui au changement de régime et oui à une république démocratique. Un pourcentage considérable de l’électorat a refusé de participer à ce simulacre d’élection où tous les candidats ont été sélectionnés à l’avance par le régime. En effet, beaucoup de ceux qui se sont présentés ont perdu leur vote.

Nous savons que tout le monde a été examiné à l’avance et l’Occident ne peut plus ignorer cette réalité. Nous voulons voir l’Iran comme un pays démocratique. Nous vivons dans des démocraties et nous voulons voir le merveilleux peuple iranien pouvoir vivre dans une démocratie.

Ce boycott national, organisé par les unités de résistance du CNRI, démontre que le changement de régime doit être au cœur de la stratégie contre le gouvernement actuel en Iran. Les critiques s’opposent à l’implication occidentale dans un changement de régime, citant les échecs passés au Moyen-Orient. Cependant, ils négligent deux faits majeurs. Premièrement, c’est le régime iranien lui-même qui, par ses activités déstabilisatrices, a fait de bon nombre de ces pays du Moyen-Orient des États en faillite. Deuxièmement, le peuple iranien, dirigé par la chef de l’opposition Maryam Radjavi, a souligné à plusieurs reprises que renverser le régime et établir une république démocratique était de sa responsabilité. Ils assument cette responsabilité.

Ce que ces critiques semblent vouloir, c’est poursuivre la politique d’apaisement qui a échoué, comme nous l’avons entendu à plusieurs reprises au cours de la semaine dernière, en montrant au régime que nous ne cherchons pas à le renverser dans l’espoir que Téhéran abandonne son terrorisme et ses violations des droits de l’homme.

Nous savons que les intimidateurs ne réagissent pas à l’apaisement. Les intimidateurs ne réagissent pas de cette façon. Ils continueront à attaquer, continueront à attaquer et continueront à attaquer. L’histoire nous dit qu’apaiser les dictateurs ne fonctionne jamais. Il ne faut pas oublier que le terrorisme et la répression sont dans l’ADN du régime iranien.

Le régime iranien promeut le terrorisme et les conflits en Syrie, au Liban, au Yémen et, bien sûr, participe au financement du Hamas et du conflit tragique entre Israël et la Palestine. Il atteint également l’Europe, fournissant des drones à la Russie pour l’aider dans son invasion illégale et épouvantable de l’Ukraine, et il a également provoqué la migration massive de millions de personnes fuyant les pays dans lesquels il est impliqué vers l’Europe et ailleurs.

L’Occident doit se tenir aux côtés du peuple iranien pour contrer efficacement la menace que représente le régime actuel. Je suis ravi d’être rejoint par mes collègues ici présents et d’annoncer qu’une grande majorité de mes collègues du Sénat irlandais, tous partis confondus, soutiennent une déclaration sur l’Iran qui appelle la communauté internationale à soutenir la liberté et la résistance en Iran pour la paix mondiale. et la sécurité.

Le peuple iranien mérite un système entièrement démocratique et laïc dans lequel il peut choisir qui il veut pour le diriger, l’élire et élire d’autres pour le remplacer lorsqu’il n’aime pas où il se trouve. Dirigés par le CNRI et Mme Radjavi, ils font preuve d’un grand courage et d’une grande résilience et consentent de grands sacrifices personnels pour garantir un Iran libre et démocratique.

John Paul Phelan, membre du parlement irlandais Fine Gael
De nombreux Iraniens que je connais, qui vivent en exil dans ma propre circonscription, souvent avec leurs enfants, n’ont jamais pu rentrer chez eux dans leur propre pays parce que leurs parents étaient impliqués dans le CNRI et d’autres organisations d’opposition. Je ne peux pas imaginer ce que cela doit être de ne pas pouvoir faire cela.

Je voudrais également, d’une manière très particulière, critiquer les gouvernements européens et les hommes politiques du monde entier, y compris ceux d’Irlande, qui ont, au cours des dernières années, tenté de s’attaquer au régime tyrannique d’Iran. La seule façon de traiter avec le régime iranien est de faire preuve de force et de s’opposer catégoriquement à la coercition meurtrière et barbare qu’il exerce sur son propre peuple.

Je veux également rendre hommage à ceux qui sont intervenus hier depuis l’Iran, déguisés, le visage couvert, pour transmettre leurs messages à cette conférence. Je veux qu’ils sachent qu’ils ne sont pas seuls, que nous, ici, les écoutons. Et non seulement nous écoutons, mais nous soutenons pleinement leurs objectifs pour un Iran libre.

Mitchell Reiss, envoyé spécial des États-Unis pour l’Irlande du Nord
Je souhaite examiner brièvement les efforts de l’OMPI et du CNRI contre le régime de Téhéran dans trois domaines différents.

Tout d’abord, considérons la situation en Iran. Nous observons un régime fragile et peu sûr. Par exemple, la police des mœurs porte désormais des gilets pare-balles dans les rues d’Iran. Cela illustre un régime qui craint son propre peuple, supprime la liberté d’expression et refuse des élections justes et ouvertes, dépourvues de toute légitimité. Parallèlement, nous assistons à un mouvement de résistance démocratique fort et croissant en Iran. Leur courage personnel est inspirant et les tendances sont positives et vont dans la bonne direction.

Deuxièmement, en examinant la bataille en dehors de l’Iran, le régime, ses alliés et ses mandataires continuent de diffuser des informations erronées et des désinformations sur Madame Radjavi et l’OMPI. Les journalistes et universitaires paresseux et ignorants répètent et amplifient souvent ces mensonges. Même si des progrès ont été réalisés pour contrer ces perceptions, il reste encore beaucoup à faire. Il est crucial de présenter Madame Radjavi telle qu’elle est réellement : une dirigeante inspirante, engagée, passionnée et démocratique.

En ce qui concerne le troisième champ de bataille, la bataille des idées, que proposent les mollahs de Téhéran ? Ils sont intellectuellement en faillite. Ils ne peuvent pas remplir les fonctions fondamentales de gouvernance, telles que garantir la prospérité, gérer l’inflation et lutter contre le chômage élevé, en particulier parmi les jeunes. De plus, ils ne parviennent pas à rendre justice, car le système judiciaire est arbitraire et corrompu. L’Iran est aujourd’hui un pays où les démocrates et les défenseurs des droits de l’homme croupissent en prison tandis que les criminels occupent des postes au sein des forces de police et du gouvernement. Le régime se maintient en réprimant le peuple, en contrôlant sa liberté de parole, d’expression et même sa tenue vestimentaire. Les seules exportations du régime vers le monde sont la violence et la terreur.

En revanche, considérons la vision exprimée par Madame Radjavi. La bataille des idées se concentre autour de leur plan en dix points pour un Iran libre et démocratique, un modèle de gouvernance qui respecte les droits individuels et la dignité humaine. Sur ce champ de bataille d’idées, vous ne faites pas que gagner ; vous avez déjà gagné. Les mollahs de Téhéran sont totalement désarmés dans cette bataille. Ils ne peuvent pas rivaliser parce qu’ils manquent d’idées ou de valeurs substantielles. En revanche, vos idéaux trouvent un écho dans le monde entier. Ils sont inscrits dans la Constitution américaine et dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et font appel aux peuples du monde entier qui chérissent la liberté et la démocratie. Ces idées et ces valeurs sont votre plus grande source de force. C’est pourquoi nous sommes à vos côtés, pourquoi nous vous soutenons et c’est pourquoi vous finirez par l’emporter.

Robert Joseph, ancien sous-secrétaire américain chargé du contrôle des armements et de la sécurité internationale
Madame Radjavi, vous êtes une femme remarquable et aujourd’hui vous entrez dans l’histoire. Votre leadership inspirant, votre vision et votre courage personnel servent de phare à divers publics : aux membres des unités de résistance en première ligne qui risquent leur vie dans les villes iraniennes, aux habitants d’Achraf 3 qui travaillent sans relâche jour et nuit pour un Iran démocratique, à l’ensemble de la population iranienne aspirant à la liberté et à la communauté internationale qui soutient votre lutte historique.

Pendant 45 ans, le peuple iranien a enduré une brutalité indescriptible et s’est vu refuser ses droits humains fondamentaux – droits qui ont été consacrés dans la Déclaration d’indépendance de mon propre pays il y a 248 ans cette semaine. La poursuite de ces droits inaliénables à la vie, à la liberté et à la recherche du bonheur a inspiré les peuples du monde entier à renverser les despotes et les dictatures pendant plus de deux siècles.

Ces mêmes libertés sont ce que réclame le peuple iranien, et il y parviendra une fois qu’il aura rejeté le joug de la répression. Les courageux hommes et femmes d’Iran n’accepteront rien de moins, même si cela signifie consentir le sacrifice ultime. Comme l’a récemment déclaré une Iranienne membre des unités de résistance dans une interview, la pression en Iran ne cesse de croître. Les gens en ont assez et il est temps d’agir. Cette jeune femme incarne l’esprit de toute la nation perse, risquant sa vie pour écraser la tête du serpent. Elle se tourne vers l’alternative viable et préparée, l’OMPI, le CNRI et le plan visionnaire en dix points de Madame Radjavi, et la nation perse suit ses traces.

