Communiqué
En tant que parlementaire britannique et au nom du Comité international des parlementaires pour un Iran démocratique, je condamne sans équivoque la politique occidentale qui consiste à plaire au régime iranien en ciblant Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), avec des allégations fabriquées de toutes pièces comme monnaie d’échange pour obtenir la libération d’otages.
La récente calomnie parue dans Le Canard Enchaîné – qui s’inscrit dans le cadre d’un accord honteux visant à libérer un otage français – illustre cette tendance infâme. Loin d’affaiblir la Résistance iranienne, de telles concessions ne font qu’enhardir la stratégie de Téhéran, vieille de 46 ans, de diplomatie des otages et de répression.
Si je me réjouis de tout cœur de la libération d’un nouvel otage en Iran, je pense que les calomnies, les atteintes à l’intégrité et les affaires judiciaires fabriquées de toutes pièces contre la Résistance iranienne ne font qu’encourager le régime en Iran à accroitre ses tactiques de prise d’otages et à intensifier la répression. Ces tactiques ne sont pas des incidents isolés, mais s’inscrivent dans une stratégie plus large visant à saper l’opposition organisée et à supprimer la dissidence.
Les conséquences de cette approche erronée ont été évidentes dans les cas d’Assadollah Assadi, un diplomate terroriste iranien condamné qui a été remis à Téhéran par la Belgique dans le cadre d’un échange de prisonniers, et d’Hamid Noury, un tortionnaire notoire impliqué dans le massacre de prisonniers politiques en 1988, qui a été condamné à la prison à vie en Suède, mais qui a été échangé avec un otage.
Chaque compromis des gouvernements occidentaux renforce la conviction du régime qu’il peut manipuler la communauté internationale en recourant au chantage, au terrorisme et à des allégations forgées de toutes pièces contre son opposition.
Je refuse de sacrifier l’opposition démocratique, en particulier le CNRI et l’Organisation des Moudjahidine du peuple iranien (OMPI/MEK), pour plaire à un régime qui se nourrit de chantage et de mensonges.
J’ai rencontré Mme Radjavi à plusieurs reprises et je suis impressionné par ses efforts incessants et son leadership dans la lutte pour mettre fin à la dictature en Iran et établir une république libre et démocratique. Cette désinformation, qui provient du régime iranien, ne fera que renforcer mon soutien à ses efforts.
C’est pourquoi je soutiens fermement Mme Radjavi, cible privilégiée des atteintes acharnées à son intégrité, et je m’engage à soutenir la lutte de la Résistance contre ces injustices.
Le 21 mars 2025
Bob Blackman CBE
Député et Président du Comité international des parlementaires pour un Iran démocratique (ICPDI)