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Un an après l’arrivée de Rohani, la répression est montée d’un cran en Iran

 Un an après l’arrivée de Rohani, la répression est montée d’un cran en Iran Un amendement du Majlis stipule que « croire et s’engager dans la pratique dans la suprématie absolue du guide religieux » est la condition à la formation d’un parti et à son adhésion.

CNRI – Un an après l’arrivée de Rohani à la présidence des mollahs, ce régime inhumain a fait monter d’un cran la répression. Avec une nouvelle loi du Majlis sur les conditions pour former des partis et des groupes politiques et leurs activités, il transforme en loi cette répression absolue.

Selon le paragraphe (a de l’article 4 de cette nouvelle loi, les fondateurs et les membres d’un parti doivent « croire et s’engager dans la pratique à la constitution et à la suprématie absolue du guide religieux ». Ils doivent aussi avoir « un casier judiciaire vierge ». Cette loi interdit les activités des partis et des groupes politiques avant d’avoir un permis et laisse les mains libres au gouvernement de révoquer les autorisations des partis. Ce paragraphe a été adopté le 13 juillet à une majorité de seulement 10 voix et 12 abstentions.
 
Avant tout, cet amendement qui vise uniquement à faire de la répression absolue une loi, montre l’extrême faiblesse et fragilité d’un régime embourbé dans de profondes crises internes et extérieures et tétanisé à l’idée de révoltes populaires avec un renversement à la clé. S’exprimant lors du grand rassemblement des Iraniens du 27 juin cette année, Mme Maryam Radjavi, la dirigeante de l’opposition iranienne, a déclaré : « Les mollahs prétendent que leur 35 années au pouvoir démontrent leur puissance. Nous, nous leur répondons : Cessez les exécutions et la torture et alors nous verrons que ce régime en décomposition ne durera pas 35 jours. »

Depuis le 20 juin 1981, tous les opposants ont connu la prison, la torture et l’exécution et aucun parti ou groupe politique d’opposition n’a eu le droit d’exister. Mais désormais, avec  cette loi et l’insistance sur la nécessité de croire et de s’engager dans la pratique dans la suprématie du guide religieux, le régime des mollahs cherche à empêcher le moindre mouvement de dissension même au sein des factions associées au pouvoir.

Après la farce électorale des mollahs du 15 juin 2013, la présidente élue de la Résistance iranienne Maryam Radjavi a rappelé le bilan criminel de Rohani et immédiatement déclaré que « sans la liberté d’expression et sans les droits humains, tant que les prisonniers politiques ne seront pas libérés et les activités des partis politiques autorisées, tant que la politique agressive du régime continuera en Syrie et en Irak, et tant que ce régime insistera pour se doter de la bombe atomique, rien ne changera. Les dirigeants de ce régime savent parfaitement que tout changement sérieux dans ces politiques mènera à la fin du régime dans sa totalité. »

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 15 juillet 2014