Il est du devoir de toutes les nations civilisées de soutenir le peuple iranien dans sa lutte pour la liberté. Ils doivent rejeter la désinformation insidieuse propagée par des idiots utiles au sein et à l’extérieur des gouvernements, souvent influencés et financés par le régime. Au lieu de traiter le régime comme ce qu’il est réellement – le leader indiscutable et le sponsor du terrorisme international et le meurtrier en masse de ses propres citoyens – les pays occidentaux, en particulier, ont poursuivi une politique que j’appelle l’illusion de l’apaisement, et qui doit cesser.

La communauté internationale dans son ensemble doit cesser d’être la bouée de sauvetage qui soutient pendant trop longtemps l’oppression perverse de la nation perse. Les nations occidentales devraient mettre en pratique ce qu’elles prêchent en agissant dans leur intérêt de sécurité nationale, en apportant un soutien moral à ceux qui, à l’intérieur et à l’extérieur de l’Iran, s’efforcent de mettre fin au régime, et en aidant de diverses manières à accélérer son effondrement. Cela peut être réalisé en dénonçant sa brutalité et sa corruption omniprésentes, en imposant des sanctions efficaces et en exploitant les contradictions internes, en particulier les divisions entre le peuple et l’élite médiévale dirigeante.

Toutes les nations devraient démontrer leur soutien politique à l’opposition démocratique et plaider en faveur d’un Iran libre, démocratique, laïc et non nucléaire, comme le prévoit le plan en dix points.

Dr Barkat Ojan, ancien ministre de la Culture de Jordanie
En tant que Jordanien musulman et arabe, je crois très bien comprendre les sentiments des personnes instruites et des hommes politiques de mon pays. Rien n’est plus valorisé que l’honnêteté dans notre région. Nos politiciens et notre élite condamnent sans équivoque l’oppression dans le monde entier.

Le régime iranien, sous le contrôle des mollahs, a fait des ravages en Irak, en Syrie et au Yémen, et menace désormais d’agir de la même manière dans mon propre pays. Les habitants de la région sont craintifs et bouleversés par la politique des grandes puissances mondiales.

La liberté doit être le fondement. Le peuple iranien mérite bien mieux, mais cela ne peut être réalisé sous le régime actuel. Il ne peut y avoir de paix tant que ce régime continue de semer le chaos et l’instabilité, en menant des guerres par l’intermédiaire de ses mandataires. On se demande pourquoi l’Occident continue d’investir dans ce régime.

Le CNRI est la seule entité à soutenir le peuple iranien. La coopération entre le CNRI et les pays voisins s’annonce très bénéfique. Les trafiquants de drogue, les contrebandiers et les milices du régime iranien sont présents en Jordanie et font partie de groupes criminels organisés, ce qui pose des défis importants.

Ad Melkert, Représentant spécial des Nations Unies en Irak
Le récent rapport du Secrétaire général sur la situation des droits de l’homme en Iran, présenté à la 56e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, met en lumière de profondes préoccupations. Cela met en évidence les restrictions sévères imposées aux défenseurs des droits humains, aux journalistes et aux artistes, ainsi qu’une discrimination fondée sur le genre bien ancrée à l’égard des femmes et des filles. Le rapport attire également l’attention sur une augmentation inquiétante des exécutions, avec 834 personnes exécutées rien qu’en 2023, soit une augmentation de 43 % par rapport à l’année précédente. La question qui se pose naturellement est la suivante : quand ce cycle de brutalité cessera-t-il ?

Le rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l’homme en Iran, Javid Rehman, a récemment évoqué la perspective inquiétante de qualifier les exécutions massives de prisonniers politiques dans les années 1980 de génocide et de crimes contre l’humanité. Cela soulève la question urgente : que faut-il faire de plus pour prendre des mesures décisives ?

La réponse de la communauté internationale suscite de profondes inquiétudes, comme en témoignent les actions récentes telles que la libération d’Hamid Noury par le gouvernement suédois malgré sa peine d’emprisonnement à perpétuité pour son rôle dans les exécutions massives de 1988, et la libération antérieure d’Asadullah Assadi par le gouvernement belge. gouvernement. Ces décisions ne font qu’encourager le régime iranien dans sa tactique de prise d’otages.

L’attaque brutale contre Alejo Vidal Quadras, ancien député européen et ardent défenseur du peuple iranien, constitue un nouveau rappel brutal de la nature impitoyable du régime. De tels actes ne peuvent être tolérés par la communauté internationale.

Aujourd’hui, je suis solidaire de tous ceux qui ont enduré et continuent de souffrir de l’oppression et de la violence du régime, qui ont brisé les espoirs et l’avenir de son propre peuple au cours des 45 dernières années. Cependant, cette répression n’a pas brisé la détermination du peuple iranien, comme en témoigne sa résilience dans des endroits comme Achraf et Liberty, et son plaidoyer continu à travers des initiatives comme le Plan en dix points pour le changement.

Ce rassemblement est crucial pour réaffirmer l’impératif de soutenir tous ceux qui luttent pour un nouvel Iran, en particulier les millions de jeunes Iraniens aspirant à s’exprimer librement et à réaliser leurs aspirations dans une nation démocratique et internationalement respectée.

En outre, cette assemblée souligne que l’opposition, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Iran, est prête à proposer des alternatives viables pour restaurer l’Iran en tant que partenaire crédible dans la promotion de la paix et de la prospérité dans le pays et dans l’ensemble de la région.

Je félicite Madame Radjavi et tous ceux qui continuent de mener la charge en faveur du changement en Iran. Ce changement n’est pas seulement attendu ; c’est à notre portée.

Marius Matijošaitis, député de Lituanie
Il est réconfortant d’entendre parler du soutien important recueilli en faveur du plan en dix points de Maryam Radjavi, avec 73 signatures de votre Parlement. Cela démontre une position unifiée en solidarité avec les aspirations à un Iran libre et démocratique.

En réfléchissant à l’histoire de souffrance de la Lituanie sous des régimes oppressifs, en particulier pendant les décennies de domination impériale russe de 1940 aux années 1990, on ressent une profonde empathie pour ceux qui endurent des luttes similaires ailleurs, y compris en Iran aujourd’hui. Les parallèles établis mettent en évidence la lutte durable contre la tyrannie et la quête universelle de liberté.

L’analogie avec la confrontation au diable dans les actions du régime iranien soulève des questions cruciales sur la manière de faire face à ces forces malveillantes : que ce soit par la confrontation directe, l’endiguement, la responsabilité juridique ou en ralliant la solidarité internationale contre l’apaisement. Ces discussions et conférences sont essentielles pour favoriser l’unité entre les démocraties et résister fermement à l’injustice.

Votre éloge des unités de résistance et de leur organisation pour leur organisation, leur enthousiasme et leur détermination souligne l’admiration et le soutien envers ceux qui sont en première ligne de cette lutte. Leurs efforts sont essentiels pour affronter et finalement surmonter les défis posés par les régimes oppressifs.

Essentiellement, votre message résonne avec l’appel à combattre collectivement le mal et à défendre les valeurs de démocratie, de justice et de droits de l’homme. Il reflète un engagement commun à soutenir ceux qui luttent pour un avenir meilleur en Iran et au-delà.

Izabela Konopacka, Présidente de la Fédération des Barreaux d’Europe (FBE)
Je crois que le peuple iranien verra lui aussi bientôt son mur d’oppression s’effondrer. Lors de ma récente audience avec Madame la Présidente, j’ai été immédiatement frappé par son dévouement, son courage et son intelligence. Son leadership est vraiment remarquable. J’ai été particulièrement impressionné par le Plan en dix points, qui décrit une vision pour un Iran démocratique. Ces principes sont fondamentaux dans tout État démocratique et constituent précisément les valeurs que nous, au sein de l’Union européenne, tenons souvent pour acquises.

Nous nous trouvons aujourd’hui à un moment crucial dans la lutte pour la justice et les droits de l’homme. Il est profondément troublant de constater que, malgré les preuves évidentes de graves violations des droits humains, certains gouvernements choisissent de garder le silence. Les hommes politiques du gouvernement peuvent hésiter à soutenir l’opposition au régime, craignant les conséquences d’une défiance à un régime oppressif. Cependant, je tiens à vous assurer que les avocats engagés dans la justice et l’État de droit ne peuvent et ne resteront pas silencieux face aux injustices commises par le régime iranien.

Le barreau européen s’unit pour condamner les autorités iraniennes pour avoir mené un simulacre de procès contre des dissidents iraniens vivant à l’étranger. Cette parodie de justice n’est pas seulement un affront à l’essence même de la justice, mais aussi une tentative flagrante d’étouffer la dissidence et de faire taire l’opposition par la peur et l’intimidation.

Le 29 juillet 2023, le tribunal pénal de Téhéran a rendu public les noms de 104 personnes associées à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran. Ces personnes vivent hors d’Iran depuis plus de 30 ans, pour la plupart en tant que réfugiés en Albanie. Le système judiciaire iranien a l’habitude d’exécuter des dizaines de milliers de ces personnes sur la base d’accusations infondées, une pratique sinistre qui persiste depuis plus de quatre décennies.

En fabriquant des accusations et en manipulant des dossiers juridiques, le régime iranien cherche à influencer les décisions des pays européens. De plus, ils abusent d’Interpol en émettant des mandats d’arrêt, appelés notices rouges, contre ces individus.

Interpol doit rejeter catégoriquement ces notices rouges et dénoncer publiquement l’utilisation abusive de ses mécanismes en tant qu’organisation policière internationale. En tant qu’organisation policière internationale, Interpol a le devoir solennel de défendre la justice et les droits de l’homme. Cela ne doit pas devenir un instrument de persécution politique. Nous appelons Interpol à déclarer sans équivoque qu’elle ne diffusera aucune notice rouge émise par l’Iran contre ces dissidents.

