mardi, mars 21, 2023
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Redoutant le fiasco des élections de son Majlis et l’explosion populaire, le régime pointe déjà du doigt l’OMPI et les Etats-Unis

CNRI – Dans une fuite en avant saugrenue, le régime des mollahs a prétendu le 23 octobre que l’OMPI et la CIA avaient l’intention de se mettre ensemble pour semer le trouble dans ses élections législatives. Ces divagations interviennent alors que les allégations du régime comme quoi l’OMPI était derrière le complot terroriste dirigé contre l’ambassadeur saoudien à Washington et le meurtre de diplomates étrangers et de ressortissants américains, se sont sèchement retournées contre lui.

Redoutant le fiasco de ses élections législatives et inquiets d’un regain du soulèvement populaire, les mollahs s’adonnent à ces affabulations pour, dans un premier temps, accuser à l’avance l’OMPI et les Etats-Unis et dans un second temps, se servir de ce prétexte pour lancer une nouvelle attaque sur Achraf.

L’agence de presse Fars affiliée aux gardiens de la révolution écrivait dans une dépêche le 23 octobre, qu’entre l’OMPI et la CIA « des coordinations ont été faites pour commettre des actions de sabotage dans les élections de la neuvième législature du conseil islamique (…) Dans une rencontre, des responsables de la CIA sont arrivés à un accord avec des dirigeants de l’OMPI (…) pour s’efforcer de mettre en œuvre tous les moyens possibles afin de perturber les élections à venir et collaborer nécessairement avec le courant dissident de l’intérieur. »

L’agence des pasdaran – qui redoutent à l’extrême la montée de la popularité de l’OMPI et de son rôle dans l’insurrection populaire – a ajouté que dans cette rencontre, l’OMPI « s’est dit prête à lancer de vastes protestations en Iran. La partie américaine s’est dit prête aussi à apporter toute son aide et a menacé l’OMPI de lui retirer tous ses soutiens matériels et moraux si elle échouait à troubler les élections. »

Ces mensonges trahissent l’impuissance d’un régime frappé de crises qui, vu le sort du dictateur libyen, la révolte en Syrie, l’effondrement de son front régional et la montée des hostilités au sein du pouvoir, sent venir son propre renversement en raison de la montée de la haine et du rejet croissant qu’il suscite dans la société. 

Après la révélation du complot terroriste de la force Qods aux Etats-Unis, le régime des mollahs s’était lancé dans une série de mensonges similaires, comme quoi un des inculpés était membre de l’OMPI. Washington avait immédiatement annoncé que la « source de ces informations se trouve uniquement dans la presse gouvernementale iranienne, des sources qui ont un long passé de fabrication de fausses histoires, tandis que les autorités américaines sont certaines que cet individu est un responsable de la force Qods. » Une autorité américaine avait ajouté : « Interpol n’a trouvé aucun lien (entre le prévenu) et ce groupe et les informations iraniennes relève de la « pure fiction ». » (New York Times, 20 octobre 2011)

Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 25 octobre 2011