Si la complaisance avait cessé il y a dix ans et si les résolutions n’avaient pas été suspendues, il n’y aurait pas eu de guerre
Vendredi, le Conseil de sécurité de l’ONU votera l’application des résolutions internationales visant à sanctionner le régime iranien. Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré à ce propos : Nous répétons que cette mesure intervient tardivement, mais qu’elle est très urgente et nécessaire. Toute autre mesure donnerait au régime l’occasion d’exécuter et de massacrer le plus grand nombre possible d’Iraniens. Le monde sait que sans les 133 révélations de la Résistance iranienne au cours des 34 dernières années, en particulier sur les installations nucléaires secrètes de Natanz et d’Arak en août 2002, la dictature religieuse en Iran serait aujourd’hui dotée de l’arme nucléaire et aurait placé le monde devant un fait accompli. Aujourd’hui, en rejetant les propositions de la Troïka européenne, preuve est faite que le régime des mollahs ne renoncera pas au projet nucléaire et que l’Europe n’a d’autre choix que le snapback. En effet, si la complaisance avait cessé il y a dix ans et si les résolutions n’avaient pas été suspendues, il n’y aurait pas eu de guerre.
A propos du vote, vendredi, au Conseil de sécurité de l’ONU sur l'application des résolutions internationales visant à sanctionner le régime iranien, nous répétons que cette mesure est très urgente et nécessaire. L'Europe n'a d'autre choix que le #snapback .… pic.twitter.com/anyNE2nM1I
— Maryam Radjavi (@Maryam_Rajavi_F) 19 septembre 2025
Le 14 juillet 2015, après la signature du JCPOA, Mme Radjavi avait déclaré : Si les pays du P5+1 avaient été fermes, le régime iranien n’aurait eu d’autre choix que de reculer complètement et d’abandonner définitivement ses efforts pour se doter de l’arme nucléaire, et plus particulièrement d’abandonner tout enrichissement et de mettre fin à ses projets de fabrication de bombes atomiques. Aujourd’hui encore, ils doivent insister fermement sur la non-ingérence et le retrait du régime de toute la région, et inclure cette nécessité comme un principe fondamental de tout accord.
Mme Radjavi avait également souligné : L’argent versé au régime devrait être dépensé sous le strict contrôle de l’ONU pour répondre aux besoins urgents du peuple iranien, en particulier pour assurer les maigres salaires impayés des travailleurs, des enseignants et des infirmières, ainsi que pour fournir de la nourriture et des médicaments à la population.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 18 septembre 2025