Révolte du 11 février en Iran – n°13
CNRI – Sur la place Vanak et les rues alentours, notamment Mollah-Sadra, les agents ont tiré sur les manifestants et lancé des gaz lacrymogènes pour disperser la foule. Malgré cela, des affrontements violents ont cours ainsi que des escarmouches entre la population et les forces de sécurité. Dans beaucoup de cas, les manifestants ont courageusement foncé sur les troupes d’agents les obligeant à battre en retraite.
Sur la place Vali-Asr, les accrochages sont très violents. Les manifestants crient « le gouvernement commet des crimes, le guide le soutient » et « Iranien digne de ce nom, apporte nous ton soutien ».
La foule qui manifeste dans une rue du secteur d’Ariachahr s’élève à 4000 personnes. Ce matin, les habitants du quartier ont arrêté un bus transportant des gens que le régime avait fait venir contre rétribution de la ville d’Oroumieh, et y ont mis le feu. Les forces de sécurité ont chargé des personnes qui brandissaient une pancarte où était écrit « référendum » en tirant du gaz lacrymogène dans leur direction.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 11 février 2010