La communauté internationale des juristes ne doit pas ignorer les violations flagrantes des droits de l’homme par le régime iranien et son utilisation manipulatrice des procédures juridiques pour promouvoir ses objectifs politiques.

Avec cet esprit d’espoir et de détermination inébranlables, en tant qu’avocats européens, nous exprimons notre solidarité avec le peuple opprimé d’Iran dans sa quête de liberté et de justice. Nous pensons que la justice prévaudra et que, comme lors de la chute du communisme en Pologne, la tyrannie du régime iranien finira par prendre fin.

Alexander Acosta, ancien secrétaire américain au Travail
Je voudrais ajouter trois observations aux remarques faites lors de la conférence d’hier.

Ma première observation s’adresse à la jeunesse et à la jeune génération. Vous êtes l’avenir d’un Iran libre, et vos manifestations et vos discours à Berlin l’ont clairement montré hier. Je ne dis pas cela à la légère. Je suis le fils et le petit-fils de réfugiés cubains. Mes grands-parents ont émigré en Amérique pour fuir un régime meurtrier, un régime qui emprisonnait et tuait ses opposants. Et ils m’ont appris la valeur et le coût de la liberté, l’amour de la démocratie et l’importance du service et du sacrifice. Hier, j’ai vu exactement le même dévouement transgénérationnel chez les jeunes qui parlaient et manifestaient à Berlin. La cause de la liberté, la volonté de se sacrifier, la fierté de l’héritage – qui a été transmise de père en fils, de mère en fille, à leurs enfants et aux enfants de leurs enfants – a été clairement mise en avant.

Parallèlement aux discours, nous avons été témoins de plus de 20 000 actes de résistance, la plupart émanant de la jeune génération. Et nous avons vu des photos de jeunes hommes et femmes luttant pour la liberté en 2022. Vous, la jeune génération, honorez et perpétuez les sacrifices de vos parents et grands-parents, et c’est grâce à vous que l’Iran sera libre.

Je dois ajouter que pour chaque acte de meurtre et d’oppression comme celui de 1988, de plus en plus d’individus et de nations défendront la liberté. Vous voyez, les régimes croient que les atrocités sont une source de force, mais en réalité, elles révèlent leur faiblesse. Ils révèlent aux enfants et aux petits-enfants pourquoi leurs parents et grands-parents se sont opposés à ce régime et motivent de plus en plus de jeunes à s’opposer.

Ma deuxième observation est la suivante : j’ai entendu le mot « résistance » à plusieurs reprises lors de cette conférence. Le CNRI et ses membres sont certainement résolus et efficaces en tant que résistance, mais j’aimerais gentiment suggérer que vous l’êtes bien plus encore. Vous faites plus que vous opposer ; tu proposes. Et il existe une différence subtile mais importante entre s’opposer et proposer une alternative. Je suggère que cette conférence montre clairement que vous opérez à bien des égards comme un gouvernement fantôme. Une résistance lutte contre quelque chose. Un gouvernement fantôme offre une alternative à quelque chose. Vous faites plus que lutter contre le régime. Vous avez réuni lors de cette conférence des nations du monde entier, de presque tous les continents. Vous avez présenté un gouvernement fantôme organisé, démocratique et éprouvé, qui offre une opposition soutenue et une plate-forme : le plan en 10 points basé sur la liberté et la dignité. Vous montrez à quoi pourrait ressembler le leadership d’un Iran libre.

Ma troisième observation est évidente mais importante, et elle a déjà été évoquée, mais je tiens à la souligner : l’apaisement ne fonctionne pas. Le président Trump l’a bien compris. Le président Trump s’est levé et a annulé l’accord sur le nucléaire iranien, et ce faisant, il a privé le régime de milliards et de milliards de dollars qui auraient autrement pu être utilisés pour propager le terrorisme et soutenir l’oppression interne. Le président Trump a désigné les Gardiens de la révolution comme organisation terroriste. Cela n’avait jamais été fait contre un gouvernement auparavant. Et ce n’étaient pas de simples mots ou étiquettes ; aux États-Unis, cette désignation s’accompagnait du niveau de sanctions le plus élevé dans tous les domaines, non seulement pour le régime, mais aussi pour les entreprises et les individus faisant des affaires avec le régime. Ces sanctions fonctionnent.

Le régime est faible. Le changement est imminent. Ces soi-disant élections ne changent rien. En termes simples, le plus grand témoignage de la puissance durable du rêve de Mme Radjavi – votre rêve – sont ces jeunes de Berlin. L’effort transgénérationnel qui s’est déployé au fil des générations, de père en fils, de mère en fille, l’engagement en faveur d’un Iran libre persiste depuis des décennies. Et dans cette salle, les nations du monde devraient se rendre compte qu’il existe une résistance éprouvée qui offre bien plus qu’une simple opposition.

Le moment est venu où les nations du monde doivent se lever et dire : « Nous n’apaiserons pas. Nous défendons un Iran libre.

Loretta Sanchez, membre de la Chambre des représentants des États-Unis
Armita Garavand n’est que l’une des nombreuses femmes tuées chaque année en Iran pour ne pas porter le hijab, pour vouloir danser ou écouter de la musique, pour défendre la liberté, pour revendiquer les droits humains les plus fondamentaux. Liberté. Il n’y a rien de plus important que la liberté.

Lors de son enterrement, les autorités ont agressé les personnes en deuil et ont emprisonné des dizaines de personnes, dont de nombreux militants des droits humains. Des dizaines de ces femmes sont toujours en prison. Liberté. Il n’y a rien de plus important que la liberté.

Les journalistes qui souhaitent rendre compte de ce qui est arrivé à Armita s’exposent à des représailles. Sa famille est obligée de déclarer publiquement sa mort comme un crime et de faire écho à un faux récit, exonérant ainsi le gouvernement.

Il n’y a rien de plus important que la liberté. Liberté de porter vos cheveux comme vous le souhaitez en public. Liberté de pleurer vos proches. Liberté de se rassembler et de protester contre les torts de votre gouvernement. Liberté de rapporter la vérité. Maryam Radjavi sait défendre les droits humains. Elle sait qu’il faut du courage pour lutter pour la liberté.

Le plan en dix points de Mme Radjavi pour une République démocratique en Iran consacrerait ces mêmes droits humains pour tous et reconnaîtrait enfin l’importance des femmes en Iran.

Point 2 de votre plan : Liberté d’expression, liberté des partis politiques, liberté de réunion, liberté de la presse et liberté d’Internet. Les libertés pour lesquelles nous luttons et que nous expérimentons ici aujourd’hui doivent être en Iran selon votre plan.

Votre point n° 5, celui que je ressens si profondément aujourd’hui : l’égalité complète des sexes en politique, socialement, culturellement, économiquement et la participation égale des femmes à la vie politique. Nous en avons besoin en Iran. L’ abolition de toute forme de discrimination. Le droit de choisir librement ses propres vêtements. Le droit de se marier et de divorcer librement, ainsi que d’accéder à l’éducation et à l’emploi. Alors, finissons-en avec cette dictature. Mettons fin à ce régime théocratique. Éliminons le nœud coulant de l’oppression. Pourquoi? Parce que la liberté est la chose la plus importante et que nous devons tous lutter pour elle, en particulier pour les femmes iraniennes.

Juku-Kalle Raid, membre du Riigikogu et ancien ministre estonien
Ma première fois, c’était ici il y a environ 11 ou 12 ans. Personne n’a compris la menace du régime iranien. Les choses que je changerais dans le monde. Je suis très triste d’être ici. Parce que nous ne tenons pas cette réunion dans un Iran libre. À Téhéran libre, où cela devrait être comme si nous nous réunissions dans la joie lorsque nous sommes tous heureux.

C’est ainsi que fonctionne la dictature partout. Si l’un d’eux gagne et continue, nous sommes tous perdants. La tragédie du monde libre est que notre chaussure est profondément ancrée dans la dictature parce que nous négocions, nous reculons. Et chaque fois que nous faisons un pas en arrière, la dictature fait deux pas en avant.

Nous continuerons à soutenir votre combat et espérons vous voir un jour dans un Iran libre.

Ana Helena Chacon Echeverria, ancienne vice-présidente du Costa Rica
Nous sommes confrontés à un ennemi important et croissant : la montée de l’autoritarisme et des politiciens nationalistes au sein des gouvernements. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés, dans une solidarité internationale pacifique, face à cette grave menace du fascisme, de la normalisation du racisme, des discours d’exclusion et des politiques d’oppression.

Nous devons nous unir à toutes les personnes qui sont opprimées, torturées, violées sexuellement et détenues dans des prisons inhumaines par des gouvernements autoritaires et leurs forces militaires. Ensemble, nous devons lutter pour la justice, la paix et le plein respect des droits humains des personnes marginalisées.

Il est impératif que nous travaillions ensemble pour démanteler les systèmes oppressifs qui catégorisent les gens, rejettent la diversité et font taire la dissidence. Nous devons reconnaître que les femmes dans les prisons iraniennes partagent davantage de similitudes avec tous les individus injustement emprisonnés qu’avec les régimes qui les emprisonnent.

La misogynie et le fondamentalisme religieux minent les sociétés du monde entier, et l’Iran constitue un excellent exemple de régimes oppressifs.

