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Show de trois jours des mollahs contre les Achrafiens et intensification des tortures psychologiques

Les agents du Vevak postés à l'entrée d'AchrafCNRI – L’ambassade et le ministère du Renseignement des mollahs (Vevak), effrayés par le vaste soutien des habitants de la province de Diyala aux habitants d’Achraf renforcent leurs pressions par le biais de leurs agents, au huitième mois de tortures psychologiques des Achrafiens, alors que le blocus inhumain dure depuis 20 mois.

Une des ces mesures est une exposition de photos contre l’OMPI qui s’est tenue du 16 au 18 septembre dans la ville de Khalis. Cette exposition a été entièrement organisée par l’ambassade du régime à Bagdad, les agents du Vevak et leurs agents irakiens.

Un grand nombre d’agents de l’ambassade sous couvert de journalisme ont pris part à cette exposition. Ces soi-disant journalistes cherchaient à recueillir des plaintes des participants, contre les Moudjahidine d'Achraf, en proposants de payer leurs interlocuteurs ou en leur offrant des cadeaux. Ils leurs faisaient aussi la promesse qu'en cas de plainte, ils leur obtiendraient des compensations. La plupart de ces agents ne savaient même pas parler arabe et utilisaient un traducteur.

Le but de cette exposition et de cette manifestation le 18 septembre, était de faire croire que les habitants de Diyali voulaient faire expulser les Achrafiens d’Irak. Ce fut un échec. L’agence Akanews du 15 septembre écrit à ce sujet : Cette exposition est organisée alors que 480.000 habitants de la province de Diyala en juin dernier ont signé une déclaration de soutien aux Moudjahidine d’Achraf et ont condamné le régime en place en Iran.

Malgré les efforts à grande échelle de l’ambassade et du Vevak et de leurs agents locaux, le projet s’est heurté à l’hostilité de la population locale. En effet, dès qu’il comprenait que c’était organisé par le régime, le public quittait la salle. Un des hommes clés du show était Odeï Khadhran, gouverneur de Khalis, agent bien connu du régime des mollahs. Dans son discours d’ouverture, il a accusé les Moudjahidine d’avoir tué des innocents et a demandé leur expulsion au plus vite d’Irak. Par le passé cet agent avait infiltré des taupes dans l’armée irakienne et avait été écarté un temps du gouvernorat de Khalis et assigné à résidence. Mais le régime a réussi à le rétablir dans ses fonctions. Jusqu’à présent, sur ordre et aux frais du régime, il a mis sur pied plusieurs manifestations contre Achraf à Khalis.

Un autre responsable de cette exposition est un agent nommé Jaber Aouda Al-Mamouri, de la force terroriste Qos et vétéran de la 9e brigade Badr qui a vécu 27 ans en Iran. Il servait depuis les années 1980 dans le corps des gardiens de la révolution. Durant toute la tenue de l’exposition, il est resté en contact permanent avec l’ambassade pour lui envoyer les factures de l’exposition et recevoir les cadeaux qu’il devait faire aux uns et aux autres.

Un autre agent impliqué dans ce projet est Ali Al-Zahiri, responsable du conseil de soutien de Khalis. Le mois dernier il s’est rendu en Iran où le Vevak lui a remis une forte somme d’argent à distribuer à d’autres agents.

Aux reporters qui étaient en grande majorité des agents du régime iranien, on leur avait promis beaucoup d’argent en échange de leur participation. Sur place, chaque journaliste a reçu 50 dollars, mais certains ont protesté en disant que ce n’était pas assez et ont quitté les lieux.

Le premier jour de cette exposition, des brochures et CD en grande quantité du Vevak ont été distribués au public et à la population locale, qui ont fini à la poubelle.
 
En même temps, les agents du Vevak postés avec le soutien total des forces irakiennes depuis huit mois devant Achraf sous couvert de liens de parenté avec des résidents, pour y mener des tortures psychologiques des Achrafiens, ont ajouté hier 10 haut-parleurs à l’entrée du camp, afin d’intensifier ces mesures en privant de calme davantage de résidents. De même selon les informations reçues de l’intérieur de l’Iran, d’autres agents du Vevak sont arrivés en Irak pour relever ceux qui sont devant l’entrée d’Achraf.

Le 16 septembre également, un inspecteur du tribunal de Khalis s’est présenté à Achraf pour enquêter sur les plaintes déposées par les Achrafiens contre les agents du Vevak et les agents irakiens. Contrairement à toutes les normes internationales reconnues et aux lois irakiennes, les forces irakiennes ne l’ont pas autorisé à entrer et il a dû retourner à Khalis.

La Résistance iranienne attire l’attention du Secrétaire général de l’ONU, de la MANUI, de l’ambassade des Etats-Unis et des forces américaines en Irak sur les intrigues du régime des mollahs et la préparation de nouvelles pressions et attaques. Pour empêcher un nouveau bain de sang, elle demande à ce qu’une équipe de la MANUI et les forces américaines s’installent à l’intérieur d’Achraf.

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 19 septembre 2010