lundi, juin 23, 2025
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Des médias liés aux pasdaran accusent l’OMPI de cibler la jeunesse iranienne dans un contexte d’influence croissante

Des médias liés aux pasdaran accusent l'OMPI de cibler la jeunesse iranienne dans un contexte d'influence croissante

L’agence de presse Tasnim, porte-parole connu de la Force Al-Qods du CGRI, a mis en garde contre ce qu’elle décrit comme une « déferlante médiatique visant à blanchir » l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/OMPI). L’article publié le 1er avril 2025, souligne l’inquiétude du régime face à l’influence croissante de l’OMPI, en particulier auprès de la jeune génération.

L’article affirme que « l’OMPI a tenté de blanchir son bilan en utilisant les droits humains, les droits des femmes et les médias pour influencer l’opinion publique, en particulier auprès de la jeune génération, qui n’est peut-être pas aussi au courant de ses actions passées. »

En pointant du doigt les activités de défense des droits humains et de sensibilisation des jeunes sympathisants de l’OMPI, le régime révèle involontairement ses craintes de perdre le contrôle d’une population de plus en plus désillusionnée. L’article de Tasnim insiste sur le fait que l’OMPI demeure « l’un des principaux acteurs de la confrontation, du terrorisme et des sanctions contre l’Iran ».

L’accusation du régime est révélatrice en soi. Lorsqu’un porte-parole de la Force Al-Qods du CGRI affirme qu’une campagne médiatique est en cours pour remodeler la perception de l’OMPI, il confirme involontairement qu’un bouche-à-oreille positif circule au sein de la société. Dans le paysage médiatique rigide du régime, où tous les médias d’État, quelle que soit leur appartenance factionnelle, sont unis par leur hostilité envers l’OMPI, toute image favorable de l’organisation est impensable.

Tasnim met en garde contre toute campagne médiatique menée par l’OMPI et contre une tendance sociale réelle. Elle reflète un intérêt populaire et la reconnaissance du message de l’OMPI, que le régime ne peut ni contrôler ni réprimer.

Alors que les crises internes du régime iranien s’aggravent et que le mécontentement grandit, la sensibilité du régime aux messages de l’opposition, en particulier ceux de l’OMPI, devient d’autant plus évidente.

De plus, lorsque le régime affirme haut et fort que l’OMPI « ne s’est jamais repentie de son passé », ce message résonne plus qu’il ne répugne. Comme l’ont montré les multiples soulèvements populaires depuis 2017 – où les revendications socio-économiques se sont transformées en appels à « À bas Khamenei » et « À bas le dictateur » – la population et la jeunesse ne pourront que louer un mouvement vieux de soixante ans qui n’a jamais renoncé à son appel au changement de régime vers la démocratie. La détermination de l’ompi à s’opposer à la dictature est un gage de crédibilité et de résilience.