Les femmes iraniennes devraient être notre inspiration. Ils se sont courageusement levés et ont dénoncé la violence de leur régime. C’est pourquoi je soutiens fermement le plan en 10 points de Maryam Radjavi.

Monserrat Ruiz Guevarra, député de l’Assemblée législative du Costa Rica
Merci de nous avoir invités ici pour nous tenir du bon côté de l’histoire. Pour toutes les personnes présentes, c’est un honneur de représenter les nombreux hommes et femmes unis dans la cause commune de la lutte pour la liberté en Iran.

En 2022, le magazine Time a déclaré les femmes iraniennes comme des héroïnes, donnant ainsi l’exemple au monde entier. En tant que membres de ce parlement du Costa Rica, il est de notre devoir de nous lever, de nous exprimer et de défendre toutes les femmes qui sont maltraitées et opprimées dans le monde. Malheureusement, les oppresseurs occupent souvent des postes de pouvoir.

L’égalité des sexes est synonyme d’espoir. Notre résistance est un effort collectif contre la misogynie. Les femmes sont solidaires pour l’équité et la justice. Aucune société ne peut progresser sans les droits des femmes. En Iran, la misogynie est omniprésente. Les femmes sont victimes du régime, confrontées à une discrimination fondée sur le sexe dans les lois, les mariages forcés et le système économique. L’histoire montre que de tels régimes oppriment les femmes.

Le courage de Maryam Radjavi illustre pourquoi la lutte pour la liberté est cruciale. Les droits des femmes sont des droits humains. Aujourd’hui, le visage de la résistance est celui d’une femme.

Ken Blackwell, ancien ambassadeur des États-Unis auprès de l’ONU
Depuis plus de 50 ans, je me consacre aux droits de la personne, tant au niveau national qu’international. Les tragédies dont j’ai été témoin aux mains des dictatures, des gouvernements autoritaires et des théocraties dépassent l’imagination de la plupart des gens. J’ai contribué à monter le dossier contre Milosevic dans l’ex-Yougoslavie et j’ai été témoin de la brutalité de l’apartheid en Afrique du Sud. Cela doit cesser.

Ce que je veux dire vient du cœur, en particulier à ceux qui sont en première ligne de la lutte pour un Iran libre.

Mesdames et messieurs, combattants de la liberté, de nombreux rapports des Nations Unies seront oubliés si nous abandonnons. Certains sont des sprinteurs qui s’épuisent vite, mais vous, combattants de la liberté, êtes des coureurs de fond. Vous êtes en première ligne et vous ferez la différence. L’Iran sera libre.

Les exécutions massives comme celles auxquelles nous avons assisté en 1988 et la détention de membres de la diaspora coupables par contumace sont les caractéristiques d’une dictature brutale. Nous attendons avec impatience le jour où nous nous réunirons et amplifierons les efforts de chacun. On dit souvent que ceux qui font le mal aiment les ténèbres, mais chacun de nous possède une lumière. Nous ne pouvons pas cacher cette lumière sous le boisseau. Nous devons utiliser nos lumières individuelles et collectives pour percer les ténèbres de notre époque.

L’histoire n’est pas un instantané ; c’est un processus. Ensemble, nous changerons l’arc de l’histoire vers la liberté et un Iran libre.

On a souvent dit que le pouvoir ne concède rien sans exigence ; cela ne l’a jamais été et cela ne le sera jamais. Ensemble, nous affronterons les centres de pouvoir oppressifs en Iran. Nous allons effectivement changer le régime et le paysage politique en Iran. Les Iraniens seront libres de continuer à créer et à faire la différence.

Ricardo de Piedade, ancien ministre des Affaires maritimes du Portugal
Pour tous, y compris les partisans internationaux du régime, dont certains sont des complices honteux, le régime iranien maintient son pouvoir en perpétuant l’illusion qu’il n’existe aucune alternative.

Il s’agit avant tout d’une tromperie narcissique de la part des Mollahs, dont le récit est contesté par ceux représentés ici. Le Conseil national de la Résistance iranienne s’oppose activement au régime depuis 43 ans, offrant une alternative démocratique et viable.

Le plan en 10 points de Maryam Radjavi illustre un leadership fort et un engagement envers les principes démocratiques, fournissant une feuille de route claire pour un Iran libre et démocratique. Ce plan constitue une lueur d’espoir dans la situation actuelle.

J’ai toujours valorisé la liberté de pensée, la liberté d’expression, la liberté de la presse, la liberté de religion, la liberté d’opinion et la liberté de choisir sa tenue vestimentaire. Ces libertés fondamentales, chéries dans les institutions universitaires, sont supprimées en Iran sous le régime actuel.

Sous le régime des Mollahs, il existe une ségrégation inacceptable à l’égard des femmes. Les femmes universitaires iraniennes sont confrontées à des défis spécifiques en matière de sécurité, de mobilité et à des menaces.

Le plan en 10 points de Maryam Radjavi promeut explicitement la pleine égalité des sexes dans les domaines politique, social, culturel, académique et économique.

Le CNRI est à l’avant-garde de la résistance contre le régime et risque gros dans sa lutte. Mme Radjavi se consacre aux valeurs démocratiques, offrant une alternative légitime au régime actuel.

Newt Gingrich, ancien président de la Chambre des représentants américaine
Nous sommes à un véritable carrefour, c’est clair. La dictature théocratique est soumise à une pression croissante. Lors des dernières élections, seuls 7 % des habitants de Téhéran ont voté. Lorsque 93 % des électeurs potentiels indiquent que rien ne leur importe ou qu’ils n’ont pas la capacité d’apporter des changements, cela signifie un niveau élevé d’isolement.

À mesure que la dictature vieillit, elle se concentre davantage sur la répression. Au lieu d’améliorer la qualité de vie des Iraniens, il a détourné des ressources pour soutenir le terrorisme au Moyen-Orient et poursuivre un programme nucléaire. Cela constitue une menace réelle non seulement pour le monde mais aussi pour l’Iran lui-même, pouvant conduire à des actions préventives qui seraient horribles.

La dictature actuelle est de plus en plus isolée, comme en témoignent la répression accrue, la mort de jeunes et le grand nombre de prisonniers politiques.

À la mort du président Raissi, certains se sont précipités pour offrir leurs condoléances. Soyons honnêtes : il est devenu un bourreau, prêt à tuer, mutiler et mutiler. C’était une figure mortelle qui a aidé le régime à survivre grâce à la violence et à la répression.

Nous sommes à un moment charnière. Aux États-Unis, de plus en plus de gens commencent à comprendre cette opportunité. Ceux qui étaient autrefois confus ou pensaient que l’apaisement était possible se rendent peu à peu compte que cette dictature ne peut pas être réformée – elle doit être remplacée. À la base, le régime prospère grâce à la répression et à l’hostilité envers le monde.

Lorsque les dirigeants de la dictature actuelle scandent « mort à Israël » et « mort à l’Amérique », ils le pensent. Khamenei lui-même a déclaré à la télévision nationale que « mort à l’Amérique » n’est pas seulement un slogan mais une politique.

À mesure que les liens du régime avec le terrorisme deviennent plus clairs et que sa nature de régime antidémocratique se renforce, le potentiel d’un changement significatif dans la politique américaine augmente. Personnellement, je pense qu’après les prochaines élections, vous verrez une approche beaucoup plus dure visant à isoler le régime, à imposer des sanctions paralysantes et à l’affaiblir pour donner au peuple iranien les moyens de créer son propre avenir.

Il est essentiel de se rappeler que nous n’avons aucun conflit avec le peuple iranien. C’est un honneur pour moi de dialoguer avec vous, de partager ces réflexions et de vous transmettre l’inquiétude partagée par de nombreux amis qui comprennent la situation. Ne désespérez pas. Reconnaissez que même si le voyage est ardu et les défis immenses, la liberté prévaudra et la dictature faiblira. L’opportunité pour les individus de poursuivre leur foi, de pratiquer leur culte librement et de vivre une vie décente se réalisera. Chacun d’entre vous représente l’engagement qui rendra cet avenir possible.

Francisco Guerreiro, député européen portugais
Je définis le mouvement de résistance par « l’espoir, la résilience et la vision ». De l’espoir, car il faut continuer à rêver d’une démocratie laïque. Ce rêve n’est pas nouveau ; cela a commencé dans les années 1950 avec Mossadegh. Cependant, en 1953, ce rêve fut brisé par un coup d’État orchestré par les forces occidentales, principalement américaines et britanniques, s’opposant à cette vision. Par la suite, l’histoire révèle un régime tyrannique sous le Shah, qui a conduit à la révolution de 1979 et à ses conséquences actuelles sous le régime des mollahs. L’espoir est crucial pour soutenir le rêve de construire une démocratie laïque.

La résilience est tout aussi importante. Des milliers de personnes en Iran risquent leur vie pour défendre ce rêve. Dans la diaspora, le mouvement est alimenté par les efforts considérables, souvent bénévoles, d’innombrables Iraniens.

Cependant, l’espoir et la résilience ne peuvent suffire sans vision. La vision est essentielle pour établir une transition en douceur et éviter un vide de pouvoir lorsque la révolution éclatera enfin en Iran. Le plan en 10 points proposé par Mme Radjavi est critique à cet égard et devrait être pris en compte par les politiciens, en particulier les législateurs européens. J’insiste sur les rôles des femmes et des jeunes décrits dans ce plan. Le point 9, particulièrement pertinent dans le contexte actuel, aborde les préoccupations environnementales dans le contexte des élections en cours.

