vendredi, mars 29, 2024
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Sommet du CCG : Appel au Front uni contre la belligérance de régime iranien

Amir Taghati

L’Arabie saoudite accueille actuellement deux sommets d’urgence à la Mecque. Les dirigeants des pays arabes et du Golfe se joignent pour discuter des questions régionales.

Le roi saoudien Salman a appelé ses homologues du Golfe et du monde arabe à s’unir pour condamner le comportement belliqueux de Téhéran. Il a souligné que les actes malveillants du régime constituent une menace, non seulement pour l’approvisionnement en pétrole et d’autres questions pratiques, mais surtout pour la sécurité mondiale.

Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) se réunit régulièrement et Téhéran est l’un des principaux de préoccupation. De nombreux dirigeants ont exprimé de vives préoccupations au sujet du régime iranien, en particulier au cours des dernières années, et ils ont discuté de mesures visant à contrebalancer l’influence de Téhéran au Moyen-Orient et au-delà.

Il y a quelques semaines, une station de pompage saoudienne a été sabotée et plusieurs pétroliers ont été attaqués au large des côtes des Émirats arabes unis (EAU). Téhéran a nié être à l’origine de ces attentats, de même que celui de la zone verte de Bagdad en Irak. Le roi Salman a déclaré que des « efforts sérieux » doivent être déployés pour « protéger la sécurité et les acquis » des pays arabes riches en énergie. Il a déclaré que la communauté internationale devait travailler de façon solidaire pour contrer Téhéran. L’Arabie saoudite prend les devants à la suite de l’escalade des tensions dans la région entre l’Iran et les États-Unis. Il a également réitéré que le royaume ne veut pas aller à la guerre et que la propension pour une solution pacifique prévaut.

Hier, Ibrahim al-Assaf, ministre des Affaires étrangères de l’Arabie saoudite, a également exhorté les dirigeants et les responsables à faire en sorte que des actions contre Téhéran soient menées « avec tous les moyens de force et de fermeté » et a déclaré qu’ils avaient tous la responsabilité de « faire davantage d’efforts » pour garantir que les actes terroristes des groupes extrémistes et terroristes soient réprimés.

Le régime des mollahs, en raison des sanctions pétrolières, n’est pas en mesure de financer ses groupes inféodés et ses milices disséminés dans la région. Son incapacité à financer le Hezbollah libanais comme il l’a fait par le passé l’a véritablement entravé. La création d’un front commun dans le monde entier empêchera Téhéran de poursuivre son expansion déstabilisatrice dans l’ensemble de la région.