Alors que je termine mon mandat de cinq ans, j’offre trois conseils aux prochains commissaires, aux dirigeants de l’UE et à mes collègues parlementaires :

Premièrement, nous devons désigner le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) comme organisation terroriste au sein de l’UE. Sans cette action, nous soutiendrons par inadvertance le régime des mollahs et allégerons la pression nécessaire sur eux.

Deuxièmement, même s’il ne s’agit pas uniquement d’une question économique – compte tenu du modeste volume commercial de 5,2 milliards d’euros entre l’UE et l’Iran en 2033 – nous devons cesser de commercer avec l’Iran. La balance commerciale actuelle, avec 4 milliards d’euros d’exportations de plus que 1 milliard d’importations, reflète une attitude cynique. Pour maintenir la cohérence avec notre politique étrangère et soutenir la liberté en Iran, le commerce avec le régime oppressif doit cesser.

Troisièmement, nous devons reconnaître politiquement le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) comme la seule entité capable de guider la transition de l’Iran vers une démocratie laïque.

En conclusion, grâce à l’espoir, à la résilience et à une vision claire articulée dans le plan de Mme Radjavi, nous pouvons aider les Iraniens à atteindre la liberté et à établir une démocratie laïque.

George Sabra, membre du Parti populaire démocratique syrien
Le peuple iranien a réussi à renverser la dictature du Shah. Cela a contribué à la paix et à la stabilité dans la région. Mais les mollahs ont volé la révolution et ont plongé l’Iran et toute la région dans l’instabilité et le conflit. La théocratie verse le sang. Le régime, ses milices et le CGRI ont pris le contrôle de la vie des gens par la violence et les massacres et ont pris le contrôle de tous les aspects de la vie du peuple iranien.

Le régime a ensuite étendu sa violence à toute la région, la déstabilisant par le biais de mandataires et de milices dans différents pays du monde. Ils ont déstabilisé la situation dans les pays voisins. Ils défendent le régime d’Assad. Ils sont responsables des massacres et des destructions, provoqués principalement par Qassem Soleimani.

Le régime déstabilise de plus en plus la région. Le monde entier est de plus en plus en colère. Les Iraniens rejettent le régime à travers des soulèvements continus. Le peuple iranien appelle à un changement de régime.

L’OMPI et le CNRI jouent un rôle vital dans ces soulèvements. Ils continueront jusqu’à ce que le régime soit renversé. Le changement de régime est une nécessité régionale et internationale. Dans le passé, la politique d’apaisement avec ce régime a conduit à davantage de dictatures parce que le régime iranien s’en occupe à travers ses milices. Nous saluons le peuple iranien, ses soulèvements et les sacrifices qu’il consent. Nous saluons les sacrifices des peuples de la région. Salut au peuple syrien et à la révolution pour s’être opposés au régime d’Assad.

Si vous souhaitez des corrections ou des ajustements spécifiques, n’hésitez pas à me le faire savoir !

Abdeh Al-Moghalas, sous-secrétaire du ministère de l’Information du Yémen
Votre mouvement est résilient depuis des décennies. Vous avez lutté contre la théocratie dont souffre le monde entier. Nous souffrons des crimes du régime et du groupe terroriste Houthi qui détruit notre pays pour ses propres intérêts. Les Houthis et le régime ne soutiennent pas le peuple palestinien. Ils ne suivent que leurs propres intérêts.

Le régime iranien utilise la cause palestinienne à son propre avantage. Ils ont porté atteinte à cette cause et divisé le peuple arabe. Le régime iranien ne représente pas les valeurs islamiques. Ils ont détruit l’économie iranienne et plongé la majorité du peuple iranien dans la pauvreté.

Nous soutenons les soulèvements du peuple iranien visant à renverser ce régime. Nous soutenons Maryam Radjavi. Elle est l’alternative parfaite à ce régime. Elle bénéficie d’un soutien international à travers le monde. Son plan en dix points bénéficie d’un soutien majeur. Elle promeut la paix, ce qui ne peut pas se produire sous ce régime.

Nous appelons la communauté internationale à soutenir le CNRI et à interdire le CGRI en tant que groupe terroriste au même titre que les Houthis. Ils doivent soutenir le gouvernement légitime du Yémen et la Résistance iranienne.

Nous devons arrêter la politique de complaisance qui consiste à soutenir le régime des mollahs.

Behrang Borhani, partisan de l’OMPI aux États-Unis
Aujourd’hui, je me tiens devant vous non seulement en tant qu’Américain d’origine iranienne de deuxième génération, mais aussi en tant que témoin et participant d’un mouvement qui a profondément marqué mon identité, l’OMPI.

C’est lors d’un voyage transformateur à Washington, DC, il y a près de 15 ans, que je me suis véritablement connecté au mouvement pour lequel mes parents se sont battus avec tant de courage et de passion. Je me suis immergé dans les efforts de l’OMPI, en travaillant avec les médias et les organes législatifs. J’ai appris intimement les sacrifices des membres de l’OMPI – les tortures, les emprisonnements, les exécutions massives des années 1980 et le massacre dévastateur de 1988. Ce n’étaient pas seulement des histoires d’un passé lointain ; il s’agissait de récits poignants de résilience et de courage qui ont trouvé un écho dans la vie de ceux qui ont perdu des êtres chers à cause de la cruauté du régime.

Nous rejetons toute forme de dictature, qu’elle soit religieuse ou monarchique, et nous soutenons un Iran libre, démocratique et laïc.

En travaillant avec les médias, j’ai été confronté aux tentatives incessantes des médias de calomnier l’OMPI, y compris des histoires ridicules d’enfants soldats, toutes conçues pour isoler et discréditer le mouvement. Pourtant, à chaque fausse affirmation, ma détermination ne faisait que se renforcer. Cela a alimenté mon engagement envers la vérité et le respect des sacrifices de ceux qui nous ont précédés.

Aux architectes de l’oppression à Téhéran, écoutez ceci : aucun mensonge ne peut affaiblir l’esprit de cette génération. Partout sur les continents, les jeunes Iraniens se rallient aux idéaux de l’OMPI, inspirés davantage par chaque tentative visant à nous saper. Comme l’a dit un jour le célèbre écrivain et homme politique Victor Hugo : « Rien n’est plus puissant qu’une idée dont l’heure est venue ».

L’ère d’un Iran démocratique et laïc est à nos portes, et avec l’OMPI, le CNRI et la vaillante jeunesse iranienne, nous sommes invincibles.

Alia Amanpour, partisane de l’OMPI aux États-Unis
Je me tiens devant vous en tant que militante étudiante, en tant qu’Américaine d’origine iranienne et en tant que voix parmi les nombreuses personnes inspirées par les courageuses unités de résistance en Iran. Je me tiens devant vous en tant que petite-fille d’un martyr de l’OMPI, un combattant de la liberté qui a payé le prix ultime pour que ses enfants et petits-enfants puissent un jour retourner dans leur pays sans crainte d’oppression ou de violence. Que son martyre et celui de centaines de milliers d’autres soient le symbole de la lumière et du jour destiné à réveiller notre peuple.

En tant qu’étudiante aux États-Unis, où la poursuite des études semble souvent être un chemin linéaire vers la réussite personnelle, nous oublions parfois qu’être étudiant comporte un profond potentiel de changement et d’action collectifs. C’est dans cet esprit que nous, en tant qu’étudiants militants, trouvons une résonance profonde et une solidarité avec les unités courageuses de la résistance en Iran, en particulier la jeunesse.

Être une militante étudiante, c’est s’engager dans une lutte qui s’étend bien au-delà des limites de la salle de classe. C’est reconnaître que notre quête de connaissances est profondément liée à la responsabilité de défendre la justice et la liberté. En étudiant les pages de l’histoire, nous voyons d’innombrables cas où l’esprit de la jeunesse a déclenché des mouvements, défié les injustices et façonné le destin des nations. La jeunesse iranienne ne fait pas exception à cette situation.

Nous assistons une fois de plus à l’écriture de l’histoire par ceux qui refusent d’accepter l’oppression et la tyrannie. Je considère chaque étudiant iranien comme mon collègue, camarade de classe et camarade. Aux courageux étudiants iraniens, je vous vois. Je suis inspiré par toi chaque jour de ma vie et je ne cesserai jamais de me battre avec toi.

Pour nous, en tant qu’étudiants militants hors d’Iran, la lutte en Iran n’est pas un écho lointain. C’est un appel à l’action. Cela nous oblige à réfléchir à notre place sur la scène mondiale. Cela nous oblige à utiliser nos plateformes, aussi petites soient-elles, pour faire entendre les voix mêmes que le régime autoritaire tente d’étouffer et de faire taire.

Dans nos universités, nous sommes dotés de la capacité de mobiliser le savoir. Profitons de ce privilège pour soutenir les voix en première ligne qui luttent pour leurs droits humanitaires. Observer les unités de résistance en Iran témoigne du pouvoir de l’action collective. Malgré les circonstances les plus difficiles, ils continuent de s’organiser, de résister et d’envisager un avenir où la justice prévaudra.

C’est un puissant rappel que le changement naît du courage de rêver et de l’audace de l’exiger. La lutte pour la liberté en Iran est étroitement liée à la lutte pour la liberté partout dans le monde. Un Iran libre est profondément lié à une Palestine, au Yémen, à la Syrie, à l’Irak, au Liban et à tous les autres endroits véritablement libérés que le régime iranien a exploités par le biais de guerres par procuration pour propager la terreur. Un Iran libre est essentiel à un Moyen-Orient véritablement libéré.

Kimo Sasi, ancien ministre et député finlandais
Le régime iranien est non seulement brutal envers son propre peuple iranien, mais il constitue également une grande menace pour les citoyens européens. Le régime a commencé à recourir à de nouvelles tactiques de prise d’otages et de chantage. Il y a deux ans, les services de sécurité iraniens ont arrêté arbitrairement un diplomate suédois de l’Union européenne en Iran. Leur seul objectif était de l’échanger contre Hamid Nouri, qu’un tribunal de Stockholm avait reconnu coupable de crimes contre l’humanité en Iran, l’infraction la plus grave du Code pénal.

Nous devons trouver des moyens de mettre fin à ces pratiques de prise d’otages. Il est crucial que les dirigeants iraniens comprennent qu’ils ne peuvent échapper à la responsabilité des violations des droits humains : ils seront tôt ou tard traduits en justice devant les tribunaux du monde entier.

Le régime iranien continue de perpétrer des actes terroristes au sein de l’Union européenne. En novembre de l’année dernière, il y a eu une tentative d’assassinat contre Alejo Vidal-Quadras, un ami cher et ancien vice-président du Parlement européen. De plus, un complot d’attentat à la bombe a été déjoué lors du Sommet mondial pour un Iran libre en 2018.

Nous devons prendre des mesures décisives pour prévenir de tels incidents. Le terrorisme iranien à l’intérieur des frontières de l’UE ne peut être toléré.

L’Union européenne ayant nommé une nouvelle Haute Représentante pour la politique étrangère, un leader fort, j’espère qu’elle adoptera une position beaucoup plus ferme au sein de la Commission contre l’Iran.

Les actions terroristes doivent avoir un coût si élevé que le régime iranien n’est pas disposé à payer. Qu’est-ce que cela pourrait impliquer ? Premièrement, le CGRI doit être répertorié comme organisation terroriste, comme l’ont déjà fait le Canada et les États-Unis. En outre, l’Union européenne devrait envisager de fermer les ambassades iraniennes, qui servent de centres opérationnels pour le terrorisme et la collecte de renseignements contre les dissidents.

De plus, si l’Iran persiste dans ses activités au sein de l’Union européenne, des sanctions économiques plus sévères seront nécessaires. Nous pouvons isoler considérablement l’Iran si ces politiques ne cessent pas.

Passons maintenant brièvement aux élections législatives et présidentielles récentes en Iran : elles n’étaient que des spectacles et non de véritables exercices démocratiques. En Iran, la moitié de la population, à savoir toutes les femmes, ne peut même pas se présenter à la présidence. Les six candidats à la présidentielle étaient tous d’anciens officiers des Gardiens de la révolution et il n’y avait aucun candidat modéré. On peut se demander si l’Union européenne peut reconnaître ces élus comme des interlocuteurs légitimes dans les négociations.

Ceci est crucial car le plan en dix points de Madame Radjavi s’aligne sur les valeurs de l’Union européenne. Comme nous le savons tous, les dictatures s’effondrent inévitablement, et nous sommes déterminés à garantir des élections libres et un Iran libre.

Marcin Święcicki, ancien maire de Varsovie
Nous avons eu l’occasion aujourd’hui d’écouter le plan en 10 points de Mme Radjavi qui promet la prospérité, la liberté, la démocratie et l’abolition de la peine de mort en Iran, ce qui apportera plus de stabilité à la région. Ce plan est pleinement conforme aux valeurs humaines universelles et à la Déclaration des droits de l’homme des Nations Unies. On peut alors se demander pourquoi les pays occidentaux ne soutiennent pas pleinement ce plan ni l’opposition en Iran ? Pourquoi y a-t-il encore diverses transactions en cours ?

Mme Radjavi soutient que nous devrions mettre un terme à ces négociations car ce régime n’apportera aucune libéralisation à l’Iran. Il faut arrêter de se tromper. Nous devons soutenir le mouvement d’opposition en faveur d’un changement de régime. Nous devons imposer des sanctions au régime. Le CGRI doit être désigné comme organisation terroriste.

Nous devons créer une cour pénale internationale pour poursuivre les auteurs de ces crimes. En outre, nous devons prêter attention à l’axe du mal composé de l’Iran, de la Corée du Nord, de la Russie et de la Chine, qui fournissent des armes et des drones. Imaginez ce qui se passerait s’ils coordonnaient leurs attaques contre les démocraties occidentales.

L’apaisement ne fonctionne pas. Regardez ce qui se passe en Ukraine. Grâce à la détermination et au sacrifice de votre mouvement, l’Iran sera libre.

Ryszard Kalisz, ancien ministre de l’Intérieur et de l’Administration de Pologne
Le peuple iranien subit la tyrannie depuis trop longtemps. Nous devons parler au nom de tous les États démocratiques. Pas de relations économiques avec l’Iran. Pas de relations juridiques avec l’Iran. Plus de sanctions pour l’Iran. L’Iran est une dictature. Tout régime s’effondre.

La dictature en Iran s’effondrera également. Mais aujourd’hui, aucun pays démocratique ne peut aider le régime des mollahs en Iran. Il est honteux et profondément troublant que les nations démocratiques continuent d’apaiser le régime. Le gouvernement suédois a libéré Hamid Noury, lui permettant ainsi de retourner en Iran. La même situation s’est produite en Belgique. Le gouvernement belge a libéré Assadollah Assadi et lui a permis de retourner en Iran. Aucune coopération avec le régime iranien car aider le régime s’oppose à la liberté et à la démocratie dans le monde entier.

Aujourd’hui, le CNRI représente le peuple iranien. Le plan en 10 points est une vision d’espoir et une voie vers un avenir où le peuple iranien pourra vivre dans la liberté, la paix et la démocratie. Il s’agit d’un projet concis pour la liberté en Iran, qui respecte chaque citoyen et défend l’État de droit.

Envoyons un message au régime. La communauté internationale ne tolérera pas vos crimes. Nous soutenons la lutte pour un Iran libre, démocratique et laïc.

Janice Chetcuti, membre du Parlement de Malte
Une mission très importante nous unit ici aujourd’hui : la recherche de la paix, de la sérénité et de la pratique universelle de l’un des droits les plus fondamentaux : le droit à la vie. Le droit absolu de vivre en paix, entouré de ses proches, sans crainte de rien ni de personne. Ensemble, nos voix feront résonner ce message sans équivoque.

Unissons-nous pour l’amour et la paix, en consacrant notre attention, notre empathie et nos actions pour mettre fin à toutes les formes d’abus, de violence, d’oppression et de brutalité. En tant que député maltais et au nom de la majorité des députés maltais, nous exprimons notre soutien sans équivoque à la résistance du peuple iranien qui dure depuis dix ans pour une République d’Iran libre, démocratique et laïque.

Même un seul jour de douleur aussi turbulente est inacceptable pour tout être humain, sans parler de ces longues et terribles années. Néanmoins, ces personnes ont fait preuve d’une résilience sans faille, luttant sans relâche pour un avenir meilleur pour les générations à venir.

Le peuple iranien a rejeté le régime à plusieurs reprises en boycottant de manière coordonnée des élections simulées, comme nous en avons été témoins la semaine dernière. Leurs revendications sont claires : le régime est illégitime et doit disparaître. Cette dictature doit prendre fin et, en combattant, ces gens récupéreront ce qui leur revient de droit : une coexistence pacifique avec leurs proches.

Les troubles qui ont suivi la mort d’Ebrahim Raisi ont laissé le Guide suprême désespéré de trouver un remplaçant. L’élection présidentielle n’est qu’un outil pour masquer la brutalité actuelle.

Le régime est faible, s’accrochant au pouvoir par la répression et le terrorisme, fabriquant de fausses déclarations contre l’opposition pour justifier ses actions. En ce moment critique, le peuple maltais est solidaire de votre mouvement en tant qu’alternative viable au régime iranien. Nous sommes aux côtés des femmes iraniennes qui mènent cette résistance malgré une misogynie et une répression extrêmes, plaidant avec persistance pour la liberté et l’égalité pendant quatre décennies. Les femmes de l’OMPI et du CNRI ont assumé des rôles de leadership et nous admirons leur courage et leur sacrifice pour la libération de tous les Iraniens.

Nous condamnons les violations flagrantes des droits de l’homme et des droits des femmes et soutenons le plan en dix points de Maryam Radjavi pour un Iran libre et démocratique.

Nous appelons la communauté internationale à reconnaître cette alternative légitime au régime actuel et à soutenir votre lutte pour la justice, y compris l’inscription du CGRI sur la liste noire. Nous sommes fiers d’être à vos côtés pour aider le peuple iranien à accéder à la liberté, à la démocratie et aux droits humains qu’il mérite profondément.

Nargis Nehan, ancien ministre des Mines et du Pétrole d’Afghanistan
J’exprime ma gratitude à Madame Maryam Radjavi et à son équipe de m’avoir invité à cette importante réunion. Ce que je trouve extrêmement impressionnant dans ce rassemblement, c’est la présence d’invités de marque du monde entier, issus de divers milieux sociaux, parlant différentes langues, pratiquant différentes confessions et ayant des couleurs de peau différentes. Malgré cette diversité, ils se réunissent sous un même toit pour démontrer leur unité et défendre des principes qui soutiennent et embrassent l’égalité, la liberté et la liberté.

Chers amis, je dois saisir cette occasion une fois de plus pour vous rappeler à tous qu’il existe une discrimination systématique et institutionnalisée à l’égard des femmes en Iran et en Afghanistan qui nécessite notre attention, notre soutien et notre action.

Mais je dois également vous rappeler que nous assistons à une réaction violente contre les droits des femmes à l’échelle mondiale. Il y a une réaction violente contre la démocratie et contre toutes les valeurs pour lesquelles nous avons lutté pendant des siècles et des décennies. Nous constatons un déclin des droits de l’homme, de la démocratie et des valeurs que nous avons travaillé dur pour défendre au sein de notre communauté mondiale. Dans le même temps, nous assistons à la montée de l’extrémisme, du fondamentalisme et des régimes autoritaires dans le monde entier.

La question fondamentale que nous devons nous poser, ainsi qu’à nos gouvernements et décideurs politiques, est de savoir pourquoi le monde est si réceptif à l’extrémisme et au fondamentalisme alors que la démocratie a tant à offrir. Pourquoi reléguer les femmes à une citoyenneté secondaire alors qu’elles peuvent contribuer de manière égale au développement de leur société et de leur économie ? La réponse est simple : les groupes extrémistes sont dévoués à leur mission et ne compromettent pas leur idéologie, tandis que les partisans de la démocratie compromettent souvent leurs valeurs au profit d’intérêts politiques et économiques. Si nous constatons aujourd’hui une montée de l’extrémisme, ce n’est pas parce que les groupes extrémistes sont plus forts, mais parce que notre résistance à la démocratie et à l’égalité s’est affaiblie et que nos valeurs ont été compromises, notamment par des institutions comme l’ONU.

Il y a quarante ans, un régime oppressif prenait le pouvoir en Iran. Qu’avons-nous fait à ce sujet ? Nous n’avons fait que de l’apaisement – de l’apaisement et encore de l’apaisement. Il y a à peine trois ans, des accords de paix ont été signés avec les talibans, dont la plupart figurent sur la liste des sanctions de l’ONU. Ce sont les États-Unis et la communauté internationale qui sont venus en Afghanistan en promettant de libérer les femmes afghanes. Mais en 2021, ils ont oublié les femmes afghanes et leurs droits parce que cela n’était plus important à leurs yeux. Lorsque nous avons fait part de nos inquiétudes concernant le retrait d’Afghanistan, on nous a simplement dit d’accepter la réalité des talibans.

C’est la réalité à laquelle nous sommes confrontés en Afghanistan aujourd’hui. Ce qui est très frustrant, c’est qu’en dépit de ces dures réalités, les femmes sont de plus en plus marginalisées dans la société. Les femmes disparaissent des bureaux, leurs voix sont réduites au silence et elles sont confinées chez elles par les talibans. Les pays qui parlent des droits des femmes, de la démocratie et de la liberté déroulent des tapis rouges pour les talibans, organisent des réunions bilatérales, prennent des selfies et publient des messages sur les réseaux sociaux.

Aujourd’hui, les Nations Unies et de nombreux pays rencontrent les talibans au Qatar. Mais comment ont-ils réussi à amener les talibans à la table des négociations cette fois-ci ? En excluant les femmes des réunions, en excluant la société civile et en mettant de côté les droits des femmes et les droits humains.

Vous vous demandez peut-être, compte tenu de toutes ces frustrations et plaintes, comment je peux me tenir devant vous aujourd’hui et prendre la parole. Laissez-moi vous dire, mes frères et sœurs, que c’est la résilience et la résistance des femmes d’Iran et d’Afghanistan qui me donnent l’espoir et l’énergie de me tenir ici devant vous.

Peu importe qui se tient à nos côtés ou non, nous poursuivrons notre combat parce que nous savons que nous sommes du bon côté de l’histoire. Je voudrais conclure avec trois recommandations : premièrement, veuillez soutenir le plan d’action en dix points de Madame Radjavi si vous voulez vraiment assurer un avenir meilleur à l’Afghanistan. Deuxièmement, rejoignez notre campagne internationale pour la reconnaissance de l’apartheid de genre en Afghanistan et en Iran.

Farideh Sadeghi, partisan de l’OMPI
Je suis fier d’avoir soutenu l’OMPI au cours des quatre dernières décennies. Je me souviens encore très bien de la révolution de 1979, lorsque le peuple a renversé le régime du Shah. Cependant, Khomeiny a détourné la révolution et imposé la misogynie en imposant le port du voile et d’autres formes d’oppression ciblant les femmes, les forces politiques, les religions et les ethnies.

Seule l’OMPI s’est opposée au régime. Lorsque le port du voile obligatoire a été imposé, les femmes de l’OMPI ont courageusement résisté et ont protégé les autres des forces du régime. Beaucoup d’entre eux ont été blessés lors d’affrontements avec les forces du régime.

La résilience de l’OMPI m’a inspiré et attiré vers leur cause, et je les soutiens depuis. Au fil des années, l’OMPI a été confrontée à de nombreux défis. Leurs principes humanitaires et le slogan de Mme Radjavi « nous pouvons et nous devons » ont donné du pouvoir aux femmes iraniennes.

Je suis fier de faire partie d’un mouvement dirigé par une femme musulmane qui lutte contre le fondamentalisme islamique. Elle a ébranlé les fondements du régime avec ses slogans : non au port obligatoire du voile, non à la religion forcée, non aux dirigeants forcés. Bien qu’elle soit une fervente musulmane, elle milite pour la liberté vestimentaire de toutes les femmes.

Le CNRI défend le principe de séparation de la religion et de l’État et s’oppose à la discrimination fondée sur la religion. Pendant six décennies, l’OMPI a résisté au régime non pas pour le pouvoir mais pour tout sacrifier pour la libération du peuple iranien.

Hannaneh Amanpour, partisane de l’OMPI
Dans son combat pour la liberté et la justice, mon père a été assassiné par le régime de Khomeini en 1988 alors que je n’avais que 5 ans, un événement qui a finalement constitué l’objectif avec lequel j’ai vécu le reste de ma vie.

La vérité est que je n’ai pu comprendre la volonté de mon père de tout sacrifier au nom d’Allah et de l’humanité que parce que j’ai eu l’opportunité unique de grandir dans la ville d’Achraf.

C’est là que j’ai appris pour la première fois ce que signifiait vraiment donner sa vie pour quelque chose de plus grand. Quand j’ai appris pour la première fois ce que signifiait réellement lutter pour la liberté et l’égalité à tout prix, et le prix extraordinairement lourd que l’OMPI a payé au nom de la liberté.

Parmi mes pairs à Achraf, la perte de mon père était une tragédie bien trop courante. Notre tolérance à la perte et au sacrifice était bien plus grande que nos tendres années. Mais ce fardeau repose uniquement sur le régime de Khomeini, et non sur l’OMPI.

Dans son célèbre discours de 1980, faisant référence aux jeunes qui risquent leur vie au nom de la liberté, frère Masood Radjavi a déclaré un jour : « Nous ne sommes pas les enfants des riches et des privilégiés, nous sommes les enfants de la douleur et de la pauvreté. »

La tentative du régime de diaboliser l’OMPI à chaque instant n’a rien de nouveau, et nous sommes confrontés à ses campagnes trompeuses aussi souvent que nous sommes confrontés à sa brutalité, car comment un régime terroriste brutal pourrait-il maintenir son emprise sur le pouvoir sans salir et déformer la vérité et la lumière ? c’est l’OMPI.

Le dernier complot du régime, mené par le ministère iranien du Renseignement et de la Sécurité, regorge de fausses allégations concernant les enfants du camp d’Achraf et n’est rien d’autre que la même chose. Moi-même et beaucoup de mes amis dans le public d’aujourd’hui sommes la preuve vivante que ce qu’ils prétendent ne sont que des mensonges.

La saga du transfert des enfants d’Achraf après le début de la première guerre du Golfe et les terribles épreuves endurées par tant de nos parents faisaient partie du lourd tribut payé par l’OMPI dans sa lutte pour la liberté.

Je peux dire avec une certitude absolue que leur sacrifice a permis à moi et à d’autres comme moi de me tenir devant vous aujourd’hui, une avocate accomplie, une mère de trois beaux enfants et capable de poursuivre la lutte pour la liberté et la démocratie.

La tentative perverse du régime pour diminuer ce sacrifice consiste à admettre qu’il est confronté à une colère sans précédent de la part de son propre peuple et qu’il se sent le plus menacé par l’OMPI.

Je suis donc ici pour dire : pas en mon nom. Vous ne déformerez pas mon histoire. Vous n’insulterez pas le sacrifice de mon père et vous n’exploiterez pas ceux comme moi pour faire avancer votre message de haine et d’oppression. Les sacrifices consentis par les hommes, les femmes et les enfants de l’OMPI témoignent de notre engagement en faveur de l’humanité et d’un Iran libre, un engagement pour lequel nous ne nous excuserons pas et sur lequel nous ne reculerons pas tant que nous ne serons pas dans un pays libre. rues d’Iran.

Maximiliano Ferraro, membre de la Chambre des députés d’Argentine
Nous saluons la Résistance iranienne. L’Argentine se trouve à 14 000 kilomètres de l’Iran mais n’a pas été épargnée par le terrorisme du régime.
En 1994, le régime fait exploser le centre AMIA. 85 personnes ont été tuées. Il s’agit de l’une des plus grandes attaques terroristes de l’histoire de l’Argentine. En 2013, un mémorandum entre le régime iranien et l’Argentine a tenté de dissimuler ce crime. Alberto Nisman a tenté d’enquêter sur le crime. Je voudrais remercier Maryam Radjavi d’avoir considéré DA Nisman comme un martyr de la Résistance iranienne.
Nous ne pouvons pas rester silencieux. Le régime exporte le terrorisme et le fondamentalisme non seulement au Moyen-Orient mais aussi dans les pays d’Amérique latine.
La lutte de Maryam Radjavi et du peuple iranien nous motive à ne pas rester silencieux et à promouvoir la liberté et la justice.

Nasser Sharif, partisan de l’OMPI
Je tiens à saluer le peuple iranien qui a boycotté les élections simulées et a voté non au régime. Dans le même temps, nous avons assisté au grand rassemblement de la Résistance iranienne à Berlin pour défendre l’alternative démocratique au régime. Cette manifestation a montré que le régime est dans une impasse et que l’alternative progresse. Le régime est terrifié par l’OMPI. Cette organisation est la seule alternative démocratique, organisée et disposant de dirigeants et de forces sur le terrain en Iran. Outre les arrestations de membres et de partisans de l’OMPI, le régime poursuit sa diabolisation de la Résistance iranienne en créant de fausses alternatives et en diffusant de fausses informations sur le mouvement.

Grâce au leadership de Maryam Radjavi, la soi-disant alternative des restes du régime du Shah a échoué. Avec la mort de Raïssi, les perspectives de changement sont plus grandes que jamais. Et le régime recourt à de nouvelles méthodes contre l’alternative démocratique, notamment en s’efforçant de rassembler les restes du régime du Shah et le soi-disant courant réformiste au sein du régime.

L’exécution de plus de 120 000 membres de l’OMPI, dont le massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988, est le prix que ce mouvement a payé pour sa liberté.

L’expansion des unités de résistance en Iran confirme la vitalité de ce mouvement de résistance. Nous rejetons la politique de complaisance envers ce régime. Ce mouvement de résistance ne comptera que sur lui-même pour obtenir la liberté. Nous ne voulons l’aide d’aucun pouvoir. Restez simplement en dehors de notre chemin. Nous avons le droit de lutter contre le CGRI. Vous verrez avec quelle facilité nous renverserons ce régime.

Firouz Daneshgari, partisan de l’OMPI
Aujourd’hui, faisant écho à vos paroles, Monsieur le Secrétaire, nous reconnaissons la résistance la plus organisée de la société iranienne au cours des 120 dernières années, fonctionnant comme un gouvernement fantôme. Cela promet un avenir pacifique et prospère pour un Iran libre selon le plan en 10 points de Mme Radjavi.

Cette journée marque un contraste saisissant entre un régime dont la fausse élection a été boycottée par l’écrasante majorité des Iraniens et, à peine un jour plus tard, une représentation massive d’Iraniens sur au moins trois générations. Un groupe transgénérationnel s’est réuni à Berlin pour exprimer son soutien à la seule alternative viable en Iran, dirigée par Mme Radjavi.

Au nom de millions d’Iraniens à l’intérieur et à l’extérieur de l’Iran, et de tous mes amis et camarades de classe qui ne sont pas ici avec nous aujourd’hui, je veux simplement vous remercier, Mme Radjavi, de nous avoir amenés à assister à cette journée.

Général Wesley Clark, ancien commandant suprême des forces alliées en Europe de l’OTAN et candidat à la présidentielle américaine (2004)
Je suis tellement ravie d’être avec vous ce soir. J’aimerais pouvoir être là en personne car chaque fois que je suis avec vous, le pouvoir de votre inspiration est si grand. C’est tellement merveilleux de ressentir la détermination, le courage, la loyauté et la persévérance dont vous avez fait preuve pendant toutes ces années dans votre lutte contre le régime tyrannique de Téhéran.

C’est un plaisir d’être avec vous ce soir et je vous en remercie. J’ai observé votre combat. Je l’ai regardé avec beaucoup d’admiration et c’est tellement puissant, ton courage. Selon les déclarations de Mme Radjavi, la plateforme pour la démocratie est puissante, elle est bonne et elle a raison. Et maintenant, il est temps d’aller de l’avant pour rendre le gouvernement iranien au peuple iranien.

Il n’y a rien qui donne une légitimité à ce gouvernement iranien. Les élections de mars, 7% de participation. Au deuxième tour en mai, d’après mes chiffres, 2% de participants ont participé.

Et puis il y a eu le crash, supposément accidentel, qui a tué le président Raïssi. Mes amis m’ont dit qu’il s’agissait probablement d’un sabotage. D’autres hélicoptères se trouvaient dans la zone. Ils auraient pu s’arrêter. Ils ne l’ont pas fait. La zone a été bouclée.

Ils lui ont donné beaucoup de temps. Il y avait une lutte de pouvoir au sein de la hiérarchie des dirigeants iraniens pour savoir qui remplacerait l’ayatollah Khamenei. De quoi s’agissait-il, autant que je sache, d’un manque total de légitimité dans la question de la succession et dans cette élection présidentielle avec les candidats ? Pas une véritable distinction entre eux. Tous membres de la même élite meurtrière qui opprime le peuple iranien depuis quatre décennies.

Il est temps pour toute la foule de partir. Il n’y a aucune légitimité dans ce gouvernement. Et c’est le moment pour le peuple iranien de s’exprimer et d’aller de l’avant, et vous le ferez. C’est un gouvernement qui recherche les armes nucléaires, des armes nucléaires à un moment où tout le Moyen-Orient est en crise.

La crise s’étend d’abord à la mer Rouge, où le régime iranien a soutenu les Houthis qui interrompent la navigation, augmentent les tarifs d’assurance, coulent des navires, créent des dangers et détruisent les économies.

Et cela sème le chaos dans la région. Ce n’est pas une bonne chose. C’est une chose terrible que fait l’Iran. Et puis il y a les actions de l’Iran qui a favorisé le Hamas. Ils les ont armés, soutenus, formés, organisés. Ce n’est pas une bonne chose. Des dizaines de milliers de personnes innocentes sont mortes à cause du plan terroriste délibéré du Hamas.

Et puis il y a le Hezbollah, qui a également financé des reportages organisés sur l’Iran, contrôle le Sud-Liban, contrôle la majeure partie du gouvernement libanais, est armé et est prêt à rechercher la guerre, mais ne le fait pas encore. Pourquoi pas encore ? Eh bien, parce que l’Iran n’est pas tout à fait prêt à révéler qu’il possède ou est sur le point de posséder des armes nucléaires. Il lui faut encore un peu de temps pour être prêt.

Ce ne sont pas des leaders courageux. Ce sont des dirigeants qui vivent de torture et de terreur. C’est comme ça qu’ils vivent, c’est comme ça qu’ils gouvernent, et c’est pourquoi ils doivent partir.

En Syrie, les terroristes iraniens ont maintenu le régime de Bachar al Assad au pouvoir, ils l’ont également mis en danger extrême et contribuent à déclencher la guerre au Moyen-Orient. En Irak, des groupes terroristes iraniens se cachent au sein des milices parrainées par l’Iran, que le gouvernement irakien a dû accepter et dont il dépend plus ou moins dans certaines circonstances, et ils attendent de déchaîner leur terreur.

Partout dans la région, à chaque instant, l’Iran est engagé dans sa guerre auto-déclarée et continue d’exprimer sa détermination à attaquer et à détruire l’État d’Israël. Avec l’arme nucléaire, l’Iran est encore plus dangereux et imprévisible. Et comment un État comme celui-ci peut-il être toléré par d’autres États de la région ? Bien sûr. Il n’a aucune légitimité auprès de son propre peuple. Cela n’a aucune légitimité. Il ne devrait y en avoir aucun avec les États de la communauté mondiale. Pourquoi traiterions-nous un gouvernement comme celui-là comme un gouvernement légitime ? Nous ne devrions pas.

Et nous continuerons de faire pression pour que le gouvernement iranien soit profondément légitimé. Mais en fin de compte, le sort de ce gouvernement dépend de vous, peuple iranien. Vous devez renverser ce gouvernement. Vous pouvez renverser ce gouvernement. Et vous renverserez ce gouvernement. Vous le remplacerez par le gouvernement démocratique. Avec une plate-forme définie par le président élu Radjavi, il y aura la liberté, il y aura la tolérance, il y aura la respectabilité de l’Iran, il y aura un honneur rendu à la grande civilisation perse et à toute son histoire. Il est temps de faire avancer l’Iran, mais pas avec ce gouvernement.

Vous renverserez ce gouvernement par votre soutien patient aux opprimés. Vous y parviendrez en sapant le Basij et les autres instruments de terreur en Iran. Vous le ferez parce que cela doit être fait. Vous le ferez en faisant appel aux consciences du monde.

Après des années d’élections ratées, l’assassinat probable d’un président s’inscrit dans une lutte de pouvoir interne. Les peuples du monde écouteront certainement les voix du peuple iranien loyal et courageux représenté ici ce soir. Nous devons dire à ces gouvernements : plus de financement du gouvernement iranien, plus d’invitations à des conférences internationales, plus de participation aux organisations internationales, plus rien, plus rien. Assez. Que l’Iran revienne à son peuple et nous pourrons alors accueillir l’Iran en tant que membre respecté et responsable de la communauté mondiale.

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